Rencontre, 2ème partie [PV Katzui Mio]

Kisoi ne pris pas le chemin le plus cours pour aller au bar, souhaitant que ce moment magique dure éternellement et de plus il n'était pas peu fière d'emmener une jolie fille avec lui. La moto au allure agressive, ce dirigé vers le bar donc, avec nos deux jeune gens. Le vrombissement léger du monstre endormit était envoutant par cette nuit étoilé par les gratte-ciel. Il arrivèrent enfin après un bon quart d'heure de route au parking de L'Izakaya. Kisoi s'arrêta entre une Fazer et une GSX sur le parking toute deux plus ou moins belle suivent les goût et les couleurs. Mais la Kawa était la plus belle ce soir.

"Voilà miss nous sommes arrivés."

Kisoi coupa le contacte et éteignit les feu. Kisoi enleva son casque, avant de ce passer vigoureusement la main dans les cheveux pour ce "recoiffer". Il bascula légèrement la moto du côté où Mio souhaiter descendre. Il la regarda descendre, la robe remontant vraiment plus haut que mi-cuisse. Kisoi ce retourna, un peu gêné, il passait vraiment pour un obsédé là. Il entendit des bruit de tissu manipulé. Peut être était elle entrain de ce refringuer correctement.

"Ça à était la route, Je ne t'ai pas fait peur cette fois?"

Kisoi rigola puis récupéra ses clés qu'il mit dans sa poche, il mit ses gants dans son casque. Et se retourna enfin vers la belle jeune femme qui cette fois éclairé par les lumières de la ville offrait un spectacle encore différent et tout aussi splendide.

L'ambiance du quartier était animé vu l'heure tardive ou tôt suivant le point de vu. Ici et là des groupes de jeune totalement ivre et parlant très fort. Un peu plus loin des filles surexcité pour on ne sais qu'elle raison. Cela ressemblait à un quartier normal parmi tant d'autre, et pourtant, le premier soir de l'arrivée de Kisoi, cela lui à montrer que ce n'était pas un quartier normal. Mais bon tant que l'on joue les badeaux lambda, aucun risque à avoir.

Malgré la saison, la température était assez douce mais en même temps fraiche. une température idéal. Un légère brise soufflait, amenant jusqu'au nez de Kisoi les effluves du parfum de Mio. L'odeur été agréable, c'était un parfum léger comme la brise, fleuri et fruité. Il donner envie de mettre la tête dans le cou de Mio, enlacer serré, afin de s'en enivré de ce doux parfum.

"Mademoiselle, ..."

Kisoi offrit son bras à Mio comme un vrai gentleman l'aurai fait. Il attendait de voir s'il elle allait accepter ou non. Avant d'aller au bar.

[venus de Tôdai...]

Après être montée sur la moto, Mio avait pris particulièrement soin d'appliquer les conseils de Kisoi, ne serait-ce que pour s'éviter une vilaine brulure sur le pot d'échappement. Bon, au pire, c'était surtout sa botte qui aurait morflé, seulement elle y tenait à ses chaussures. Elle se serait étonnement attendue à une virée un peu plus sauvage, mais il fallait croire que le chauffeur de la soirée avait décidé de l'épargner. C'était une délicate attention! En tout cas, il faisait tout pour qu'elle n'ait pas d'autre frayeur. Mais quelque chose lui paraissait étrange. Il avait dit connaître le chemin, pourtant elle le voyait faire un détour. Le profiteur... Derrière lui, elle eut un sourire amusé. Tant qu'ils arriveraient à destination, elle ne comptait pas l'enquiquiner, d'autant plus qu'elle aussi appréciait la balade.

Mais il arrivèrent finalement sur le parking du bar, et enfin elle pu descendre. Finalement monter sur la moto avait été nettement plus facile. Pourquoi diable avait-elle fallu qu'elle tombe sur un type à moto? S'il avait eu une voiture, elle n'aurait pas eu à subir ce léger malaise avec la remontée du bas de sa robe. Son regard tomba d'instinct sur un Kisoi qui lui s'était empressé de détourner les yeux. Pauvre petite chose... Mio aurait pourtant juré que les étrangers seraient nettement moins prudes que les japonais. Elle replaça sa robe assez rapidement tout de même, après tout, montrer sa culotte ne faisait pas partie des choses à faire pour une première rencontre. Puis elle replaça quelques mèches de cheveux déplacées par le vent dans la balade.

"Non, j'aurais presque cru que tu me ferais voir ce que ta petite merveille a dans le ventre, mais bon... Ce sera pour une prochaine fois!"

Juste un peu provocatrice quand même. Mais une moto aussi puissante, c'était pas pour faire des petites balades en respectant les limitations, ou bien? Bon, elle pourra toujours lui redemander une balade le jour où elle aura un casque et surtout un pantalon.
L'air frais de Tokyo lui caressa le visage, et elle enleva la veste en cuir de Kisoi. Il ne faisait pas assez froid pour la garder, cependant. Son regard balaya un petit peu les environs, Le quartier était animé, comme d'habitude, même si elle reconnaissait sans peine les filles qui rigolent entre copines et celles qui essaie de faire comprendre que si elles sourient, c'est uniquement pour le business. QUelques types aussi, à la chemise entrouvertes, certains se fichant pas mal de montrer sur eux une marque d'appartenance à un clan. Shinjuku était comme ça à la nuit tombée, un vrai pot pourri de civils, de yakuzas et de flics en planque. Pourtant elle aimait ça, surtout en sachant qu'elle passait toujours pour une simple civile.
Avec soin, elle replia la veste de Kisoi et la posa sur son bras, tout en réajustant la lanière de son gros sac. La voix du jeune homme l'incita à se reporter sur lui.

"Mais tu es un véritable gentleman!"

Décidément il lui plaisait de plus en plus. Sans doute le côté gaijin, qui sait! Son bras libre passa sous celui de Kisoi et elle lâcha un rire amusé. Dire qu'elle ne le connaissait depuis même pas une heure. En tout cas elle était prête à le suivre.

"Non, j'aurais presque cru que tu me ferais voir ce que ta petite merveille a dans le ventre, mais bon... Ce sera pour une prochaine fois!"

Kisoi ne répondit pas à la provocation, Mio aurai était mieu protéger, et à sa demande uniquement, il lui aurai volontiers fait rugir la bête. Puis Mio décida d'accepter le bras de Kisoi.

"Mais tu es un véritable gentleman!"

Kisoi rougit légèrement. Kisoi était toujours très attentionné avec les filles... et plus encore quand il avait faillit écraser cette merveilleuse belle plante.

"Oui, heureusement c'est pas encore totalement disparut comme espèce d'animal."

Kisoi sourit à Mio. Puis ils se dirigèrent vers le bar, il s'assirent, tout deux à une table en terrasse. Il possèrent leur affaire sur une chaise qui était à la même table. Laissant ainsi les mains libre pour pouvoir parler. Le va et viens des gens ressemblait à la marée, dans la baie de Tokyo, charriant des déchet, d'étincelante sirène et out un tas de truc inutile. Les jeux de lumières révélé les courbes de Mio, encore mieu que sur le campus où on pouvait les devinait. La robe noir se révélée pourpre très sombres au lumière de L'izakya. La poitrine se révélée très généreuse, plus généreuse que la moyenne. Et ses autres courbes était plus que aguichante.

Kisoi attendit qu'un garçon de café en uniforme très classique noir et blanc sorte afin de passer la commande. Le garçon faisait une trentaine d'année, il était peut être un poil moins grand que Kisoi, et il portait un plateau en plastique avec la pub pour une marque de Saké.

"Sil vous plait, Monsieur?"
Garçon de café: "Bonsoir, que puis je vous servir."
"Pour moi ça sera euh... un été indien, et pour la demoisselle, ej la laisse décidé."

Kisoi sourit à l'attention de Mio. Son regard d'ébène été réellement captivant, et ses cheveux faisait ressortir cette impression. C'était assez indescriptible... Mais ce qui était sur c'est que la compagnie de la jeune fille était agréable et plaisante et sa voix, ni trop grave, ni trop aiguë était d'une douceur divine pour les oreilles.

Il en fallait peu pour faire rougir ce jeune homme. Mais comme le rouge lui allait assez bien, Mio eut un petit sourire attendri en le suivant jusqu'à la terrasse. Le temps était parfait pour rester dehors, au lieu de se mêler à la chaleur étouffante de l'intérieur. Au moins sur la terrasse, il y aurait l'illusion de profiter d'un semblant d'air pur.

Elle pris ses aises, posant la veste de Kisoi sur le dossier de la chaise en trop. Elle s'installa sur une autre, posant son sac au sol, sous ses jambes pour que Kisoi puisse poser son casque sans se soucier du reste. Et puis elle préférait rester en contact avec son sac, et surtout avec son précieux contenu. La remarque du jeune homme la fit sourire. Heureusement qu'il restait des gens encore éduqués finalement. les bonnes manières se perdaient à tel point qu'un garçon poli pouvait presque passer pour un extra-terrestre.

Une fois assise, elle croisa les jambes, posa les mains sur la table, légèrement penchée vers Kisoi pour être certaine de bien l'entendre dans le brouhaha des conversations, des rires, des cris hystériques qui fusaient entre la terrasse et la rue. Elle se reporta finalement sur le serveur, en lui faisant un charmant sourire. Le pauvre, ce genre de boulot était souvent ingrat. Il méritait bien un sourire, non?

"Un Kitty pour moi je vous prie."

ça devait bien faire une bonne semaine que Mio n'était pas sortie prendre un verre. Pas bien longtemps finalement, mais la dernière fois ne comptait pas vraiment, c'était juste pour fêter... En fait elle ne se rappelle plus vraiment. Elle avait dû boire plus qu'elle ne le pensait. Enfin peu importe, ce soir, c'était différent.

"Kisoi? Tu viens d'où en fait? Excuse-moi si c'est indiscret, mais je suis très curieuse."

Il faut dire qu'il n'avait pas entièrement la tête d'un japonais, Un petit quelque chose du sud, mais d'où précisément? Elle n'en avait pas la moindre idée. Et puis puisqu'ils étaient bien installés sur cette terrasse, elle comptait bien prendre la peine d'en savoir plus sur celui qui a failli lui rouler dessus en moto.

Le garçon de café étant repartis , avec les deux commande Mio-san lança la conversation.

"Kisoi? Tu viens d'où en fait? Excuse-moi si c'est indiscret, mais je suis très curieuse."

Il est vrai que Kisoi n'est pas du japon enfin pas directement. Il réfléchit un peu avant de répondre.

"Non c'est bon ce n'est pas indiscret... Hé bien euh je vais faire la version courte je ne voudrais pas trop t'ennuyer avec ça" Kisoi sourit, puis il poursuivit. En fait mes origines viennent de mon grand père paternel qui après le deuxième guerre mondial c'est retrouver au Etat-Unis. Il s'était fait prendre, par les GI. Enfin bref étant déshonoré, il décida d'essayer de refaire ça vie au pays du rêves américain. Il rencontra donc ma grand mère paternel d'où naquis mon père dans la région Californienne. Il rencontra ma mère au nouveau Mexique, et il se marièrent ils m'eurent moi. Donc en résumé, Je viens du Sud-Ouest des States, j'ai des origine Américaine/Japonnaise/Hispanique. Ce qui fait que je parle à peu près 3 langue certaines plus que les autres. Il sourit à Mio Ah voila les boissons.
Garçon de café : "Un kitty pour la demoiselle et un été indien pour le jeune homme.
Arrigato. Et donc je suis revenu au japon pour connaitre la parti de mes origines que je connait le moins. Voilà. Et toi, tu es de cette région, tu travaille dans le coin? Si c'est pas indiscret.

Kisoi sourit généreusement au visage si angélique de sa nouvelle rencontre. Si les ange avait un visage ça serait surement le siens et si les sirene existait, elle aurai surement son corps. Kisoi la regardait attentivement et l'écoutait, content. Mais néanmoins, il restait sur ses garde pour le moment non envers Mio mais envers ce qui s'était passé il y a déjà de cela uen semaine.

Kisoi attrapa son cocktail sans alcool vaut mieux s'il veut rentré, car il n'y a pas de stabilisateur sur une moto. Et il sirota un petit peu ce dernier. En attendant que Mio réponde à son tour.

Oulà. ça en faisait des origines. Mio resta silencieuse, juste le temps d'assimiler entièrement toutes les nouvelles infos données par Kisoi. Il avait donc bien un côté latin, en revanche elle n'avait pas du tout imaginé des origines américaines. Plutôt européennes. Après tout, les seuls américains qu'elle avait connu jusqu'à maintenant étaient les étudiants pervers en échange linguistique. Il y en avait au moins un pour remonter l'honneur américain. Dommage que le serveur soit venu interrompre, même un court instant, le récit de Kisoi. Elle le remercia tout de même pour avoir apporté la commande aussi rapidement pour ensuite se reporter pleinement sur Kisoi.

"Je suis épatée! Trois langues, c'est énorme. Rares sont les personnes qui peuvent en parler autant, surtout couramment."

Bon, elle avait l'anglais à son actif, études oblige, un peu de latin et d'allemand pour certains articles nécessaires à ses recherches dans le cadre universitaire, mais ça s'arrêtait à ça. Elle pouvait les parler, mais n'en avait jamais eu la pleine utilité, du moins jusqu'à maintenant.
Puis il lui retourna la question. Hélas pour elle, son passé n'a rien d'aussi palpitant.

"Oui, je suis née et j'ai grandi à Tokyo, principalement en banlieu. Mais j'ai emménagé à Shinjuku pour être plus près de l'université. Je suis informaticienne à temps partiel, pour payer les études."

Voilà qui résumait bien l'idée principale sans rien trahir de ses réelles activités.

"Et toi, tu as trouvé un boulot ici? Je sais que la plupart des gens rechignent à employé un gaijin, même avec des origines japonaises. J'espère que ça ne t'a pas posé trop de problème."

Enfin rien n'était moins sûr. Beaucoup d'étrangers s'en prenaient plein les dents, il fallait dire que les préjugés étaient tenaces. Même Mio avait certains préjugés, surtout sur les étudiants américains. Mais Kisoi la faisait changer d'avis sur le sujet. Si ça se trouve, lui aussi était étudiant, dans une autre université.

Kisoi était heureux, il était tombé sur une japonaise tout ce qui a de plus traditionnelle et normale. Enfin pour lui c'était génial pour les autres... oh et puis il s'enfoutait.

"Oui en fait j'ai trouver du boulot juste avant qu'on ce rencontre. Je revenait du morbide angel. Je vais y être serveur en attendant, de trouver mieux ou d'évoluer. on sais jamais. Ça n'a pas était facile de trouvait mais bon maintenant c'est cool je peux destresser."Kisoi sourit, puis repritJ'ai arrêté mais études, il y a déjà un petit moment. J'ai effectué 2 ans dans l'armée pour pouvoir venir ici. Et maintenant je suis là à prendre un verre avec une ravissante jeune fille d'une compagnie exceptionnellement agréable, heureusement que j'ai manqué de t'écraser.

Kisoi sourit, son compliment étant destiné à la faire rougir elle aussi un peu. Un compliment et toujours bienvenu et il fait toujours plaisir. Mais y avait il été un peu fort, kisoi se demandait aussi quelque chose d'autre avec aucun rapport avec le sujet précédent.

Mais que faisait tu au campus à une heure pareil? si ce n'est pas indiscret biensûr. Les cours finissent bien vers 18-19h maximum? non, enfin d'après les information, que j'ai.

Kisoi la regardait il aimait l'écouter parlai, il la trouver trop craquant et attachante. Ils entait qu'un bon courant passer entre eux. Ce n'était pas spécialement descriptible ni vraiment perceptible, cela tenait plus de l'intuition.

Kisoi aimait quand elle passait la main dans ses cheveux soyeux, les néon de L'izakya donner l'impression de champs de blé s'étant dans à perte de vue. cela rappeler à Kisoi Les couleurs du nouveau mexique. Si agréable est chaleureuse. Et les yeux de Mio lui rappelait les nuit noire est étoilé de chez son grand père Sancho.

Tous sur cette parfait étrangère à son pays de naissance lui rappelait son passé d'un manière ou d'une autre. Cela lui rappelait essentiellement de bon souvenir, étonnant comment le cerveau peu vous garder uniquement cela et pas les autres.

L'effet fut réussi. Même si Mio semblait parfaitement maîtresse de ses réactions jusque-là, une légère couleur rosée vint teinter ses joues. Cependant, elle reprit assez rapidement contenance. Même si c'était joliment dit, elle préférait qu'on évite d'essayer de l'écraser pour faire sa connaissance. C'est un petit peu brutal comme entrée en matière. Elle trouvait tout de même dommage qu'il ait arrêté ses études, surtout pour l'armée. Bon, l'armée c'était bien, elle en connaissait d'ailleurs un sacré rayon sur le sujet à cause de son père, mais c'était aussi ce qui lui avait valu de longues semaines seule dans la petite maison familiale quand elle aurait préféré que son paternel soit là au lieu de se noyer dans le travail pour oublier les mauvais souvenirs.

En revanche, elle était étonnée que Kisoi connaisse les horaires généraux des cours. Ce n'était pas fréquent, surtout pour un non-étudiant. Déjà que les étudiants eux-mêmes ne sont même pas tous d'accord sur les horaires effectifs... Enfin bon. Les mains de Mio entourèrent son verre et elle répondit, le plus naturellement du monde.

"Mon club organisait une réunion ce soir, du coup je suis restée après les cours."

Tout s'expliquait. Bon, elle traînait souvent sur le campus après les cours, et pas toujours pour des réunions. Mais cette fois-ci ça avait été le cas. Dire qu'au départ elle avait hésité à y aller. Maintenant elle ne regrettait pas vraiment, il y avait eu Kisoi. Et même s'il avait manqué de l'écraser, il lui avait peut-être sauvé la vie en l'emmenant à moto. On sait jamais, avec les pervers qui se promènent la nuit en espérant coincer une petite étudiante.

"Normalement il y a du monde sur le campus, même tard après les cours, mais en ce moment, il y a énormément de travaux à rendre, alors les étudiants désertent un petit peu les lieux publiques."

Elle releva les yeux pour venir fixer Kisoi, un air mi-curieuse, mi charmante sur le visage.

"Tu n'es plus étudiant, mais pourtant tu te promène vers le campus. C'est parce que la route y est agréable ou tu avais une destination précise?"

Il fallait dire que sans raison particulière, les non-initiés ne passaient pas forcément par le campus. Certaines personnes évitaient même cet endroit plein de jeunes délinquants potentiels. Les études ne forment pas que des personnes bien intentionnées, après tout.

Les yeux de Mio s'ancrèrent dans le regard de Kisoi, c'était comme une prise à la qu'elle on ne peut échapper une réel emprise même. Ce regard exprimer un charme assuré et une curiosité avéré.

"Tu n'es plus étudiant, mais pourtant tu te promène vers le campus. C'est parce que la route y est agréable ou tu avais une destination précise?"

Kisoi répondit tout naturellement sans même réfléchir.
"Je ne voulais pas rentrer chez moi de suite donc je me suis dit que je pourrais faire un tour avant de rentrer. Et je me suis dit qu'à cette heure le campus aurait était désert donc j'aurai pu rouler tranquille et faire chauffer la gomme. Mais visiblement c'est aux heures tardive que sortent les plus belle fille du campus."Kisoi regarda Mio pour voir sa réaction puis il changea de sujet."Bien, levons notre verre à notre rencontre."

Kisoi leva son verre et trinqua avec la jeune fille, puis il descendit un peu son cocktail. Puis Kisoi réalisa qu'il monopolisait la parole. C'est réponse était longue alors que son invitée parlait peu.

"Gomen, je monopolise la parole, tu veux bien me parler un peu de toi, ce que tu aime ce que tu fait ou voudrais faire je sais pas."

Dans la foule qui passait Kisoi cru reconnaitre une personne qu'il avait récemment corrigé, pour avoir forcé sur la bouteille et l'avoir voulu disons l'ennuyer et surtout manqué de respect. Apparremment la personne fixa Kisoi avant de continuer son chemin. Les poils de Kisoi se hérissèrent, non pas qu'il avait froid mais plutôt qu'il était nerveux, si c'était bien lui et qu'il revenait avec des renforts...
Kisoi imaginait le pire, lui personnellement s'enfoutait, il avait déjà coller une branler à ce con, qui était ivre certes, mais qu'il l'avait chercher. Donc ce battre contre d'autre étudiant ne le déranger pas. Mais le fait que Mio soit là rendait cela plus compliquer. Mais comment pouvait-il la protéger? S'il devait envenir aux mains, comment réagirai elle? Kisoi essayait de ne rien faire transparaitre de sa tension intérieur à la jeune femme.

Il lui adressa d'ailleurs un sourire charmeur, puis il essaya tout de même de se détendre, ce n'était pas tout les jours que l'on pouvait boire un verre avec un canon comme ça. De plus extrêmement gentille et agréable.

Il n'arrêtait pas de la fixer. Finalement c'était pas plus mal, elle préférait ce genre de comportement à celui plus tordu de la plupart des garçons étrangers. Tant qu'il fixait ses yeux et n'allait pas plus bas, il faisait preuve de pas mal de volonté. Ou alors il y avait autre chose. Donc sa venue vers le campus n'était que le fruit du hasard. Pourquoi pas. Après tout, il disait probablement la vérité, sinon il n'aurait pas répondu aussi vite. Et puis même s'il avait menti, elle n'avait pas à savoir ce genre de détail. Peut-être qu'elle est un peu trop curieuse finalement.

Elle ne fit que baisser les yeux après la nouvelle flatterie lancée par Kisoi. Il voulait juste la faire rougir? Non, sans doute pas. Mio savait très bien ce que la plupart des gens ont en tête quand ils disent des choses dans ce genre. Pourtant ça ne lui posait aucun problème, puisque ça ne mènerait sans doute nulle part.

Elle releva les yeux, pour trinquer avec lui, un nouveau sourire apparaissant sur ses lèvres. Cette rencontre même hasardeuse, elle l'appréciait de plus en plus. Elle prit une gorgée de son cocktail, pour le reposer devant elle tandis qu'il reprenait la parole. Il croyait monopoliser la conversation? Pas vraiment en fait. Elle avait dû parler tout autant que lui jusqu'à maintenant.

L'ennui, c'était qu'il lui posait une question tellement vague qu'elle ne savait pas vraiment par quoi commencer. De fait, elle n'aimait pas trop parler de ses goûts qui lui valait vite l'indifférence. Ce qu'elle faisait, elle ne pourrait se limiter qu'à ses études, le reste ne faisant pas vraiment parti des choses légales. Quant à ce qu'elle voudrait faire, alors là c'était une bonne question! Bon, si elle ne se décidait pas d'ici à la fin de ses études, elle aurait toujours une porte de sortie.

"Et bien... Je suis en quatrième année et biologie et chimie."

Elle constata qu'il regardait ailleurs, très rapidement mais il lui semblait que quelque chose changeait, un peu comme si Kisoi devenait un peu plus nerveux. Elle aussi dévia sur la foule, ses yeux passant avec une rapidité fulgurante sur les personnes les plus proches. Il y avait de tout, du simple passant au dealer sans oublier peut-être un ou deux yakuzas. Les menaces pouvaient être nombreuses de de n'importe quelle sorte. Mais l'air de rien, elle se reporta sur le jeune homme. Après tout elle n'avait rien trouver de particulièrement menaçant, même si elle était habituée à reconnaître certains types de personnes. Il aurait pu simplement avoir vu passer un flic, et ça, ça rendait nerveux n'importe qui.

Elle préféra ne pas lui poser de question, et si ça se trouve, peut-être qu'il n'aurait pas remarqué qu'elle avait suivit son regard. Où s'il l'avait remarqué, il ferait quand même comme si de rien n'était, du moins c'est ce qu'elle pensait. Alors elle continua la conversation, le plus naturellement du monde.

"Et après l'université... Je ne sais pas encore. Peut-être que j'irai travailler pour l'armée, ou pour un laboratoire, on verra."

Il lui souriait de nouveau, l'air de rien. Elle se faisait peut-être des films après tout.

Kisoi vit vite fait que Mio-san avait suivit son regard, il espérai seulement que elle ne le questionnerai pas, ce qu'elle fit. Kisoi continuait de sourire sincèrement
"eh bien, ça promet docteur"

Kisoi dit cela car les année d'étude si longue ce sanctionne par un doctorat. Le truc trop long pour Kisoi qui préféra arrêter les études. En effet pas patient pour ce genre de truc Kisoi voulais vraiment partir à L"Aventure", pour le coup c'était réussi car il était dans un pays qu'il connaissait depuis peu. Et discutait maintenant avec une étrangère pas si étrange finallement puis qu'elle s'appel Mio qu'elle es tétudiante gentille belle et adorable. Jusque là tout aller bien, si on exclut ses débuts dans la ville il y a de cela une semaine.

"Mais ça consiste en quoi la biologie chimie? c'est pas pour faire des monstres comme dans les film au moins." Kisoi joué la comédie l'air effaré. Il aimait joué la comédie cela l'amusait. Et puis c'était le meilleur moyen de tester les gens. Et surtout c'est le seul moyen que trouva Kisoi pour détendre un peu tout ça.

Soudain le même mec réapparu deux fois et avec d'autre personne à ses côtés. Le mec en question était avec d'environ la tailel a Kisoi plus fin et l'aire plus rachitique. Il était blond. Le deuxième Kisoi le reconnu c'est le mec avec qu'il ce battait, un type d'une vingtaine d'année. Apparemment ce dernier avait encore le bras en écharpe, pas étonnant vu ce que Kisoi lui avait mit... Mais ils étaient accompagné par environ cinq voir six individu d'un style plutôt lambda.
Kisoi était en alerte.

Mais il le cacher très bien pour le moment à Mio-San. Vraiment être un Gaijin c'est pas génial tout les jours.

[Pas de problème! ^^]

Pour le moment, Mio n'avait plus qu'une année pour obtenir le master. Il ne lui serait pas difficile de trouver un professeur pour se lancer dans un doctorat, d'ailleurs elle était déjà inscrite pour cette possibilité. Seulement les doctorats se font en cours d'emploi pour la plupart, et il lui faudrait encore savoir où et sur quoi s'orienter. La dernière proposition en date trônait parmi son courrier, quand son père lui avait envoyé un dossier sur la section des armes chimiques de l'armée. Mais elle hésitait encore. Mio préférait la finesse aux armes de destruction massives, question de feeling. Pour le moment, sa situation d'étudiante naïve lui convenait bien.

Pourtant la remarque de Kisoi la fit rire. Des monstres, ça dépendait du point de vue. Les expériences étaient encore autorisées sur les animaux et ldes choses un peu farfelues qui traînaient dans les labos auraient pu faire penser à ce genre de film. Certains jouaient avec les gênes pour créer des croisement innattendus comme des rats sans poils ou des souris gonflées comme des body-builders. C'est fou tout ce qu'on peut faire avec du matériel adapté et des autorisations de l'état! Mais Mio ne s'occupait pas vraiment des mammifères.

"Si les monstres ne t'effraient pas trop, je te ferais visiter les sous-sols des laboratoires en douce une fois."

Elle avait prit un air faussement inquiétant, histoire de poursuivre le petit jeu. Puis elle redevint sérieuse, du moins pour un temps.

"On peut faire tout et n'importe quoi dans ce domaine. De la création de médicaments à celle d'armes biologiques. Mais pour le moment, je fais des travaux de recherche sur des antidotes efficaces contre les venins, qu'il s'agisse de serpents, de scorpions ou d'araignées. C'est un peu ennuyeux, mais au moins ça pourra être utile à la population si je trouve quelque chose de concluant."

Le seul problème rencontré, c'était la durée de conservation des antidotes. Certains coûtaient chers à la fabrications et ne duraient que quelques jours, donc pas pratiques du tout. La plupart des hôpitaux, même au Japon, n'étaient pas correctement équipés et même si les décès étaient rares, beaucoup de gens pouvaient perdre un membre, finir dans une chaise roulante, ou même à l'état de légume après une simple morsure. Les venins sont vraiment des saletés. Mais ce n'était pas tout à fait le sujet de conversation et de fait, elle aurait vite ennuyé Kisoi avec ce genre de discours.

Par contre des gens semblaient maintenant se regrouper pas très loin, et par curiosité, Mio leur jeta un coup d'oeil. Une partie d'entre eux regardaient dans leur direction avec un peu trop d'insistance à son goût. Elle ne les connaissait pas du tout. Finalement elle se reporta sur Kisoi, l'air interrogateur.

"Tu les connais? Ils n'arrêtent pas de regarder par ici."

Et elle doutait que ce soit pour ses beaux yeux d'ailleurs. Ou peut-être surveillaient-ils quelque chose d'autre sur la terrasse. Pour le moment, Mio ne paraissait pas inquiète du tout. Mais sous la table, elle avait décroisé les jambes et faisait glisser discrètement son sac pour l'avoir à portée de main.

"Si les monstres ne t'effraient pas trop, je te ferais visiter les sous-sols des laboratoires en douce une fois."

Mio rentrait dans le jeu de Kisoi, puis lui expliqua brièvement et clairement qu'elle était les possibilités quasi infini de se domaine. du moment qu'on avait tous les ingrédients pour faire la recette.
Puis Mio expliqua ce qu'elle travailler essentiellement, les antidotes aux venins. Un passe temps très utile dirons nous d'un air détaché. Mais au combien essentiel pour avancer.

Mais c'est génial dommage que je soit assez nul en mathématique.

Kisoi lui sourit, les seuls math qu'il savait apliqué était ceux pour savoir s'il ce faisait enflé ou non au cours d'une affaire et combien d'ennemi ou d'adversaire il aurai. Pour lui ceci composait ses math essentiel.

Puis évidement le groupe de baka ranger qui était derrière Kisoi était tellement discret que même Mio les remarqua.

"Tu les connais? Ils n'arrêtent pas de regarder par ici."
Kisoi se retourna et vit que les zigotos approchés doucement mais dangereusement.
Disons qu'il mon manquait de respect lorsque je suis arrivé dans ce quartier, il était bourré et dans leur bagarre je me suis pris un coup perdu. Et de fils en aiguie j’en est étaler un et l’autre il a le bras en écharpe, parce que je lui ai démit l’épaule… Oh ne t’inquiète pas je suis très gentil avec les filles, disons qu’il mon juste chercher, donc c’était légitime.

Kisoi essayer de se justifié, on en sais jamais si Moi était pacifiste ou qu’elle n’aimait pas la violence gratuite cela aurai paru mauvais genre. Kisoi sentais que ça aller dégénéré, et sans plus tardé, il ny avait plus qu’une quinzaine de mètres qui les séparais.

Gomen, mais je crois que ils n’ont pas apprécié ma leçon de moral. Je crains que nous devions changer d’air… ou pas.

Le temps que Kisoi expose à peu près la situation et qui propose une idée, ils les avaient déjà encerclé.
D’un point de vu militaire, il n’y a rien de pire que d’être encerclé. D’un point de vu purement instinctif et brute, cette situation rend complètement fou. Aucune échappatoire possible à moins de savoir voler.
Mais Kisoi avait déjà connu ça en temps que tireur d’élite dans son passé à l’armée. Mais le terrain ce prêtait pour se dérobé, se dissimulé et éradiqué ses ennemis. Là c’était différent. En pleine ville, avec de nombreuses personnes qui ne bougeront sûrement pas le petit doigt pour intervenir.

Kisoi descendit son cocktail comme si cela était une potion magique ou la dernière chose d’agréable qu’il aurai pu faire. Bien qu’une autre action lui soit passée par la tête. Il enfila instinctivement sa veste et ses gants qui possédé des protections. Cela le protégerai des coups et renforcerai les siens.

Il fit genre qu’ils allaient partir, il s’adressa à Moi pour qu’elle rentre dans le jeu et faire style d’ignoré ceux qui étaient là jusqu’au moment fatidique.
Tu viens chérie, on va être en retard pour la séance du film que tu voulais voir.

Kisoi commençait donc à récupérer son casque en attendant la réaction de Moi.

Dans quoi s'était-elle embarquée encore? Bien sûr qu'elle détestait la violence gratuite, surtout parce que soit quand on tape, on le fait assez bien pour que l'adversaire, même avec des potes, n'ose pas ramener sa poire, soit un ne tape pas du tout. Là, il avait fait assez mal pour en blesser un assez sérieusement, mais il aurait dû y aller plus fort pour ne plus être déranger. Une simple question d'équation logique: quelques semaines à l'hôpital= j'veux plus m'battre. Ici, c'était râté.

Pendant l'explication un peu bancale de Kisoi, son regard passait sur chacun des petits malins qui se rapprochaient pour les encerclés. ça non plus, ce n'était vraiment pas l'idéal. Avec un peu de chance, la baston pourrait être évitée mais elle en doutait. On n'encercle pas quelqu'un sans avoir l'intention ferme de lui faire quelques chose. Elle prit son verre, but quelques gorgées de plus. Quel dommage, elle n'aurait même pas le temps de finir convenablement son verre.

Changer d'air était une bonne idée, surtout vu les circonstances. Mais encore faudrait-il qu'ils les laissent s'éloigner et ça... D'un point de vu purement mathématique, les possibilités étaient proches de zéro. En voyant Kisoi enfiler ses gants, elle se pencha pour prendre son sac et le poser sur ses genoux, jusqu'à-ce qu'il ait dans l'idée d'essayer de s'en aller l'air de rien.

Elle doutait que ce soit efficace, mais bon, ça ne coûtait rien d'essayer. En se relevant, une de ses mains glissa contre la fermeture de son sac qu'elle ouvrit discrètement, puis elle passa la lanière sur son épaule, après avoir écarté d'un mouvement délicat ses boucles blondes.

"Heureusement que tu surveille l'heure, je n'aurais pas voulu râter cette séance."

Et heureusement qu'elle était relativement bonne comédienne. Mais ça ne suffira sans doute pas. Histoire d'avoir l'air crédible, elle contourna la table et alla prendre le bras de Kisoi.
L'un des types lorgna sur elle, sans trop se gêner, ce qui en revanche gênait beaucoup Mio. Elle se pencha, murmurant à peine pour Kisoi.

"J'habite trois ruelles plus loin. Tu penses qu'en courant vite on pourra s'y réfugier?"

Mouais, encore faudrait-il pouvoir piquer un sprint. Kisoi y arriverait, mais elle en bottes à talon, y'avait peu de chance. Enfin bon, ce n'était pas après elle qu'ils en avait, du coup elle n'aurait peut-être même pas besoin de courir.

Mio joue la comédie à la perfection, soit elle était faite pour ça soit le courant passé vraiment bien entre eux. Puis Mio pris le bras de Kisoi et se pencha vers lui et lui murmura :

"J'habite trois ruelles plus loin. Tu penses qu'en courant vite on pourra s'y réfugier?"

Pour kisoi qui courait comme il respirait cela n'était pas vraiment le souci, mais quand il regarda Mio il se rendit compte que en robe assez moulant et en botte elle n'irai pas bien loin, et la situation resterai inchangé. Kisoi murmura à son tour.

"Non, tu ne pourras pas courir, sans vouloir t'offenser. prends les clé de ma moto, met les et tourne du côté droit normalement la jauge d'essence devrai bouger. Là à mon signale appuie sur le bouton rouge sur la droite sur le guidon. Kisoi mit discrètement les clé dans la poche du sac de Mio. "Tu peu me prendre ça auss, jJe te fait confiance." Kisoi lui confia son casque et embrassa Mio sur la joue.

Kisoi lacha volontairement Mio quelque seconde. Puis Kisoi se tapa la tête.

"Je suis bête j'ai oublié de payer."

Vraiment qui aurai l'idée de payé dans ces moment là. Mais en tout cas la manœuvre de Kisoi avait marcher, les gars ne s'était évidement focalisé que sur lui, laissant ainsi le champ libre à Mio.

Kisoi fit mine de sortir son porte-feuille. Mais les autres était déjà sur lui d'abord celui en écharpe, les autres n'était pas aussi près.

Tu te souviens de moi, Gaijin.

Kisoi se retourna, c'était le mec en écharpe qui lui parlait, avec l'autre juste à côté.

"Euh, laisse moi chercher, ... Non.
Je vois... il faut que je te raffraichisse la mémoire!

Le minable le frappa par suprise dans le ventre, mais Kisoi eu un peu plus de chance que de réflexe. Il avait contracté ses muscles juste à temps encaissant assez bien le choc. Mais le faisant souffrir quelque peu.

"Ah si tu es le minable que j'ai dérouillé parce qu'il n'a aucun respect pour autrui ni pour la politesse d'ailleurs."
"Baka Yaro!!"

L'individu voulu le frapper encore une fois mais l'effet de surprise n'était plus là pour le couvrir et Kisoi arrêta son poing tout en l'esquivant. Il lui refit la même clé et lui démit l'autre bras. Le mec à terre commençait à beuglé comme un veau à l'abatoire et à insulté la famille à Kisoi et sa mère en particulier.

"AH ! Batard, fils de PUTE!!!"

Chose avec laquelle Kisoi n'aimait pas que l'on plaisante. Kisoi eu a peine le temps de lui mettre un coup de pied dans les côtes et de lui savater la gueule pour cette affront que deux autres était sur lui. Kisoi avait de la chance, il était tous les deux de front. Ce qui montrait un manque de coordination flagrant, c'était là sa chance. Il prit une bouteille qui trainait sur une table juste à côté et fracassa cette dernière sur le crâne de l'une deux. Le blondinet et un autre vinrent en renfort. Kisoi frappa au visage l'une d'eux avec le tesson de bouteille, un peu de sang commençait à perler, coulant dans ses yeux et l'aveuglant momentanément le malheureux. Le deuxième eu le droit à un coup de savate bien placé.
Kisoi finit le bondinet en lui mettant un coup de poing avec la coque du gant qu'il portait, sous le choc, il entendit quelque chose craquer, ce n'était pas ses os heureusement, et le blondinet s'écroula... à mon avis celui là aurai mal quand il se réveillerai.
A la vue de cette étalage de force, les autres qui n'avait pas attaquer car trop couard et poltron pour une part avait déguerpit et les autres restaient là sans réagir.
Kisoi n'attendit pas qu'il réagisse, quelque peu essoufflés Kisoi commença à courir en direction de Mio et de sa moto et cria à plein poumon.

"MIIIOOO, VAS Y!!!"

Bien sûr qu'elle ne pourrait pas courir. Mais ce n'était pas elle qui avait des ennuis. Avec un peu de chance, ils n'auraient même pas pensé à elle et auraient bêtement couru derrière Kisoi.
C'est comme ça un type, quand ça a la vengeance en tête, ça ne réfléchit plus de manière logique. Elle l'écouta pourtant attentivement. Préparer la moto ne lui paraissait pas bien difficile, après tout elle savait comment ça fonctionnait, du moins en théorie.
Pour la pratique, c'était une autre histoire. Elle le vit du coin de l'oeil glisser ses clés dans son sac et elle fit mine de rien, toujours sans trop de problème, pour ensuite prendre le casque qu'il lui laissait. Jouant le jeu, elle le laissa faire demi-tour et quitta la terrasse pour aller sur la parking.

A mi-chemin, elle se retourna pour jeter un oeil. Déjà Kisoi était coincé entre deux types. Elle n'avait pas eu de problèmes pour sortir du cercle formé. Ils n'auraient pas la moindre intention de s'en prendre à elle. Tant mieux, ça lui laisserait du temps pour agir.
Comme la première fois, elle passa la lanière de son sac par-dessus la tête pour bien le maintenir, puis elle enjamba, avec plus de facilité cette fois, la moto. Elle n'eut pas de problème pour planter la clé dans le démarreur et la faire pivoter. Somme toute, démarrer une moto serait plutôt facile.

Le hurlement du type jeté au sol fit se retourner Mio. Apparemment Kisoi avait déjà prit un coup et les hostilités ne faisaient que commencer.Trop difficile de rester immobile. Elle bascula avec la moto, ses mains agrippées au guidon, le casque pendant à son avant bras.
La moto était plus lourde qu'elle ne l'aurait pensé et elle perdit un instant l'équilibre avant de se stabiliser. D'un coup sec du pied, elle releva la béquille et lança le moteur, mis un instant les gaz en enclenchant la première vitesse d'un mouvement de cheville. Elle braqua, et exécuta un demi-tour avec une rapidité et une précision suffisemment impressionnante.
La chance du débutant. Elle relâcha le frein, fit pivoter la poignée droite et avança en direction de la terrasse pour ensuite freiner de nouveau, faisant dans son mouvement tourner la moto pour la présenter de côté devant les premières tables.

Kisoi venait d'hurler, mais la moto était déjà prête et plus proche de lui qui n'aurait pu l'espérer. Mio plaça la moto au point mort et envoya le casque en direction du jeune homme en criant...

"Attrape!!"

Elle lança le casque dans sa direction, pour qu'il ne perde pas de temps et, posant ses mains sur la selle, elle se fit glisser plus en arrière pour laisser la place libre à Kisoi. Il n'aurait plus qu'à bondir et foncer, tout était plus que prêt.

Kisoi n'avait pas vu les manoeuvre de Mio mais ce qui était sur c'est qu'elle était moins loin que prévu. D'ailleurs pour décamper plus vite elle lui avait envoyé le casque

"Attrape!!"
"Merci"

Kisoi saisi le casque au vol l'enfila et sauta sur sa Kawa. Il tourna brièvement deux fois la poignée des gaz pour réveiller le démon qui sommeiller dans ce moteur au combien démoniaque. Si pour venir la bête avait été dompter et paisible, maintenant que son proprio était dans la panade le monstre sortait ses griffes.

"Serre moi fort c'est un conseil !"

Le rugissement du moteur obligeait Kisoi à crier à tue tête. Trois des poltrons se risquèrent quand même à essayer de barrer le chemin à nos deux protagonistes. Il était à une quinzaine de mètres, amplement suffisant pour ce que Kisoi prévoyait de faire.

"A cheval Cow boy!!!"

Kisoi passa la première, du bout du pied, ce soir la boite avait décider d'être sensible et la moto à l'écoute de Kisoi. Il fit ronfler le moteur et parti directement en roue arrière, incliné à 45° Mio-san avait intérêt à ce cramponner, l'accélération étant plus impressionnante que la vitesse décuplé pour le moment. Kisoi décida d'applique ce quoi il faisait quand il était encore chez lui avec son ancienne moto.
Il continua la roue sur une dizaine de mètre, puis il freina la roue arrière, ce qui remit sur ses deux roue la kawa, Puis à deux mètres des trois ahuri qui lui barraient la route, il bloqua la roue avant de manière à ce faire lever là roue arrière, puis par le biais d'un transfert de masse, il fit faire une rotation de cent quatre vingt degré à la moto. Pendant que le temps semblait comme suspendu, la Roue arrière vint fracasser la tête du premier qui n'a pas eu de chance ni le réflexe de se baisser. Et l'arc de cerclé d'écrit envoya le premier sur le deuxième et sur le troisième, entravant les deux dernier et laissant à Kisoi le soin de pouvoir s'enfuir tranquillement mais rapidement.

"Yaahh, baka"

Il klaxonnait afin de se frailler un chemin jusqu'à la rue principale. Une fois sur cette grand rue, il roula sans ce retourné laissant ses ennemi savourer leur défaite. Kisoi essorait littéralement la poignée de l'accélérateur. Différentes sirènes s'écoutait au loin, il ne fallait vraiment pas rester dans le quartier. Puis il décida de ce fondre dans les petite ruelle. Au cas où...
Kisoi pouvait parler au lieu de crier, le monstre s'étant assoupit le danger une fois passé.

"Dit moi, Mio-chan, cela te dérange t il si nous allons jusqu'à chez moi le temps que cela ce tasse dans le quartier? Alors?"

Kisoi avait maintenant ralenti l'allure.

Il n'avait pas besoin de le préciser Dès qu'il sauta sur la moto, Mio vint automatiquement serrer ses bras autour de lui. Vu l'urgence, elle imaginait bien qu'ils n'allaient pas partir en petite promenade pour personnes âgées. D'ailleurs elle serra nettement plus fort que la premières fois, s'agrippant du mieux qu'elle pouvait, et heureusement qu'elle l'avait fait.

Du coup, elle baissa la tête et s'arrangea du mieux possible pour que son poids ne vienne pas le gêner dans ses manoeuvre. Pendant un instant, elle allait bien penser qu'il finirait par rouler sur les petits enquiquineurs de service, mais au lieu de ça, les pauvres allaient déguster du pneus droit dans la figure. Pas de chance...

Et enfin ils arrivèrent sur la route principale. Mio, elle, se retourna, ces cheveux volant en tout sens. Certains essayaient de se relever, un autre allait rester dans les bras de Morphée encore quelques temps. Sur la terrasse, c'était devenu la bagarre générale, et les serveurs visibles essayaient de retenir les troubles-fête le temps que la police intervienne, ce qui n'allait pas tarder. Elle entendait les sirènes, et au loin, déjà les phares typiques de la police jetaient leurs reflets sur les immeubles. Ils étaient partis juste à temps.

Puis Kisoi tourna dans une petite ruelle et elle perdit complètement de vue le bar. Pourvu que sa tête à elle ne reste pas dans la mémoire des serveurs, ce serait dommage qu'elle n'ait plus d'endroit où aller. Mais ce qui l'intriguait le plus, c'était la hargne des agresseurs. Pour avoir autant envie de se venger, au point d'ameuter tous les copains, ça puait le yakuza.

Le moteur de la moto s'était calmé, elle elle pu entendre ce qu'il disait. Elle se retourna vers lui, ses bras toujours serrés, après tout, on ne sait jamais, vu la puissance de sa bécane.

"ça ne me dérange pas, je préfère aussi éviter de me retrouver chez les flics, surtout pour une bagarre."

Mio dans une salle d'interrogatoire... Trop peu pour elle! Enfin ce n'était pas la perspective d'avoir pour la première fois un casier judiciaire qui l'inquitait. Enfin si, avec un casier, elle serait fichée et ça pourrait nuire à sa carrière officieuse. Sans compter papounet qui risquait quand même un peu de tirer la tête en imaginant sa fille devenue délinquante alors que, pour une fois, elle n'y était pour rien.

Elle resta silencieuse quelques instants, puis finalement elle se redressa sensiblement pour se rapprocher de Kisoi, histoire ne de pas avoir besoin de hurler pour se faire clairement entendre.

"Kisoi? Tu voudrais bien m'apprendre à conduire une moto comme toi?"

Bah ouais, c'est clair qu'elle voudrait bien avoir ce genre de maîtrise.

Le voix de Mio-san était douce, mais assez forte pour que Kisoi entende.
"Kisoi? Tu voudrais bien m'apprendre à conduire une moto comme toi?"

*Lui apprendre...Oui mais pas avec la mienne de moto... elle est neuve enfin presque..., ouais mais Mio est si mignone et c'est un réel plaisir d'être avec elle.*
La compagnie de Mio-san étant très agréable, Kisoi était ravi de pouvoir partager ça avec elle. Et décida donc de bien vouloir lui apprendre quelque truc, malgré qu'il ne soit pas très bon professeur.

"Je sais pas faut voir... Il me faudra ton numéro et ton adresse, c'est mieux pour ce joindre si tu veux des cours. Et je te préviens je ne suis pas très pédagogue. En résumé ça veut dire oui."

Kisoi avait ouvert sa visière mi-fumé, à ses yeux on voyez qu'il souriait. Ils était presque arrivé, cinq petite minute plus tard, il était devant la pension Izumo. C'est ici que Kisoi avait réussi à avoir un pied à terre, avec garage évidement, plus discret pour planqué sa moto, à l'abri des regard et intempérie.

"Ah home, sweet home"

Kisoi ouvrit le garage et y gara précieusement son bijoux, au 1000cm cube. Il posa son casque au guidon, puis il referma le garage à clef. Il rejoignit Mio qui l'attendais devant la porte d'entré éclairer. Dommage que sa robe fut sombre sinon Kisoi aurai surement vu une belle ombre romaine.

Il lui ouvrit la porte et l'entraina dans la pension jusqu'à son appart.

=>pension Izumo => residence Kisoi Himura

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