Okane Iori ~tanjû no me~
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| Sujet: Sombres coeurs Mar 3 Mar - 16:44 | |
| Montréal, année 1998. Considérée comme la ville la plus attirante du Canada, elle a toujours été envahie de toutes parts par la populace. Pourtant si la ville ressemble à un Eldorado des temps moderne, peu se doute de ce qui se passe vraiment derrière ce masque enchanteur. Depuis maintenant 43 ans le pouvoir de la ville est partagé entre la pègre locale et un clan de vampire qui lui contrôle la ville depuis plus d’un siècle. Sans compter sur les nombreuses disparitions entachant la ville depuis peu. Personne ne sait qui se cache derrière tout cela, ni pourquoi. Mais il faut stopper cela et vite. - Spoiler:
Once opon a time …?Croyez-vous donc entrer dans un conte de fée en pénétrant ici ? Soit, mais vous m’en voyez navré. Car dorénavant vous pouvez vous attendre à tout, sauf à un conte de fée..
Montréal, année 1998. Cette année là ne s’annonçait guère différente des autres, ce ne serait qu’une année de débauche, de crimes et de meurtre en plus pour la ville. Depuis combien de temps cela durait ? A vrai dire personne ne s’en souvenait, ou ne voulait plus s’en souvenir. Ce n’était plus les grands-parents tout heureux qui allaient raconter leurs vieux souvenirs à leurs petits-enfants. Ces histoires là on ne les raconte pas, même si l’envie de donner des cauchemars aux petits enfants nous tiraille l’estomac. Et puis qu’est ce que cela changerait ? La ville était noirci jusqu’au fond de son âme, encore fallait-il qu’elle en ait une, et cela rien ni personne ne le changerait.
Mais peut-être désirez-vous comprendre ce qu’il se passe là-bas, non ? Très bien, laissez-moi éclairer votre lanterne de pauvres mortels.
La ville de Montréal a commencé à couler en 1871 exactement. Évidemment à l’époque personne ne s’était rendu compte de rien, nous autre désirions simplement tirés les ficelles dans l’ombre afin de nous assurer d’un garde-manger bien garni et par-dessus tout sûr. Ce fut chose aisée, du moins durant presque un siècle. Ou 84 ans, si le chiffre exacte vous importe quelque peu. Donc, en 1955, certainement attiré par les meurtres qui avaient augmenté d’un nombre plutôt important les dix dernières années.
Si vous me permettait une petite parenthèse, je dois dire qu’il nous a été bien difficile de contenir la rage, et surtout l’instinct meurtrier, de certains de nos confrères. La vermine attirant la vermine, nous avons ainsi été bien vite… débordés. Et il est plutôt compliqué de discipliner ces bêtes là, encore faut-il pouvoir mettre la main dessus à temps. Et hélas il n’y a pas eu que cette vermine là, cette dernière trainant petit à petit un autre parasite, qui aurait pu être anodin. Mais que voulez-vous les humains réservent parfois bien des surprises.
Nous voilâmes donc en 1955, date nous offrant donc un joli lot d’humains bien décidés à mettre le grappin sur la ville. Ah je me souviens encore combien cette nouvelle m’avait bien fait rire. C’était d’un comique. J’avais cependant omis qu’ils étaient tout de même plutôt nombreux et que nous avions plus gros problème à régler. Résultat des courses : pendant que nous nous occupions de nos confrères qui nous vidaient nos réserves un peu trop vite à notre goût, les humains eurent tout le loisir de s’installer et doucement mettre la main sur la ville. Oh pas assez pour nous inquiéter, mais tout de même. Il était déjà gênant de cohabiter avec des êtres plasmiques mais partager la ville avec des humains ! Inenvisageable à cette époque !
Pourtant, à force de tenter de nous en débarrasser d’eux de la manière la plus discrète qui soit nous avions eu force de constater que cette bande d’humains pouvait être fortement utile, notamment en occupant ce qu’il restait du côté des forces de l’ordre, et surtout les traqueurs qui ne savait plus où donner de la tête. Ce qui était plus que plaisant et intéressant pour nous. Je vous épargnerais par contre les négociations et autres broutilles qui suivirent, ce n’est pas important. Il vous suffit de savoir que depuis le pouvoir de la ville est divisé, d’une part sous le joug de nous autres Vampires et d’une autre par ces hommes, enfin tant qu’ils ne menaceront en rien notre garde-manger.
Et les translucides dans tout ça ? Bah de toute façon ils ne sont pas vraiment organisé en clan ni rien de cela et puis il ne me semble pas dangereux. De plus ce n’est pas moi qui s’occupe de ces bestioles là. L.L. 17 décembre 1997 @ By Aino Kalevala Pour Sombres Cœurs
- Spoiler:
Never Cry; Never ForgetExtrait du « Le Journal de Montréal » ; 7 janvier 1998
…C’est la 23ème personne à disparaître. Cela fait bientôt un mois que la police enquête sur cette affaire mais malgré le nombre élevé de disparu jamais aucun indice n’a été trouvé.
Rien non plus ne permet de créer un lien entre les victimes, bien qu’ils s’agissent plus fréquemment d’étudiants ou de lycéens d’autres sont de très jeunes enfants ou encore des vieillards. Erreur, élimination de gêneurs ou simplement un monstre s’en prenant simplement à ce qui lui tombe sous la main ? Absolument rien ne peut nous le dire.
Les autorités demandent donc de rester sous nos gardes à tout instant. De ne jamais sortir seul, de ne pas sortir la nuit et de ne pas trainer dans les lieux les plus dangereux de la ville…
Extrait du « Le Journal de Montréal » ; 13 janvier 1998
…Suite à la vague de disparition qui touche la ville depuis le 9 décembre 1997 et à la non-progression des autorités, il a donc été décidé qu’un couvre feu serait instauré pour le bien des citoyens et plus aucun lieu ne devra être ouvert après ce dernier. Nous vous rappelons que le couvre feu commence à 22 heures et ce jusqu’à nouvel ordre. Pour votre sécurité, nous vous conseillons de vous y tenir…
Des extraits parmi tant d’autres… Cette affaire m’inquiète, beaucoup, bien plus que tout ce que j’ai pu voir en tant d’années d’existence. Cela fait un moment que nous autres avions compris que les humains ne règleraient jamais le problème. Ils sont trop faibles, et ont une vision trop restreinte du monde qui les entoure. Ce n’est guère étonnant qu’ils n’aient jamais réussi à mettre la main sur le moindre indice, comme ils le disent.
Personnellement les affaires de disparitions ne m’ont jamais chagriné. Combien de jeunes enfants, de jeunes filles ne sont jamais rentrés à la maison parce qu’ils ont trainés là où ne le fallait pas ? Un de moins de temps à autre ce n’est pas grave. Et puis ça se multiplie tellement vite ces bêtes là quand on leur laisse le temps.
Mais cette fois. Je dois bien l’avouer cela ne me plaît absolument pas. Même nous, nous avons du mal à trouver la moindre trace du coupable. Nous ne sommes même pas sur qu’il s’agisse d’un membre de notre espèce, comme le pensent certains d’entre nous, ou s’il s’agit de quelque chose d’autre. Certes j’ai quelques doutes, mais rien ne me permet de les affirmer sans aucuns doutes. Je n’aime pas cela, vraiment pas. Il faut que cela cesse, et le plus tôt sera le mieux. Trop de personnes se sont volatilisés sans laisser la moindre trace et si ça continue comme cela, les gens fuiront la ville, ou pire, découvriront notre existence. Ils ont beau être stupides, on ne peut que se méfier d’eux. L.L. 16 janvier 1998 @ By Aino Kalevala Pour Sombres Cœurs
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