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 Saruwatari Kentaro | Life is Free, Death is Payback

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Saruwatari Kentaro
Fuyuu no Danshaku
Saruwatari Kentaro


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MessageSujet: Saruwatari Kentaro | Life is Free, Death is Payback   Saruwatari Kentaro | Life is Free, Death is Payback Icon_minitimeJeu 26 Mar - 19:06

(_.•*`¯`*•.º°**°ºOOº°**°º.•*`¯`*•._)
~ . o¤O0O¤o. ~
Sαяυωαтαяι Ķєитαяσ ~ . o¤O0O¤o. ~
~°*°•_'°'-.oOo} ¤ {oOo.-'°'_•*°*~



MusicPlaylist
Music Playlist at MixPod.com



    Ńαтισиαℓιтє : Japonaise pure, père de Tokyo, mère de Matsuyama.

    Čℓαи : Jumoku

    Ẳgє: 42 ans
    Mєтιєя : Wakagashira du clan Jumoku, sous le couvert habilement travaillé d’un bar Izakaya populaire servant également à diverses rencontres non officielles et trafics illégaux.
    Ỗяιєитαтισи Sєχυєℓℓє : Hétérosexuelle confirmée.

    Яαиg Sσυнαιтє : Fuyuu no Danshaku


~ . o¤O0O¤o. ~


°O°'. Đσѕѕιєя Ĵυ∂ι¢ιαιяє .’°O°


    - Menaces et séquestration : Dû à quantité insuffisante de preuves, dossier abandonné.
    - Blanchiment d’argent : Pièces à conviction disparues.
    - Immigration Illégale : Dossier Fermé (Pouvoir aux pots de vin)


~ . o¤O0O¤o. ~


°O°'. Đєѕ¢яιρтισи Рнуѕισℓσgιqυє .’°O°


    Comment venir à bout de décrire toutes les facettes du crime transposées dans un être pensant appartenant à la race imparfaite des humains? Il s’agit en effet là d’une tâche ardue pour ce qu’elle représente, étant donné la diversité possible. En effet, la tendance de l’être humain à adapter son apparence dans le but de faire transparaitre les émotions souhaitées à sa vue, n’a eu de cesse de se perfectionner au fil des saisons, au fil des années, au fil des siècles, même. Depuis toujours, l’être humain se crée des stéréotypes, des préjugés, des visions du monde qui deviennent automatiquement associés à certaines personnes et certains genres. Une chose inutile à savoir pour certains, un détail esthétique plus que crucial à la manière de vivre d’autres. À savoir les individus personnellement impliqués dans les sphères influentes du monde criminel. En effet, en œuvrant de façon illicite dans le monde moderne si sécurisé des dernières années, une apparence travaillée se trouve à être de mise. Or, que devrait-on considérer comme étant de mise de la part d’un lieutenant d’une famille influente de Yakuzas? Nombreuses sont toutes les choses pouvant jaillir de l’esprit d’un être pensant lorsqu’il s’agit de plusieurs types de personnes relativement stéréotypées en raison de certains liens à de simples mots les qualifiant pour faire d’eux une image qui ne reflètera souvent qu’une pâle chimère. Car depuis toujours, tous les esprits intelligents ont développé la faculté de produire un jugement personnel, individualiste, mais néanmoins aisément influencé par tout ce que ce même esprit pourrait juger comme étant plausible selon sa conception du monde et de l’espace. Beaucoup de simples termes ou expressions donnent naissance à une série sans fin de clichés qui n’auront souvent aucun mal à s’imprégner durablement dans les pensées des personnes leur accordant une importance suffisamment grande. Ainsi, qui pourra nier avoir certaines images fétiches lui venir en tête lorsqu’il est question d’évoquer une personne magnifique ou hideuse? Riche ou pauvre? Passant de la perfection incarnée aux verrues et furoncles, des haillons à la soie la plus fine flottant au gré du vent, les images se succèdent sans arrêt dans l’esprit d’une personne selon ce qu’elle juge être véridique. Or donc, que penser de la personne dont il est question ici bas? Assurément riche, un tel homme se devrait d’être doté d’une ressource pécuniaire des plus renforcées. En effet, quel clan digne de ce nom laisserait ses subordonnés directs sans moyens? Pour aller avec tout cela, un petit air guindé, pourtant transpirant une tête de mauvaise graine palpable et dont il ne faut rien faire d’autre que s’en méfier. Un regard cruel et sanguinaire, auquel on irait presque associer une paire de crocs alors que l’on imagine un pistolet haut de gamme pointée par une main gantée sur une tempe battante. Une jolie petite image si facilement associée au mot Yakuza, le tout à cause de quelques crétins qui calquaient effectivement leur façon de vivre sur le principe de l’abattage intensif.

    Ainsi donc, autant prendre les devants et sortir de la petite utopie ridicule que voici. Car bien que certains stéréotypes restent encore et toujours aussi collants que des sangsues affamées, ils ne sont en général que de pâles copies de la réalité telle qu’elle peut être vue en dehors des films hollywoodiens et des romans rêvant d’un monde de crime aussi noir que l’âme de la mort. Un nom reste ici à décrire de façon efficace, sous le pseudonyme de Kentaro. Que dire du Wakagashira des très estimés Jumoku, en effet? Eh bien, quitte à devoir passer sur la liste, commençons par l’habillement qui compose la stature de l’homme énigmatique dont il est question. Peu importe la distance et le lieu, le dénommé Kentaro est une personne qui n’a aucune difficulté à faire voir sa présence de façon évidente. Ce qui a bien évidemment mené à une démarche fort éloignée de toute forme de discrétion personnelle. La principale raison de cette notoriété ambiante se retrouve dans le fait que l’insensible fait montre d’une appartenance à un très restreint groupe d’individus japonais dotés d’une carrure dépassant la moyenne. En effet, du haut des deux mètres-trois qu’il présente en terme de taille physique – le tout allié à une masse de plus de cent-dix kilos -, notre homme se trouve dans une catégorie le faisant ressortir avec un contraste aisément remarquable parmi la foule générale du pays. D’une démarche assurée et assurément portée avec toutefois une certaine légèreté vers le caractère pouvant être considéré comme étant snob pour certaines personnes étroites d’esprit. En fait, une démarche quelque peu empreinte d’une dignité naturelle en la personne de Kentaro représente tout bêtement un mélange de bonnes manières et de fierté bien additionnées. Le dos droit et les épaules fermes, le physique de l’homme n’a presque plus rien à faire pour laisser transparaître toute ses capacités et caractéristiques, intimidant les gringalets et allant jusqu’à faire compétition à certains gardiens de sécurité fiers de leur constitution. En ce qui concerne la suite, il va sans dire qu’aussi forte que puisse être la constitution physique de l’homme en question, toutes ces choses deviennent un brin ridicules sans une bonne garde-robe à disposer par-dessus. En effet, le naturisme a beau avoir ses bons côtés, autant le laisser aux autres. Or donc, commençons en beauté, en commençant par le bas de tout. Premier coup d’œil, et ce sont deux superbes chaussures polies de belle collection qui ornent les pieds du colosse, jaillissant avec force de toute surface de par leur couleur plus noire que les tréfonds du néant, en ayant pourtant un magnétisme étonnant pour des accessoires aussi bénins. Par la suite, il convient de caractériser l’ensemble couvrant les jambes en remontant habilement vers le bassin pour terminer en force sous le ventre. D’une teinte semblable aux chaussures, les pantalons sont cependant relativement simples, à la fois souples et fermes, de façon à conserver l’utilité de les porter sans avoir à geindre constamment de vêtements inadaptés. Retenus à la taille par une large ceinture de cuir souple affublée d’une épaisse boucle d’argent sterling forgée selon les traits d’une fresque complexe représentant deux aigles s’entretuant sur une plaque étincelante, la dite pièce de vêtements s’achève à l’extrémité contraire au niveau exact des chaussures, frottant doucement contre ces dernières avec une précision digne du couturier à l’origine de leur création. Continuons maintenant sur notre lancée en prenant soin de décrire les détails du torse de notre individu. En sa qualité de Wakagashira, doublé d’un homme d’affaires propriétaire d’un populaire Izakaya, il est bien évident que l’apparence se doit d’évoquer la potentielle capacité d’affaires du propriétaire. Ainsi donc, c’est une veste large satinée, d’un blanc teinté d’une légère couleur gris métallique, repassée avec précaution pour une petite apparence relativement propre. Par-dessus cette pièce, se trouve un autre morceau majeur de l’habillement de l’homme des Jumoku, à savoir le veston fétiche de tout homme prétendant être un homme d’affaires sérieux. Nylon renforcé au centre, tissu fin à l’extérieur, satin à l’intérieur. Une pièce de maître contenant plus d’une dizaine de poches au total, à savoir s’il les as lui-même toutes trouvées. Longues manches et double coutures pour larges épaules, un tailleur de marque associant classe, élégance et durabilité. Le tout agrémenté d’une cravate standard d’une teinte bleue si profonde qu’on pourrait la croire noire. Pour résumer ce superbe descriptif digne d’une publicité de télévision payante, il suffit de dire que le chic reste de mise, tout en gardant un minimum de tact et de simplicité.

    Mais aussi belle que puisse être la tenue, une personne n’est jamais rien sans que son visage ne représente toute l’intégralité de ce qu’il y a à savoir. On cherche à se donner plusieurs styles avec un habillement. Mais jamais une expression ne pourra être outrepassée en termes de description. On dit beaucoup de choses sur la meilleure façon de lire une expression, et où concentrer le regard pour se faire. La situation s’en trouve donc simplifiée dans le cas présent, étant donné que l’ensemble du visage de Kentaro représente une simple et bonne émotion, bien connue sous le nom de la sévérité. Plusieurs réactions peuvent faire face à ce faciès de marbre, à savoir la peur et la soumission chez les faibles d’esprit, pour passer jusqu’à l’allure de défi pour les personnes suffisamment sûres d’elles et bien assez orgueilleuses pour ne pas se laisser impressionner au premier coup d’œil. Une peau claire et ombragée tout à la fois, pour une netteté à toute épreuve, additionnée d’une harmonieuse forme parfaitement symétrique du visage. Un menton de stature simple et bien faite, s’accordant aisément avec une bouche fine et ciselée, pour la majorité du temps hermétiquement close en une moue à mi-chemin entre l’agacement et l’indifférence. Un nez longiligne parcoure le centre du visage avec grâce et uniformité, pour se terminer de façon doucereuse avec le reste des formes faciales des environs. Mais de tous les détails qui peuvent prendre place dans le visage de l’homme en question, rien ne pourra jamais être plus puissant et frappant que le regard. Les yeux sont le reflet de l’âme, à ce qu’on dit. Si c’est bien le cas, c’est donc une âme de béton à froid que possède notre homme, pour posséder un regard à ce point frigorifiant. Vétéran parmi les yakuzas, cet homme ayant basé sa vie sur la survie et la fermeté ne peut qu’ainsi laisser transparaître dans ses yeux la plus totale frigidité, accentuée d’une expression de contrôle étrange qui laisse un frisson sur l’échine. Deux iris qui peuvent paraître argentés lorsqu’ils sont regardés de trop loin, pour finalement se révéler être verts, quoique légèrement teintés d’une nuance dorée pour ajouter un brin d’excentricité. Surmontés de deux sourcils fins et d’un front large et froncé dans une expression figée, ces deux fenêtres de vision démontrent avec caractère toute l’ampleur de Kentaro. Pour finir, un petit brin de folie au niveau des cheveux, remontés sommairement à l’aide d’un quelconque fixatif en une saillie épineuse arrivant toutefois à conserver une certaine classe en accord avec celui qui les porte. Bref, tout pour créer un visage des plus caractériels qui ira chercher avec dévotion l’admiration empreinte d’incertitude et de peur des congénères qui viendront rencontrer le chemin de son existence.
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Saruwatari Kentaro
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MessageSujet: Re: Saruwatari Kentaro | Life is Free, Death is Payback   Saruwatari Kentaro | Life is Free, Death is Payback Icon_minitimeJeu 26 Mar - 19:06

°O°'. Đєѕ¢яιρтισи Рѕу¢нσℓσgιqυє .’°O°


    On dit que dans l’esprit de chaque personne, une personnalité dérangée sommeille toujours, au plus profond de l’être, tapie dans les petits recoins de notre subconscient. Il s’agit là d’un esprit bestial, primitif, guidé par l’instinct primal qu’est la survie. La majorité des gens vont jusqu’à totalement ignorer l’existence même d’une telle présence en eux, jusqu’au jour où leur vie sera directement menacée dans un laps de temps très court nécessitant une réaction prompte et immédiate. C’est là que l’on constate les personnes dotées d’un instinct de survie valable, ainsi que celles qui ne méritent que de mourir, autant par leur oisiveté que par leurs réflexes ridicules et pathétiques de hurler comme des porcs au moment où la mort les fauche avec violence. C’est ce genre de chose qui distingue les forts des faibles. Qui distingue les morts des survivants. Qui distingue le désespoir et la résignation… du désir de vivre. Voilà ce qui fait notre monde.

    Plusieurs choses peuvent créer l’esprit d’un survivant à travers les mailles de son histoire personnelle. Généralement, il s’agit soit d’un traumatisme important dans une époque passée, ou encore d’une détermination à toute épreuve comme on en voit dans les petites séries animées que l’on visionne le soir, faute d’avoir mieux à faire. Mais dans tous les cas, cela ira forger un esprit fort, entraîné de façon naturelle à résister aux tempêtes émotionnelles qu’il est possible de se voir infliger à certains moments indésirables. Cependant, il est une chose, aussi petite qu’elle soit, qui ira faire la différence entre les réels survivants, et ceux qui resteront dans l’ombre de leurs peurs durant toute leur vie. La façon de le prendre. N’importe qui peut se laisser influencer jusqu’à la fin de sa vie par n’importe quelle connerie qui ait pu aller lui causer un traumatisme de deux jours. Mais dans ce genre de cas, le gros bourru ici présent ne fait pas partie de la masse minable, désolé. Dureté, fermeté, inflexibilité. Trois jolis mots qui sonnent comme un manche à balai enfoncé à un endroit désagréable, mais qui permettent néanmoins de gérer le stress et tout ce qui vient avec d’une main de maître. Alors quitte à avoir une gueule de merde à fond la caisse, autant que ce soit en ayant assez de classe pour rester en contrôle. C’était là une jolie petite pensée personnelle développée par le Wakagashira aux alentours de ses dix-neuf ans. Certains évènements ayant laissé des traces palpables dans la mentalité du jeune adulte en devenir, un petit mélange de je-m’en-foutisme et de trippes était tout simplement venu faire surface à la place des larmes et de la perte de la moitié des facultés intellectuelles en devenant cinglé. Légèrement rebelle, penserez-vous? C’était probablement vrai à l’époque. Mais inutile de se pencher trop longtemps sur des détails, si portés que nous puissions être à vouloir explorer les pensées de cet homme. Or donc, il est bon de prendre note du fait que malgré le passage bel et bien terminé de la rébellion de jeunesse, il est toujours resté en le cher Kentaro une part d’indépendance ponctuée par une mauvaise habitude à rabrouer jusqu’aux personnes au dessus de lui hiérarchiquement. En dehors de l’Oyabun, bien entendu, ce qui ne laisse finalement que la chère Okane à martyriser lorsque l’occasion se présente. Une sorte de petit moyen de se donner de l’importance de temps en temps, dirons-nous. Ça garde le moral. En sa qualité de Yakuza, il va sans dire que les manières de Kentaro reflètent une fierté certaine ne laissant aucune place à l’irrespect, pour aller s’allier à une certaine prestance naturelle travaillée à force de grimper les échelons dans une société criminelle relativement instable. Certes, depuis le temps, ces notions sont peut-être bien devenues légèrement rouillées, mais toujours est-il que ce genre de choses fit, et fait toujours partie des manières générales de l’insensible. La politesse ouvre toujours les portes de la bonne entente. Ou sinon, elle évite parfois de regrettables malentendus. En ce qui concerne la position et la façon de faire de ce personnage, le tout ira bien évidemment changer selon la personne à qui il a affaire, comme tout le monde. Bien entendu, son point de vue et ses opinions ont eu le temps de changer et de se préciser avec le temps, mais toujours est-il que les premières impressions restent toujours. Ainsi, les membres de la communauté des Yakuzas pourront espérer un respect de base de la part de l’homme, de façon à tout simplement rester dans les limites de l’acceptable. Une réponse adéquate sera à l’inverse exigée, étant donné l’importance que porte Kentaro aux normes de bonnes manières standard. Et cela, même s’il ira parfois les contourner lui-même dans le but de certains propos se voulant être un peu trop direct au niveau des convenances. Que voulez-vous, un petit imparfait. Il est cependant bon par le fait même – puisqu’on parle d’imperfections – de souligner un petit détail spécifique dans le cas présent. Un détail bien connu sous le nom de l’alcool. Ayant souffert d’alcoolisme sévère pendant un peu plus d’une dizaine d’années, notre homme semble avoir une prédisposition à perdre la carte dès le premier verre, qui ne tardera pas à être suivi de plusieurs autres. En d’autres mots, alcool = problèmes en vue. Fort heureusement, l’irascible a parfaitement conscience de ce défaut de sa personne, mais c’est toujours intéressant à savoir. Après tout, qui pourrait savoir ce que peut faire un colosse de plus de deux mètres défoncé à l’alcool fort? Des plans pour foutre la merde.

    Or donc, autant tenter de qualifier plus fortement la façon de penser de Kentaro, maintenant que la base est présente. Car bien axé sur sa position hiérarchique, il est plusieurs points personnels qui iront directement influencer les réactions à venir. On pourrait comparer la section émotionnelle du cerveau de cet homme à un gros ordinateur, avec de jolis dossiers classés selon les situations envisageables. Premièrement, le boulot. Un poste de second lieutenant, c’est une chose difficile à atteindre, et encore plus à conserver. C’est donc pour cette raison que Kentaro veille à utiliser de la plus grande notion de professionnalisme dans tout ce qu’il entreprend en affaires. L’établissement Izakaya fort bien réputé qu’il dirige en est une preuve concrète. Relié à ce point de vue particulier, c’est désormais l’argent qui entre en compte. Les ressources financières sont tout bonnement passées au rang de vitales pour Kentaro au fil du temps. Tout simplement car il devient rapidement évident dans le métier que ces chères ressources deviennent un facteur de survie plutôt crucial en ce qui a attrait entre autres aux remboursements de dettes, aux frais de location, les pots de vin, etc. Déjà que gérer des établissements commerciaux représente une source de complications financières, officier d’autres moyens illégaux en arrière fond n’aide pas à diminuer l’addition. C’est ce genre de pensée qui mènera le Wakagashira à veiller au milieu fiduciaire avec un soin particulier. Et puis de toute façon, les puissants sont ceux qui peuvent acheter les autres. Pour maintenant changer de domaine, il y a bien évidemment les relations interpersonnelles. Dans ce cas précis, la situation s’avère généralement quelque peu compliquée, en conséquence des rares relations privilégiées que Kentaro peut voir l’utilité de créer. En d’autres mots, il est assez rare que cet homme aille suffisamment s’intéresser à une personne en particulier pour se lier autrement que de façon formelle. Bien entendu, il y a les petites victimes sur lesquelles il joue les chieurs, mais c’est une catégorie à part, tout ça. Aux finales, autant dire que le ‘’cercle d’amis’’ de l’indifférent reste plutôt restreint, autant par absence d’effort que par manque d’intérêt. Un peu trop objectif, qui sait. Toujours est-il que cela va aller conclure l’intérieur de la caboche de notre gros ours à l’argent.


°O°'. Sιgиєѕ Рαятι¢υℓιєяѕ .’°O°


    Quel Yakuza digne de ce nom pourrait se retrouver sans tatouage rituel à arborer sur sa personne? Ainsi donc, juché avec grâce en une ondulation sinueuse autour de l’avant bras gauche de notre homme, un large cobra de couleur vermeil va aller trouver sa place en signe d’appartenance au milieu qui est le sien. À noter cependant que la plus grande partie de son temps se trouve privée de la vue publique de ce détail, étant donné l’habillement sélectionné qui tâche de couvrir habilement ce trait de personnalité.


°O°'. Bυтѕ .’°O°


    Un quelconque projet à atteindre dans la vie de ce charismatique homme du monde? Certes, bien que ceux-ci se résument tout simplement à l’accroissement constant de ses activités. Donnez de l’or à un pauvre et il mangera à satiété. Mais au bout d’un temps, il se rendra compte qu’il peut manger plus que du pain.


°O°'. Ẳямє ∂є Ряє∂ιℓє¢тισи / Sтуℓє ∂є Čσмвαт .’°O°


    En vertu des droits octroyés par une corpulence au dessus de la moyenne, les combats se fiant sur la force brute trouvent généralement un avantage certain entre les mains expertes de l’adepte de lutte qu’est Kentaro. En effet, à défaut de s’adonner aux arts martiaux plus vifs, le style de combat de notre homme ira davantage se tourner sur les principes d’encaissement et de répliques directes. Bien moins subtil et étendu que plusieurs autres disciplines, mais pourtant fort bien adapté dans le cas présent. Un brin de kenpo ira cependant s’ajouter à ces méthodes basiques, alliant le talent d’une ceinture bleue au tout pour un résultat des plus corrects. Cependant, il ne faut pas croire que le physique reste la seule arme potentielle de l’individu en question. En effet, fort du métier de Yakuza, le rayon des armes à feu – principalement importées en toute fraude – se voit bien connu de Kentaro, qui se voit donc à loisir de sélectionner certains calibres bien fournis pour son usage personnel. Cependant, ne souhaitant pas attirer tous les détecteurs de métaux sur lui pour avoir porté dix armes en même temps, il ira se contenter d’une arme de poing bien pratique. Le Walther P22, calibre 9 mm. Une arme de poing facile à ranger sur un étui au niveau des hanches, dissimulé habilement sous le couvert de la veste habituelle. Une arme légère et précise sur une quinzaine de mètres, et maniée de main habile, les semaines étant souvent ponctuées d’entraînements au tir. Encore loin d’un tireur d’élite, mais enfin, l’essentiel est de savoir viser adéquatement, non?


°O°'. Đєνιѕє συ Čιтαтισи .’°O°


’’Qui n’avance pas chaque jour, recule chaque jour.’’ - Confucius
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Saruwatari Kentaro
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MessageSujet: Re: Saruwatari Kentaro | Life is Free, Death is Payback   Saruwatari Kentaro | Life is Free, Death is Payback Icon_minitimeJeu 26 Mar - 19:07

°O°'. Яє¢ιт Bισgяαρнιqυє .’°O°


    Il parait que la vie est une chose qui oscille entre le plus grand acte de tendresse, et le plus grand acte de cruauté à donner. Tout dépends de facteurs cruciaux bien établis en société, dans le genre des finances, de la situation géo-politique, de l’éventuel état de guerre, et tout un tas d’autres trucs du genre. Quelques castes de personnes bien placées dans leurs intérêts et leur compte en banque peuvent ainsi disposer d’une vie correcte, voire opulente, pour eux et leur éventuelle famille si les luxes de la chair et du masochisme font partie intégrante de leur vie. Et de l’autre côté, il y a les petits pauvres honnêtes qui gagnent leur vie avec des boulots merdiques en espérant avoir assez d’argent pour leur vieux jours tout en laissant la facture de l’enterrement à leurs enfants. Mais on ne s’attardera pas à ce tableau, puisque le concerné ici présent n’en fait pas partie.

    Il était une fois, dans la province de Yokohama au Japon, un couple bien particulier qui venait de s’installer dans une villa nouvellement construite par les possesseurs en question. Des petits riches qui venaient s’établir dans le milieu pour changer d’air, comme ils tentaient de le faire croire. La seule chose de vraie dans tout ça restait le fait qu’ils disposaient d’une petite fortune relativement confortable. L’homme du couple avait fait affaires dans les milieux boursiers, et un tournant favorable lui avait permis de revendre ses parts d’une compagnie où il exerçait un rôle administratif secondaire. Le tout juste au bon moment, pour se faire un joli petit magot de façon à s’établir ailleurs pour vivre peinard jusqu’à ses vieux jours. Les joies de l’investissement. Alors qu’ils s’installaient, la femme était déjà enceinte de huit mois, quand à elle. La raison du déménagement n’y était pas étrangère par le fait même. Ce fut justement trois semaines après la fin des déplacements que le premier et unique enfant du couple vint au monde. Un garçon en bonne santé, bien braillard comme le veut la rège des nouveaux nés. Gardé à l’hôpital privé où il vint au monde pour une période règlementaire d’une semaine – le temps d’apprendre au père à y faire, ainsi que de laisser la mère se reposer -, le bambin développa rapidement une vivacité d’esprit supérieure à la moyenne, ce qui enchanta ses parents au plus haut point, qui furent heureux de pouvoir le ramener dans la nouvelle maison familiale. S’ensuit la petite période de bonheur classique des nouveaux parents avec leur enfant unique et si énergique, les sourires à profusion, et tout le tralala. Quand on y repense, c’est une époque qu’on pourrait regretter. Puis, une chose se produit, bien évidemment pour défaire les fils de ce si bel assemblage qu’est l’amour familial. Les parents ont refait leurs carrières et s’y prennent assez bien pour aller jusqu’à conforter la forte réserve d’argent en arrière fond dans les comptes de placement. Le garçon a grandi pour atteindre l’âge de treize ans, il a encore bon caractère et démontre une intelligence remarquable que ses enseignants apprécient grandement, le poussant même à suivre des cours avancés pour se bâtir un solide futur grâce à son talent. Et c’est là que le problème arrive, sous les traits d’une superbe jeune fille présente dans l’un des cours renforcés. Eh oui, il y a des belles filles parfois qui sont très intelligentes, c’est pas une légende urbaine. Or donc. D’abord peu soutenus et quelque peu maladroits, les premiers contacts de la part du jeune garçon n’eurent que peu d’effet. Jusqu’à ce qu’il devienne subitement le collègue d’études de la jeune fille, étant donné le mal apparent de cette dernière à suivre le groupe sur un sujet particulier (dans lequel Kentaro excellait, bien entendu). Comme le hasard fait bien les choses parfois. Or donc, les choses commencèrent par quelques rencontres en public pour les études et les travaux, pour cependant finir par passer à des rencontres hors-cours, la jeune fille semblant démontrer un certain intérêt pour son camarade lui-même. Ils commencèrent donc à sortir de façon un peu plus personnelle, finissant par en prendre l’habitude alors que la demoiselle finissait par présenter son cercle d’amis à son nouveau compagnon. Bref, vous connaissez ce tableau. Cependant, c’est justement à ce moment précis que l’histoire se gâte. Le jour où la petite amie emmène son copain chez un des amis précédemment rencontrés. Dans une pièce éclairée aux néons et à volets fermés. Avec des seringues d’héroïne sur une petite table au milieu de la pièce, au centre de trois autres personnes déjà sur place. Bien entendu, au début, la réaction a été immédiate en voyant les drogues. Jamais. Jamais, jamais, jamais. Mais Dieu seul sait à quel point les femmes peuvent se montrer convaincantes quand elles s’y mettent. Ce fut donc le jour de départ d’un enfer de deux ans, dix-sept jours après que Kentaro eut atteint le seuil des quatorze années d’existence. Pendant ce temps, ses notes se relâchèrent en cours, il commença à sortir tard dans la nuit – à la grande inquiétude de ses parents – pour rejoindre ses compagnons de vice. L’alcool embarqua par-dessus le tout, pour finalement amener Kentaro à dépenser un total de près de six millions de yen en produits illégaux à même le compte bancaire de ses parents dans plus des deux-tiers des cas, allant dériver à leur insu presque le quart de leurs économies pour la retraite. Jusqu’au jour où ces derniers firent une mise à jour de leurs finances, conscients que quelque chose clochait. Ce fut également à cette époque que le jeune homme fit tout bonnement un excès de produits du même coup, pour se retrouver à l’hôpital avec une réaction à mi-chemin entre le coma éthylique et l’intoxication par substances illicites. Et le réveil ne fut que pour voir sa ‘’petite amie’’ le larguer tout bonnement dès qu’elle en eut l’occasion, ayant tiré tous les bénéfices qu’elle pouvait du pauvre type. Tant pis pour lui s’il n’avait pas su gérer ses consommations. L’année qui a suivi cette histoire s’est résumée à deux mois de dépression accompagnée d’une cure de désintoxication, alors que le jeune ‘’prodige’’ put finalement analyser ce qui lui était arrivé. Et la réponse vint tout bonnement à ses yeux. C’était la bêtise humaine, ni plus, ni moins. Il avait tout simplement été aveuglé par une…..fille malhonnête (hum) qui s’était servi de lui. Et il avait envie de rester puéril, bizarrement. Seulement il le ferait intentionnellement cette fois. Alors c’était parti. Ce fut sur la période de huit mois qui suivit qu’il fit les choses qui décidèrent de son avenir désormais quelque peu compromis. Vol dans des endroits mineurs, délit de fuite et très très (très) nombreux irrespects envers citoyens et officiers. En gros, un gosse de seize ans devenu particulièrement incontrôlable. Jusqu’au jour où il fit la connaissance de quelques individus considérés comme louches et criminels aux yeux de la société et des forces de l’ordre. Des Yakuzas. Un petit peu jeune pour un premier contrat avec la Mafia du Japon, mais après un petit parcours express comme celui qui venait de passer, autant couler jusqu’au fond. Et puis le crime organisé rapporte bien plus que la vente itinérante. Un petit déplacement à Tokyo sous recommandation, et l'affaire est réglée.

    C’est donc ainsi que l’introduction au milieu criminel ‘’valable’’ fut fait à la personne de Kentaro. D’abord au milieu des drogues de tous calibres, un petit esprit aiguisé et une tendance aux mathématiques avancés naturellement firent de lui un génie costaud au milieu des dealers sans avenir. C’est par cette voie que les clans majeurs firent à leur tour leur apparition dans le champ de vision du jeune garçon. L’un d’eux fut tout simplement plus rapide à le contacter, et c’est sans aucun doute la seule raison pour laquelle il se dirigea dans ce clan en particulier. Le clan Jumoku fit de lui une personne, disons, apte à gérer les chiffres de façon à exploiter ses connaissances, si bien qu’il devint aux finales le jeunot de dix-neuf ans qui faisait la comptabilité des hautes sphères du clan. Finalement, pas si bête le gamin, même après avoir ‘’chié sa vie’’, comme le disaient ses parents. Parents qu’il avait d’ailleurs quittés depuis presque un an à cette époque précise. Si c’est pour se faire engueuler et tout reprocher à chaque fois qu’on entre dans la maison familiale, ça ne vaut plus la peine. Huit ans, par la suite. Huit années à se tailler une place au milieu administratif, tout en prenant part à quelques opérations de terrain, pour ainsi dire. Histoire de ne pas passer pour un porte-mine qui reste cloîtré dans les bureaux sans rien faire d’autre de sa carcasse. Et puis avec une carcasse aussi massive, il faut bien faire un peu d’exercice de temps en temps. Ce fut d’ailleurs une bonne décision, car l’entraînement aux armes à feu est souvent bien plus vital qu’on ne le pense. Et on s’en rend généralement compte que lorsque le canon est pointé vers notre tête, et pas celle du type en face. Et après ces huit petites années de services, ce fut l’ascension. Gérant d’affaires de Jumoku-dono. Oui bon, c’est pas exactement ça, mais le titre sonne bien. En résumé, il passa des affaires du clan en général, aux affaires du clan en général en plus d’une certaine partie des ressources financières personnelles de Jumoku-dono lui-même. Ce qui lui permit au même moment de se faire son petit quartier général, sa forteresse, en quelques sortes. Un splendide Izakaya bien fréquenté, quatre étages, dont deux utilisés aux fins commerciales. Après quoi il reste les deux derniers et le sous-sol pour tout le reste. Plutôt utile en général. Et surtout utile pour se cacher de la petite peste qui faisait office de fille à Jumoku-dono. Sérieusement, ça le fait pas de se cacher d’une gamine pour un colosse de vingt-sept ans. Mais bon, quand on parle de démons miniatures dans ce genre, inutile de se chercher des excuses. D’autant plus que l’Izakaya pouvait faire office de planque pour recevoir certaines personnes spéciales, ainsi que pour des stockages, idées qu’il ne tarda pas à soumettre. Idées qui ne tardèrent pas à être approuvées, étant donné qu’on n’as jamais réellement assez d’espace de stockage, aux finales. Et le tout est accompagné par la suite du rang plutôt glorifiant de Wakagashira, sur le chiffre rond des trente ans. La preuve que quand on se sert de sa tête, on peut faire un tas de choses. Il restait le rang de Shateigashira à atteindre, une fois parti sur la lancée. Et le travail ne manqua pas, au cours des dix années à suivre. Après tout, le milieu des Yakuzas ne prends pas de pause, lui. Et il arrive au cap des quarante ans en un clin d’œil… pour voir la place de Shateigashira être filé à une jeune pimbêche à grande gueule. De quoi foutre les boules. Ce qui fut le cas. Mais étant donné que les ordres de Jumoku-dono ne se discutent pas, faut faire avec…

    Que dire par la suite? Eh bah rien. Deux années supplémentaires, un type colossal sous-lieutenant de son clan, gérant d’un Izakaya bien quoté servant sous couvert en tant que lieu de rencontres, trafics et entreposages quelque peu au-delà des limites de la légalité. De quoi pimenter une vie, quoi. Et puis aux finales, le poste de Sous-lieutenant le vaut bien, y a rien qui presse en attendant de voir la petite Iori se planter, non?
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MessageSujet: Re: Saruwatari Kentaro | Life is Free, Death is Payback   Saruwatari Kentaro | Life is Free, Death is Payback Icon_minitimeJeu 26 Mar - 19:30

Validé cher rivale ^^

Vous avez une dent contre moi ? Pas grave faut faire avec xD
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