Prénom : Eva
Nom : Minamoto
Surnom(s): "Fox Shadow"
Nationalité : Canadienne et Japonaise
Clan : Police
Age : 25ans
Métier : Assistant-commissaire
Orientation sexuelle : Hétéro
Rang souhaité : Assistant-commissaire
Description physique : Un parfum capiteux embaumait la pièce où se trouvait la seconde du commissaire. Midnight Poison de Dior. Le parfum était à l’image de celle qui le portait : force et élégance derrière une façade mystérieuse et intrigante. Une main manucurée chassait les longues mèches noires qui lui tombaient devant les yeux et qui l’empêchaient de tirer tranquillement sur sa cigarette. La silhouette était fine et élancée. On pouvait aisément parier sur un bon mètre soixante-dix. Un corps souple qui était tout ce qu’il y avait de plus gracieux avec des courbes sensuelles dignes de l’idéal féminin moderne. D’un geste, elle remit son long trench noir qu’elle arborait toujours, pour « se donner un style » comme dirait l’autre. Un genre de Colombo ou inspecteur Derrick en beaucoup, beaucoup plus féminin. Et classe, cela va sans dire. Après avoir jeté sa cigarette par la fenêtre (en espérant que personne ne s’amuserait à passer à ce moment là), la jeune femme remit ses gants en cuir et se regarda dans un miroir. Ses yeux sombres s’attardèrent un moment sur le mascara qui coulait un peu et sur son teint un peu blafard à force d’accumuler les nuits sans sommeil. « Au moins je suis loin de ressembler au patron… »
Description psychique : Aussi difficile à cerner qu’à comprendre. D’apparence généreuse, simple, ouverte, son caractère se veut beaucoup plus complexe. De nombreuses qualités pour quelques défauts. Sa franchise premièrement. Certains l’interpréteront comme une qualité, certes, mais lorsqu’il y a quelque chose à dire, elle n’y va pas de main-morte, quitte à blesser l’égo de l’intéressé. Tant mieux, ça le remettra à sa place de une et de deux, peu de personnes ont un égo aussi surdimmensionné que le sien. Tiens, deuxième défaut. Sa fierté. Elle déteste avoir tort. Cela ne veut pas pour autant dire qu’elle n’admettra pas ses erreurs. Néanmoins elle peut facilement monter sur ses grands chevaux quand on se permet de lui répliquer que quelque chose ne va pas. Quand on a l’habitude d’être parfaite, ça fait quand même un peu d’effet de se voir remettre en question. A part ça, c'est une crème, quand on sait la caresser par le sens du poil... (c'est-à-dire moyennant monnaie)
Signe(s) particulier(s) : Une paire de gants en cuir dont elle ne se sépare pratiquement jamais
Buts : S'occuper pour ne pas s'ennuyer... Le métier paye bien en plus.
Arme de prédilection/Style de combat : Un Five-SeveN gravé à son nom
Devise ou citation : "Agir ou réfléchir, le mieux serait au moins de ne pas mourir."
Histoire : Que dire… Le passé d’Eva était tout ce qu’il y a de plus banal. Une enfant qui faisait la fierté de ses parents. De bons résultats scolaires qui redoraient l’orgueil familial. Une adolescence marqué par le divorce du couple, la découverte de la drogue, du sexe, de l’alcool. Puis c’est là que tout a basculé. Ivresse sur ivresse, bad trip sur bad trip jusqu’à finir à l’hôpital. Larmes (hypocrites) de la mère, colère du père. Les remontrances résonnaient dans la tête de la jeune fille alors qu’elle avait la tête dans la bassine que lui avait apportée l’infirmière. « Ok plus jamais ça… ». Blackout.
Après ce petit incident, son père la força à venir avec lui dans son pays natal, le Canada, jugeant que sa mère était trop irresponsable pour l’éduquer correctement. Grand bien lui en faisait car la pauvre mère avait eu son enfant à l’aube de sa vie adulte et les responsabilités que cela impliquait ne lui permettaient pas de s’offrir le luxe d’une vie dont elle avait toujours rêvé. Les échos qui parvinrent du Japon révélèrent par la suite que la mère eut plusieurs amants (et subi plusieurs avortements) et qu’elle s’était mariée avec l’un d’entre eux. Tout ce qu’il y a de plus normal après tout. « Qu’elle vive sa vie ! » comme dirait le paternel (avec quand même une petite voix brisée).
20ans… Il fallait commencer à réfléchir à l’avenir. Le Canada c’est bien beau mais rester dépendante du père n’était pas le must et finir par chasser les rênes pour assurer sa survie n’était pas l’idéal non plus. Que faire ? Tiens allumons la télé… Un commissaire qui fait la chasse aux dealers avec plein de coéquipiers. Cool ! « Papa tu me payes la formation ?! ». On était loin de la fille passionnée depuis son enfance par le métier. En fait, lorsque les examinateurs lui demandèrent les motivations qui la poussaient à entrer dans le métier, elle se retrouva assez mal à l'aise. Elle réussit néanmoins à s'en tirer grâce au charisme dont elle faisait preuve (et au joli décolleté qui lui servait de renfort).
23ans… Formation réussie, diplôme en poche, plusieurs mois de pratique. Elle se révélait plutôt brillante pour quelqu'un qui avait décidé de son avenir sur un coup de tête. Le retour au pays qui l’a vu naître fut ensuite décidé. Elle allait appliquer son savoir dans un commissariat de Tokyo où elle fut pistonnée. Il ne restait plus qu’à faire ses preuves dans un univers machiste…
Objectif réussi ! La voilà promue au poste de second du commissaire après avoir rendu des rapports brillants à son supérieur. Les rumeurs affirmaient ainsi qu’elle subtiliserait la place de commissaire mais pour la jeune femme, la montée hiérarchique n’était pas dans sa ligne de mire (tout du moins, plus pour le moment).
Inventaire : Un Five-SeveN, un poignard bouclé à sa cheville, une paire de menottes (pour les parties de jambes en l'air), un flacon de parfum, un paquet de clopes.
Lun 17 Mar - 19:33
