Sawada Kioshi

Prénom : Kioshi
Nom : Sawada
Surnom(s): kurushimi no bara (Rose de la souffrance)

Nationalité : Japonais
Clan : Sensu, évidement

Age : 30 ans (13 Octobre 1977)
Métier : Yakuza et gérant du casino
Orientation sexuelle : Hétérosexuel

Rang souhaité : Saïko-komon

Casier Judiciaire :
– Blanchiment d’argent : crime non reconnu.
- Meurtre au premier degré, prémédité : crime reconnu, aucune sentence dû à un manque de preuves.
- Autres meurtres au premier degré, prémédités : non reconnu
- Mise en œuvre de meurtres au premier degré, prémédités : crime reconnu, aucune sentence dû à un manque de preuves.
- Autres mises en œuvre de meurtres au premier degré, prémédité : non reconnu.
-Trafique d’armes : crime non reconnu.
- Intimidations (de gens n’ayant pas payé ce qu’ils doivent à la famille, un avertissement) : crime non reconnu

Description physique : Comment décrire brièvement Sawada Kioshi en quelques lignes. On pourrait dire qu’il est un beau jeune homme d’origine japonaise dans la trentaine, il est plutôt grand, il possède de sombres prunelles et une crinière tout aussi sombre et qu’il soit plutôt beau gosse, mais le décrire ainsi ne peut rendre justice à la beauté de ce dernier. Alors afin que justice soit faite, il vaut mieux décrire celui-ci un peu plus en profondeur. Alors afin de bien débuter, analysons celui-ci de la tête aux pieds tout en commençant bien entendu par l’ensemble de son visage. La chose la plus frappante chez lui est sans doute son regard. Ses sombres prunelles froides et mystérieuses semblent être le miroir reflétant un certain vide en son âme. Autant son regard peut être froid et menaçant, pour certaines gens, les prunelles sépulcrales de ce dernier ont un effet tout à fait opposé. Autant son regard peut être des plus effrayant et autoritaire, il peut aussi être des plus séduisant et attirant, cela dépend des gens et de la façon dont Sawada choisit de les regarder. Oh ne croyez pas qu’il possède toujours un regard aussi sérieux, car il lui arrive parfois de prendre un air plus léger, plus serein. Parlant généralement très peu, celui-ci utilise ses sombres prunelles afin de laisser paraître comment il se sent, enfin plus ou moins, car à le regarder on pourrait dire que par moment celui-ci ne possède aucun sentiment. Enfin, passons au reste de son visage. Celui possède de magnifiques traits typiquement masculins. Une charmante mâchoire lui donnant un certain air séduisant et autoritaire, de charmantes lèvres dont certaines gens rêvent d’embrasser et avec sa sombre crinière mi-longue qui vient magnifiquement harmoniser le tout, Sawada possède un visage magnifique symbolisant autant l’autorité que la séduction.
À présent, l’ensemble de son corps. Mesurant un peu plus de 182 centimètres, celui-ci possède une physionomie plutôt athlétique, car il s’entraîne régulièrement et aime manger sainement. Ce n’est pas parce qu’il a un boulot principalement administratif qu’il peut se laisser aller. Sous ses vêtements des plus élégants, celui-ci est loin de posséder le corps d’un petit gros avec une bedaine, vous savez, le genre que l’on retrouve souvent dans les bureaux. Bien qu’il s’agit d’un travaille de bureau, avec peu d’action, il préfère garder la forme, sans toute foi vouloir posséder le corps d’un athlète olympique ou bien d’un culturiste. Ce dernier possède des mains fortes et habiles, lui permettant autant d’être ferme et fort que d’être agile et gracieux, deux facettes typiques chez Sawada. Bien qu’il dirige les affaires de son Oyabun avec une main de fer, il écrit avec grâce et avec une main d’écriture qui lui est unique. Cette force, cette autorité est présente dans ses mots et dans ses gestes. Cette grâce, cette adresse est elle aussi présente dans ses mots et dans ses gestes. Cela est autant charmant qu’effrayant aux yeux des gens, mais n’élaborons pas plus sur cela, car cela relève aussi de sa psychologie.
Lorsqu’il s’agit de ses vêtements, hormis lorsqu’il va au lit ou bien quand il s’entraîne, celui-ci est des plus élégants et on voit très clairement que par son style vestimentaire, qu’il est un homme avec de la classe, un homme important. Généralement vêtu comme le parfait gentleman ou, si vous préférez le parfait bureaucrate, il n’est pas rare que ce dernier porte un magnifique pantalon, une chemise, une cravate avec un blazer. Il est plutôt du genre à être élégant dans ses vêtements, portant très peu d’accessoires, dû moins aucun accessoire qui risque de briser l’esthétique de sa tenue. Il est vu comme étant un homme ayant du goût et il est vrai que celui-ci a du goût lorsqu’il s’agit de ses vêtements. La plupart sont faits sur mesures afin que le tout lui aille à merveille. Occasionnellement, ce dernier complète aussi sa magnifique tenue avec un chapeau.

Description psychique : En apparence, Sawada semble posséder une psychologie relativement simple, puisque la plupart du temps ce dernier semble être dépourvue de toute émotion humaine. Toute fois, dire que sa psychologie est simple est complètement faux, car malgré les apparences, ce dernier est bien complexe. C’est sous se visage froid et autoritaire que ce cache le véritable Sawada Kioshi, l’homme et non seulement le Saïko-komon. Il existe tout d’abord Sawada Kioshi, le Saïko-komon, le Yakuza, un homme distant, autoritaire, intelligent et plutôt froid. Il possède un comportement typique du jeune homme bien éduqué au Japon, soit un jeune homme discipliné, qui fait passé son devoir avant ses ambitions personnelles, ce qui fait de lui un excellent Saïko-komon aux yeux de la famille Sensu. Celui-ci n’est pas exactement du genre à plaisanter en affaires. Étant plus ou moins l’homme qui fait la gestion des comptes et des affaires pour la famille, celui-ci est un protagoniste très méthodique, aussi petits qu’ils puissent êtres, il n’est pas du genre à laisser des détails passés devant ses yeux sans y jeter un coup d’œil. Si ce dernier a le sentiment qu’un détail lui a échappé durant la lecture d’un dossier, il n’hésitera pas à le revoir en entier une ou deux fois de plus, car il sait très bien que chaque chiffre, une virgule en trop, une adition ou une soustraction, une ambiguïté au niveau d’un terme, tout ce genre de petit détail, si on ne les regarde pas de près, il est facile de dérober un peu d’argent dans les comptes de la famille et cela n’est pas le genre de chose qu’il souhaite. C’est pour cela que c’est avec une main de fer qu’il dirige tout ce qui est administratif au sein de la famille, il le fait non pour lui, mais pour son Oyabun, pour son parrain, second père.
Toute fois, ce sens du détail ne lui est pas uniquement utile lorsqu’il doit réviser les dossiers de la famille, mais aussi lorsqu’il souhaite déjouer la loi, maximiser les profits, enfin lorsque cela peut être bénéfique pour la famille. Il sait jouer avec les mots et les termes, bien qu’il soit généralement un homme silencieux, lorsque ce dernier parle ce n’est jamais pour dire des sottises. Il parle avec sagesse et habileté. Étant loin d’être un imbécile né de la dernière pluie, il sait jouer avec les mots afin que la famille ait ce qu’elle désire. Sawada n’est pas exactement du genre à utiliser se petit savoir-faire pour de satisfaire lui-même, celui-ci est loyal à son Oyabun et ce n’est que pour lui qu’il utilise ses talents. La loyauté à son Oyabun est sans doute ce qui a de plus important à ses yeux, bien qu’il possède quelques buts personnels, aucuns de ses buts personnels pourra faire en sorte que celui-ci va laisser de côté son devoir.
C’est parce qu’il agit ainsi qu’on oublie parfois que celui-ci possède un passé, des sentiments. C’est parce qu’il travaille avec acharnement pour la famille que l’on oublie s’il existe un autre lui, d’autres facettes de Sawada Kioshi. Lorsque l’on ose entrer un peu plus dans l’esprit de celui-ci, derrière ses sombres prunelles, il est possible de retrouver un homme possédant une soif de vengeance toujours aussi vive. Cette vive flamme l’habite depuis longtemps, tout fois elle est dissimulée derrière un visage placide d’un homme aussi froid que l’hiver. Enfin, il n’est pas exactement du genre à laisser le passé l’anéantir complètement, il sait très bien que la vengeance est un plat qui se mange froid, alors il sait être patient. La patience, l’une de ses grandes vertus, tout fois cette patience aussi vertueuse qu’elle soit possède ses limites. Lorsqu’il s’agit de quelqu’un qui doit de l’argent à la famille, la patience semble se faire un peu plus rare. Enfin, il est un peu faux de dire qu’il devient impatient, car celui-ci sait patienter et attendre le moment propice pour aller collecter son dû, toute fois miséricorde n’est pas l’une de ses vertus lorsqu’on essai de se jouer de la famille. Oh certes il peut se montrer un peu plus doux et généreux avec certaines gens, lorsqu’il sait qu’ils ne peuvent pas le payer pour une très bonne raison, mais lorsqu’il voit très clairement qu’on essaie de profiter de lui, de la famille, il n’est pas du genre à hésiter à employer les grands moyens.


Signe(s) particulier(s) : Comme tout bon Yakuza, celui-ci possède un magnifique tatouage dorsal, une pièce majeure qui recouvre pour ainsi dire l’intégralité de son dos. Il s’agit là d’un dragon bleu et d’un tigre combattant autour d’une rose dont les pétales semblent tomber peu à peu. Comme fond au tatouage, il y a quelques nuages avec Kurushimi no bara d’inscrit en Kanji.
Un autre signe particulier chez lui est que notre cher Sawada Kioshi porte des lunettes, mais principalement pour la lecture, car il possède une vision assez claire même sans ses lunettes.

Buts : Hormis bien servir l’Oyabun qui l’a pris sous son aile il y a de cela plusieurs années, il cherche à venger ses parents.

Arme de prédilection/Style de combat : Taurus PT92, katana & wakazashi (armes) / Jujutsu, Kenjutsu & Battōjutsu (style de combat)
Devise ou citation : Celui qui dit ne sait pas, celui qui sait ne dit pas.

Histoire :
Joyeux anniversaire Sawada Kioshi
15 Octobre 1984, Japon, Tokyo, Shinjuku :
Encore aujourd’hui certaines gens parlent de ce double meurtre, mais nul ne connaît les véritables motifs pour cet assassinat dans une petite habitation de Shinjuku à Tokyo. Certains prétendent qu’il s’agissait d’un cambriolage qui a mal tourné, d’autres d’un règlement de comptes entre familles de Yakuza. Oui entre familles de Yakuza, car l’homme de la maison, Sawada Masao, était un Yakuza au service de la famille Sensu, une des trois grandes familles de Yakuza à Tokyo. Aux yeux des leurs voisins, bien qu’il était un Yakuza, Sawada Masao était vu comme un homme bien, un homme juste et bon, car jamais il s’en serait pris à un honnête citoyen, car tel était la façon d’être au sein de la famille Sensu. Pour des criminels aux yeux des autorités, cette famille était plutôt bonne avec les honnêtes citoyens. L’épouse du bon Yakuza, Sawada Aoi, était vue comme une mère modèle. Cette charmante dame était la fille de l’Oyabun de la famille Sensu, donc vous vous doutez sans doute que celle-ci se nommait à l’origine Sensu Aoi et non Sawada Aoi. Malgré le fait qu’il s’agissait là d’un couple oeuvrant dans l’industrie du crime organisé, ils n’étaient point vus comme étant des gens sans honneurs, à vrai dire, ils étaient très honorables malgré leurs activités chez les Yakuza. Toute fois les gens les plus honorables sont tout de même à la merci de la mort et des crimes violents. C’est en cette fin d’après midi, le 15 Octobre 1984, que la vie chez la famille Sawada eut basculé. C’est en cette fin d’après-midi d’automne que leur fils unique, Sawada Kioshi, a eu comme surprise, deux jours après son septième anniversaire, les cadavres ensanglantés de ses parents. Voici ce qui c’est produit :
Le temps devenait de plus en plus sombre, mais pour une journée fin de journée d’Octobre le temps était plutôt doux. Lorsque le vent soufflait doucement, lorsqu’il s’amusait à ébranler les feuilles tenant difficilement aux branches des arbres, cette brise bien qu’une peu froide n’était pas suffisamment froide pour faire rougir les petites joues du jeune Sawada Kioshi. Déambulant dans les rues de Shinjuku après une longue journée de cours, celui-ci était sur le chemin du retour, ce dirigeant candidement et anxieusement vers le nid familial. Les gens du quartier connaissaient bien le jeune garçon, fils unique de Yakuza, mais ce n’est pas pour autant qu’il était détesté ou craint. Selon les gens qui connaissaient bien la famille, ce jeune garçon était le portrait tout craché de son père; autant sur un plan physionomique que psychologique. Ce jeune homme des plus respectueux avait su gagner l’amour et le respect de ses voisins par sa conduite exemplaire. « Ah le petit Sawada, c’est un sacré petit bonhomme! Ses parents doivent être fiers de lui! » C’est souvent ce que disaient les gens à propos de notre cher petit jeune homme.
Enfin, ne nous attardons pas sur comment les gens le percevaient à l’époque, dirigeons-nous plutôt vers ce qui nous intéresse plus, lorsque celui-ci arriva chez lui. Au départ, Sawada était très anxieux et était heureux d’être de retour chez lui, mais il faut le comprendre, ses parents lui avaient promis qu’aujourd’hui il aura son cadeau d’anniversaire. Normalement ce dernier ne trouve pas que les journées passées à l’école sont excessivement longues, à vrai dire il trouve qu’elles ont tendance à passé plutôt rapidement, mais aujourd’hui le temps semblait par moment être suspendu que pour le faire languir un peu plus. Habituellement il est un étudiant très attentif, mais aujourd’hui, il pouvait à peine se concentrer, mais bon quel enfant de sept ans n’est pas comme ça lorsqu’il sait qu’il va recevoir son cadeau d’anniversaire lorsqu’il sera de retour à la maison? Il s’imaginait un tas de choses, rien de trop extravagant bien entendu, mais il essayait tout de même de s’imaginer ce que ses parents avaient bien pu lui offrir cette année.
Naturellement, après avoir lu quelques paragraphes plus hauts, vous vous doutez bien que tout ce que le jeune garçon a pu imaginer n’a absolument rien à voir avec ce qu’il va recevoir pour son anniversaire. Tout se déroulait normalement pour le jeune Sawada, rendu chez lui, il avait agi comme à l’habitude : d'abord, il prit le temps de saluer monsieur Sugihara, un charmant homme avec qui Kioshi aime bien discuter, puis il entra chez lui en ouvrant la porte puis en la refermant derrière lui tout en s’exprimant haut et fort.
- Konichiwa! Je suis rentré!
C’est lorsqu’il ne reçut aucune réponse que Kioshi commençait à trouver qu’il y avait quelque chose d’étrange, car normalement, sa mère vient toujours l’accueillir lorsqu’il est rentre de l’école. Peut-être était-elle trop occupée pour venir l’accueillir, mais si c’était le cas, elle lui aurait sans doute salué quand même. Aucune voix, aucun son hormis le léger cillement que produisait une fenêtre entrouverte dans la cuisine. Accrochant son manteau sur la patère à l’entrée après avoir déposé son sac sur le sol, celui-ci s’écria une fois de plus.
-Otosan? Haha-san?
Seul l’écho de sa propre voix lui revenait comme réponse. Il savait qu’ils étaient là, du moins sa mère, sinon la porte aurait été verrouillée et monsieur Sugihara lui aurait sans doute dit que ses parents ne sont pas là, car lorsque les parents de Kioshi s’absentent, ce dernier les attend chez monsieur Sugihara jusqu’à leur retour. Kioshi adore passer du temps avec monsieur Sugihara, ce vieux bonhomme très sympathique à toujours des trucs intéressants à lui raconter, car il faut le dire, il en a vu des choses le monsieur Sugihara. Apparemment, celui-ci aurait fait le tour du Japon plus d’une fois et avant cela, il aurait été le président d’une compagnie, mais il aurait tout donné à son fils afin de pouvoir faire le tour du Japon et vivre tranquillement dans sa petite demeure. Kioshi adorait quand celui-ci lui racontait ce qui ce passait lorsqu’il était plus jeune, comment le reste du Japon est, car il faut dire que notre jeune homme n’a jamais quitté Tokyo.
Enfin, revenons au moment présent. Trouvant cela un peu étrange, Kioshi s’aventura un peu plus dans la maison. D'abord, il jeta un coup d’œil la cuisine, mais rien, sauf la fenêtre qui était entrouverte, mais il la ferma avant de quitter la pièce. D’ailleurs, cette fenêtre entrouverte lui semblait plutôt étrange, car ce n’était pas exactement le genre à ses parents de faire ça, enfin en été peut-être ou même durant le printemps, mais jamais l’automne et encore moins l’hiver. Bref, il continua silencieusement ses recherches dans la maison. Après la cuisine, le salon, puis le bureau de son père, mais toujours rien. Il monta donc au second plancher, vérifia dans la chambre de ses parents, puis dans sa propre chambre, il y avait rien, sauf un magnifique bordel dans la chambre des parents… chose des plus inhabituelles puisque son père, Sawada Masao, était un homme très organisé et sa mère l’était tout autant, alors ce genre de bordel n’est pas chose habituelle. Que s’était-il bien passé pour que ses parents ne ramassent pas tout cela? Enfin, il ne pouvait les questionner, car il n’arrivait pas à les trouver. Le seul endroit dans la maison où celui n’avait pas encore jeté un coup d’œil c’est au sous-sol. Songeant à cela, Kioshi se disait qu’avec un peu de chance ils étaient là, mais pauvre Kioshi, il ignorait que cette chance n’est pas aussi chanceuse qu’elle en a l’air.
Il descendit donc du second planché jusqu’au premier, puis d’un premier jusqu’au sous-sol. Les marches menant au sous-sol craquaient, le bruit qu’elles émettaient était des plus sinistre et strident. Malgré son pas léger, celles-ci craquaient, grinçait sous chaque pas qu’il faisait. Une marche à la fois, il se plongeait dans la semi-pénombre du sous-sol. Sa main glissait lentement sur la rampe alors qu’il poursuivait son chemin vers les ténèbres habitant le sous-sol. Il n’a pas exactement l’habitude d’y aller seul, car lorsqu’il arrive en bas, il de la difficulté à atteindre la petite corde suspendu au plafond pour allumer les lumières, mais cette fois-ci, il n’a pas vraiment de choix puisqu’il n’arrivait pas à trouver ses parents.
Une fois de plus, la petite voix de Kioshi se fit entendre dans le vide de la maison. Dans le sous-sol, on ne pouvait point le voir, mais on pouvait entendre sa voix d’enfant percer à travers l’obscurité. « Otosan? Haha-san » disait-il, mais aucune réponse, rien, que le sinistre silence qui semblait vouloir hanter la demeure des Sawada.
C’est alors qu’il est parvenu à atteindre la corde pour la lumière. Le cri émit par le jeune Sawada su immédiatement alerté Monsieur Sugihara, qui est immédiatement venu voir ce qui se passait. Peu de temps après, après que monsieur Sugihara ait alerté les autorités, tout le voisinage émettait des rumeurs sur ce qui c’était passé, sur l’avenir du jeune Sawada Kioshi. Joyeux présent d’anniversaire, comme promis par tes parents, tu seras surpris par ce que tu va retrouver lorsque tu seras de retour chez toi Kioshi, mais tout ce dont t’avait rêvassé en salle de classe, rien de cela ne ressemblait à ce que tu as trouvé chez toi. Quel magnifique présent pour ton septième anniversaire, deux cadavres, les corps inertes et ensanglantés de tes parents. Joyeux anniversaire Sawada Kioshi.
Ciel d’automne, pluie d’automne

22 Octobre 1984, Tokyo, Taitō
Pluie d’automne, toi qui sais si bien effacer les textes écrits sur le sable blanc, seras-tu capable d’effacer la douleur, le chagrin et la haine de son coeur? Ciel d’automne, toi, qui contrairement à ses yeux, déverses un nombre infini de larmes, pleur tu pour deux? Est-tu la réflexion de son cœur? Ses yeux semblent être devenus si froids, si distante, aucune larme n’a su percer à travers l’immense couche de glace qui entoure son jeune cœur. S’il ne peut pleurer sur les tombes mises en terre, si malgré la mélancolie qui hante son cœur il n’arrive pas a verser une seule larme pour les êtres de chairs l’ayant vu naître, car la haine et le désir de vengeance est une flamme si vive que ses pleurs ne font que s’évaporer, si tel est son cas, ciel d’automne pleur pour lui. Pluie d’automne atténue sa douleur comme toi seule sais si bien le faire.
Si les forces de l’ordre n’arrivent pas à mettre la main sur les gens ayant commis ce crime. S’ils sont suffisamment fous pour croire qu’il s’agit d’un cambriolage ayant mal tourné et non d’un meurtre froid et prémédité. S’ils sont incapables de les faire payer, alors peut-être que toi, Oyabun, parent de l’enfant en deuil, peut être que toi tu sauras les faire payer pour leur crime, car il ne faut pas oublier que la chaire de ta chaire est là sous terre. Pose ta main sûre son épaule, veille sur lui jusqu’à ce qu’il puisse veiller sur toi. Prend le sous ton aile comme tu as pris son père, élève-le comme un de tes fils et non comme un fardeau. Voit en lui le présent, le passé et l’avenir, car il provient plus ou moins du passé, il est là, aujourd’hui sous la pluie et le regard froid et sera là dix ans plus tard. Regarde-le grandir pour toi, pour eux. Enseigne-lui que ce qu’il désire est un plat qui se mange froid, qu’il doit être patient.
Alors que les dernières paroles saintes sont murmurées, alors que les roses tombent une à une sur leur dernier lit, regarde-les partir devant tes yeux, jeune Sawada Kioshi. Ne les oublies pas, n’oublie pas ce qu’ils ton enseigné, mais ne devient pas ton père ni ta mère. Tu n’es pas encore fleur, mais tu grandis. N’ait pas pour ambition de devenir ce qu’ils étaient, mais souhaite devenir plus grand qu’eux, suffisamment grand, suffisamment fort afin de les venger. Bien que derrière ton regard aussi froid que l’hiver, il est clair qu’en silence ton cœur pleure, mais jamais tu n’oseras verser une larme pour leur corps. Ton désir d’être suffisamment fort pour les venger est bien trop grand, la vive flamme qu’est la soif de vengeance ne laisse aucune chance à ton cœur, il ne peut démontrer à travers ton regard toute la douleur, toute la tristesse. C’est à sept ans que tu es devenu un être de glace. Ceci n’est point un au revoir à tes yeux, car tu sais très bien que tu finiras par les rejoindre sous terre. Tu sais qu’ils ne sont que des corps inertes et qu’ils sont toujours près de toi, à veiller sur toi. Ce n’est donc pas un au revoir, mais un à la prochaine.
Ciel d’automne, pleur pour lui. Pluie d’automne atténue sa douleur jusqu’au jour où il va venger les êtres chers qu’il a perdus à ses sept ans.

13 Octobre 1995, Tokyo, Taitō
Onze ans, cent quarante-trois lunes ont passé depuis le septième anniversaire de Sawada Kioshi. Onze ans et deux jours depuis la mort de ses parents. Onze ans et neuf jours depuis leur mise en terre. En onze ans, en cent quarante-trois lunes de nombreuses choses se son produites. L’enfant qu’il était jadis avant cette tragique journée a fleuri en un homme âgé de dix-huit ans. Les prunelles douces et chaleureuses qu’il avait autrefois se sont refroidies pour aujourd’hui être qu’un miroir vers une flamme glaciale. Les lunes ont passés et le temps l’a transformé peu à peu, l’être innocent et joyeux qu’il était par le passé c’est plus ou moins renfermé sur lui-même durant plusieurs années. Il s’agit là d’une chose très compréhensible, car ce n’est pas tout les jours et monsieur et madame tout le monde qui, à l’âge de sept ans, trouve ses parents morts dans le sous-sol de la demeure familiale.
En silence, devant les pierres funèbres de ses défunts parents, le jeune garçon devenu aujourd’hui un homme ce tien debout, en silence, sous la pluie. Une fois de plus, une douce pluie d’automne vient apaiser sa douleur alors qu’il demeure là, en silence, à contempler le monument commémoratif pour ses parents. Sawada Masao et Sawada Aoi, le père, la mère, tout les deux sont depuis onze ans sous terre. Depuis onze, à chaque 13 Octobre, Kioshi vient les voir, il vient voir la pierre froide sous laquelle ses parents sont. Toujours aujourd’hui, aucune larme ne coule de ses sombres prunelles, un regard de glace. La froide flamme de la vengeance l’anime toujours, elle est toujours aussi vive.
-Pourquoi...? Pourquoi êtes vous morts? Qui vous a pris à moi? Si seulement il vous était possible de me le dire… je pourrais alors vous venger…
Il ferma les yeux, la pluie glissant doucement sur son visage, il soupira avant de reprendre les quelques mots qu’il a laissé en suspend à la pierre… car bien qu’ils soient dans l’autre monde, sous l’aile d’un Shinigami, il sait très bien qu’ils sont capable de l’entendre bien qu’ils ne répondent pas. Le lien entre les vivant et les morts est bien plus profond que de simple mots murmurés, il fait parti du cœur et de l’esprit, le cœur et l’esprit de l’être vivant est lié intiment avec l’esprit du mort… du moins lorsqu’il y existe une relation privilégiée lors de leurs vivant.
-J’espère que vous êtes fier de ce que je suis devenu… ou plutôt de ce que je vais devenir… Oncle Sensu m’a pris sous son aile après votre mort… il dit qu’il va payer mes études en économie et en droit… après cela… je vais pouvoir lui être utile… car je lui dois bien ça… à mon oncle… je sais bien que vous auriez aimé que je reste loin de ce monde… mais vous le saviez aussi bien que moi que tôt ou tard j’en ferais parti… de plus… c’est sans doute la meilleur façon de vous venger…
La voix de Sawada était douce et profonde, aucune émotion ne semblait réellement transparaître à travers ses mots. Il était devenu si placide comme être depuis leur mort. L’enfant ce transforme peu à peu en cette rose, une rose nourrit par la douleur et le mal. Cette fleur grandit dans ce monde sous le regard bienveillant de son Oyabun. Cette rose qui jour après jour deviendra un homme de plus en plus important afin de joindre son oncle, son Oyabun.

Inventaire : Ses lunettes, son Taurus PT92, son Katana, & sa wakazashi, ses vêtements (Généralement chemise, cravate, chaussure, pantalon, blazer et chapeau), sa montre, trois bagues, une chaîne, son portefeuille (avec ce que ça inclus, soit ses cartes, son argent, son portable, un stylo, un agenda électronique.

Hahaha... Je savais que tu ferais quelque choses de bien Sawada. Je te valide je n'ai rien à dire de ta fiche, comme tu n'es pas assez narcissique pour te validé toi même, je le fait pour toi.

Inutile de te souhaité la bienvenue n'est-ce pas *clin d'œil*