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 Masahiro Zokuto, Traitre du Clan Sensu

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Masahiro Zokuto
shingao
Masahiro Zokuto


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MessageSujet: Masahiro Zokuto, Traitre du Clan Sensu   Masahiro Zokuto, Traitre du Clan Sensu Icon_minitimeJeu 3 Avr - 17:47

[Bon, hem… j’ai été contacté par le fondateur du forum, et il m’a proposé un certain rôle dont il avait apparemment discuté avec les autres admins. Ce rôle m’intéresse, je vous présente donc la fiche de cet énergumène qui fera de gros ennuis au beau clan Sensu et à son patron^^’]

Prénom

Zokuto

Masahiro

Masahiro

Surnom

Zoku

Nationalité

Né au Japon. Père Japonais d’origine, mère de Corée du Sud.

Clan

Anciennement Clan Sensu

Âge

34 ans

Métier

Revendeur d’arme, Négociant, Comptable et Secrétaire Improvisé à ses heures.

Orientation Sexuelle

Hétérosexuelle (croyez-moi, il est cependant assez ouvert d’esprit pour avoir testé les deux côtés)

Rang Souhaité

Heuuuuuuuuuuu….. je l’ignore, ça sera à la personne qui me validera de le déterminer ^^


Casier Judiciaire

(À noter que les antécédents suivants ont été classifiés privés, et ne sont désormais accessibles qu’aux hautes autorités avec un accès spécial)


-18 janvier 1993, Possession d’armes à feu sans permis et possession d’armes blanches illégales d’origine étrangère. Saisie du matériel, amende de 15 000 yens.

-3 août 1998, Arrêté avec douze autres hommes masqués lors d’un raid nocturne contre une caravane de fonds pour une banque nationale. Comparution en cour et condamnation à six mois de prison ferme.

-24 juin 2005, Revente Illégale d’armes à feu de haut calibre à des investisseurs étrangers immigrés en fraude par une organisation d’affaires politiques. Saisie du Matériel et comparution en cour. La sentence prévue de huit ans de prison a été suspendue pour des raisons gardées confidentielles à la fin de la comparution. (oh, le joli pot de vin)

Description Physique


À la base, de loin comme de proche, Zokuto est une personne qu’on ne prend pas à la légère, à moins de le connaître, ou d’être totalement stupide. Car les apparences sont bien souvent trompeuses, surtout chez les yakuza. Nous avons donc ici un charmant jeune homme, dans la force de l’âge, à l’allure aussi simple d’une certaine façon qu’elle peut devenir compliqué sous un autre angle. Mais laissons là les tournures de phrases.

Zokuto est une personne de sexe bien évidemment masculin, c’est une chose qui saute relativement facilement aux yeux. C’est une chose dont il est quelque peu content lui-même, se sachant fin de traits dans le visage, car il porte une aversion bien tenace aux travestis et autres hommes pervers du genre. Le visage de Zokuto représente une forme presque parfaite, séparée à l’extrème en plusieurs lignes droites par endroit, courbes et harmonieuses par d’autres coins, formant un mélange plein de contrastes qui donnent néanmoins un effet relativement réussi. Cela commence donc relativement bien ce visage à la peau satinée et fine, d’une teinte rappelant bien à l’avant plan ses origines majoritairement asiatiques, mis à part peut-être un européen par-ci par là dans l’historique. Le visage se parcourt jusqu’à deux oreilles rondes, souples, encadrant deux yeux d’une teinte bleutée aussi profonde que l’océan. Comme on dit, ce sont les yeux qui sont le reflet de l’âme des gens. Ce qu’on voit dans ces yeux en question, c’est un individu qui ne passe pas par quatre chemins dans ce qu’il entreprend. Par-dessus ces deux yeux d’une profondeur vibrante, se trouve une paire de lunettes fines, semblant en général faire plus office de décoration, que d’un réel outil visuel. Or, c’est bien pour corriger une vue légèrement redescendue que Zokuto porte ces verres minces sur le dessus du nez. Et selon certains, elles ont le chic pour donner un petit air distingué… En dessous de cette monture, se trouve un petit nez aquilin et fin, aux courbes douces et régulières pour se terminer en une pointe légèrement arrondie. Vient ensuite en descendant, une bouche tout aussi fine que le reste, aux lèvres douces presque toujours figée en ce qui ressemble à la naissance d’un sourire à partir d’un air sarcastique. Pour terminer la tête de Zokuto, il faut bien évidemment remarquer la belle coiffure qui orne le sommet de son crâne. D’une couleur si noire, qu’elle en vient à paraître bleue sous n’importe quelle lumière, les cheveux en question ont l’étrange tendance à paraître à la fois longs et courts. Cela est dû à la façon par laquelle ils sont coiffés, étant entretenus courts sur l’arrière, et arrangés sur une longueur presque deux fois supérieure à l’avant. Le tout pour donner l’effet d’encadrer joliment ce visage déjà bien entretenu au point de le rendre fort attirant.

Si l’on regarde un peu plus que le visage, on peut finalement voir que le jeune homme bien portant de tête que nous voyons jusqu’à maintenant est très bien portant de corps par la même occasion. La peau satinée poursuit son chemin, parcourant tout le corps de Zokuto, légèrement luisante au soleil par sa teinte naturelle. Une paire d’épaules bien placées, de bonnes dimensions, pas trop larges, ni trop petites, faîtes pour supporter avec élégance un torse ne montrant pas de muscles surdéveloppés comme bon nombre de Yakuza, mais démontrant tout de même une capacité physique respectable. Autant dire qu’il ne montre pas ses muscles, mais cela ne veut pas nécessairement dire qu’il n’en a pas. Les bras se situe dans le même panier, démontrant une bonne vigueur et une taille impeccable. Toutefois, c’est le bras gauche qui attire l’attention plus que son homologue. En effet, le bras gauche de Zokuto est totalement paralysé, des suites d’une dégénérescence musculaire qui a finit par entraîner l’arrêt des fonctions et des réactions du bras en question, du bout des doigts jusqu’à très près de la racine de l’épaule. Donc, ce bras est définitivement invalide. Sinon, une paire de jambes s’apparentant encore au reste, pour compléter un bel ensemble soigneusement réparti en termes de gras, de muscles et tout le reste.

Pour finir, et histoire de couvrir cette belle pièce et ainsi éviter une certaine indécence mal placée, il reste à parler des vêtements que porte d’ordinaire Zokuto. En temps normal, Zokuto est une personne qui ne s’encombre pas de vêtements de cérémonie, de costumes chers de style européen, de toutes ces babioles sensées démontrer une appartenance à la haute société. Aux smokings des riches, il préfère son kimono gris, bien bourré avec un par-dessous en coton épais. Un ensemble moins cher, plus isolant, et qui durera plus longtemps et plus efficacement aux finales, pour une fraction du prix. Voilà ce que c’est, aux yeux de Zokuto, avoir une certaine classe.

Description Mentale


Zokuto n’est jamais une personne facile à cibler. De base, c’est une personne qui est aisée è comprendre cependant. Il est très courant qu’il arrive à simplifier plusieurs faits compliqués, à utiliser des termes relativement utiles pour éviter de rendre une situation trop ardue à saisir ou à maîtriser. Bref, Zokuto est une personne qui a un certain talent pour simplifier les choses. Mais lorsqu’une affaire sous son contrôle devient réellement compliquée, même avec sa si belle logique, alors on est face à un réel problème.

Comme certains pourraient s’y attendre en le regardant, Zokuto a un esprit qu’on pourrait aisément qualifier de méthodique. Pas méthodique à l’extrême ; il n’irait jamais jusqu’à faire fi de certaines impulsions dans une situation dangereuse, ou encore analyser tous les éléments d’une situation pour en arriver à une conclusion dont la logique écrase toute tentative possible de réfutation. Il ne faut pas confondre une personne méthodique, avec une personne méthodique de façon obsessive. Zokuto aime les choses bien faîtes. C'est-à-dire qu’il se lève à une heure précise chaque matin, sans même avoir besoin d’un quelconque réveil, il a ses heures calculées avec une précision approximative durant la journée. Finalement, le côté méthodique de Zokuto se représente plus comme une appréciation envers le fait de pouvoir prévoir ce qui se passe dans un avenir proche. Ne pas se lancer dans l’inconnu sans préparation.

Cependant, il y a un domaine, ou l’on peut désormais le qualifier de méthodique obsessif. Et il s’agit de son milieu de travail. C’est une opinion que Zokuto a fortement renforcée sur lui-même, tout en étant approuvée par plusieurs de ses anciens partenaires d’affaires, il considère posséder un talent en affaires lui permettant de détecter le moindre détail pouvant mener à une mauvaise fin ou une intervention policière ou autre. Dit d’une autre façon, on pourrait parler d’une sorte d’instinct en ce qui concerne les dangers d’une affaire en cours. Peut-être un sixième sens, pour certains. Mais ne poussons pas dans le surnaturel. Côté affaires, vie professionnelle, il y a plusieurs traits qui définissent Zokuto. Le premier, c’est son sérieux. En temps normal, dans la vie de tous les jours, c’est une personne qui n’a aucun mal à faire des blagues pour alléger une atmosphère trop lourde à porter. Mais lors d’une transaction, plus aucun sourire ne se forme sur les lèvres du Yakuza. Le sérieux inébranlable allié au regard froid du tueur. Un changement d’expression qui ne laisse cependant aucun doute quant à l’importance qu’il accorde à sa carrière en tant que tel. À cela, on peut ajouter un tact presque tranchant en lui-même, allant directement aux sujets précis, ne perdant pas de temps en vaines flatteries, discussions inutiles et autres trucs du genre, juste bons à faire perdre du temps, ou faire gagner du temps, vu sous un autre angle. Mais si on veut arriver à résumer le caractère de Zokuto en affaires, on a en face de nous un homme précis, centré, froid et tranchant. Certains apprécieront, d’autres détesteront. Mais tous s’entendront pour souligner l’efficacité de la méthode.

Par la suite, son attitude en général. Le Yakuza ici présent est principalement une personne axée sur la détente, à moins que la situation n’exige un niveau de tenue monté d’un cran. Ainsi donc, on peut fréquemment le voir à se relaxer sur un perron, cigare à la bouche. Eh oui, aucune cigarette, les cigares sont le pouvoir dans cet esprit bien précis. Zokuto apprécie simplement le fait d’être au calme, car ses fonctions de Grand Frère du Clan Sensu impliquaient plusieurs tensions et possibles répercussions à long terme. Alors au bout du compte, les épaules tendues apprécient toujours d’avoir la chance de voir venir un brin de relaxation de temps à autre. Car il faut dire que dans tous les cas, un négociateur-revendeur calme et alerte est toujours bien plus efficace qu’un homme tendu et sur les nerfs à cause d’un stress accumulé au fil du temps.

Bref, c’est là le résumé de ce qui se passe dans l’esprit de cet homme suffisamment étrange pour se mettre dans la situation où il se trouve présentement.

Signe(s) Particulier(s)


Paralysie totale du bras gauche, jusqu’aux trois quarts du bras, à une quinzaine de centimètres de l’épaule. Dégénérescence musculaire.

Arme de Prédilection / Style de Combat


Zokuto est quelqu’un qui a dû palier à un certain manque de motricité soudain. Donc, s’il doit en arriver à se battre dans une situation ou une autre, il se doit de pouvoir compter sur autre chose que la motricité qu’il avait avec ses deux bras il n’y a pas si longtemps. C’est pour cette raison qu’il est devenu adepte de l’art du kick-boxing. Il se sert donc de ses jambes et de ses pieds dans plusieurs cas pour à la fois éloigner un adversaire, ou justement lui placer un bon coup calculé et amplifié grâce au mouvement de rotation du corps. Ce qui ne l’empêche pas de pouvoir se battre avec son bras encore valide. Il a effectivement bien assez de force pour frapper à main nue avec son bras droit, quoique s’il doit recourir à cette dernière, il préfère que ce soit avec quelque chose de soit coupant, soit capable de tirer des projectiles à haute vitesse.

En tant qu’ancien du clan Sensu, Zokuto a eu la formation de base et avancée en tir d’armes à feu. Par la suite, il a pu bénéficier de l’entraînement à un type d’arme à feu spécifique laissé au choix. Fort heureusement pour lui, cette dernière formation fut donnée à Zokuto avec les armes de poing et les armes de poing légères. Donc, il a su garder une certaine efficacité au tir, malgré la stabilité quelque peu réduite de ses angles de tir par moment.

Il porte également une arme blanche facile à saisir en cas de besoin, attachée dans son dos, poignée retenue et pointant vers le bas pour être sortie sans délai. Lame courte, aiguisée fréquemment, bref, pas quelque chose de réellement très dangereux, mais tout de même suffisant pour ne pas être sans défense dans un cas extrême.

Devise ou citation


‘’Qui ne risque rien n’a rien.’’ --» c’est devenu une sorte de devise non-officielle, car si on prend du recul, il faut dire que Zokuto a pris plusieurs risques dans sa vie pour en être arrivé au stade où il en est aujourd’hui.

Inventaire


-Vêtements : généralement un kimono, avec peut-être une veste, un par-dessus, ou quelques détails pour rajouter un effet lorsqu’il le faut. Mais le kimono est présent à la base.

-Wakisashi, lame de 32 centimètres, plus la garde. Dans son étui, relié à une attache en diagonale du torse, positionné dans le dos.

-Magnum importé, européen. Calibre 11 mm, portée à plus ou moins 50 mètres avec viseur.

-Cellulaire avec casque mains libres possible à rajouter.


Dernière édition par Masahiro Zokuto le Jeu 3 Avr - 17:50, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Masahiro Zokuto, Traitre du Clan Sensu   Masahiro Zokuto, Traitre du Clan Sensu Icon_minitimeJeu 3 Avr - 17:47

[Bon, j’ai certains détails que j’ai créés moi-même, donc s’il y a quelque chose qui sonne faux à vos yeux concernant certains faits, n’hésitez pas à me le dire, j’éditerai]

Histoire – 1ère Partie


Dans les couloirs, le soleil filtrait doucement entre les poutres, accompagnant gaiement les oiseaux du printemps dans la forêt avoisinante. En ce mois d’avril, on pouvait sentir le parfum de la nature qui se réveillait une fois de plus après l’hiver, continuant son chemin dans la roue sans fin des saisons qui passent. Les conifères retrouvaient leurs effluves, les bourgeons commençaient à reparaître sur les autres arbres, quelques premiers animaux sortaient de leur torpeur hivernale pour reprendre la vie là où ils l’avaient laissée quelques mois plus tôt. C’était un bel endroit en ce moment. Il s’agissait d’un dojo, à flan de montagne, tout près de la ville de Tokyo en cette année 1981. L’évolution battait son plein dans la ville japonaise adjacente, et conserver en bon état un ancien Dojo d’arts martiaux comme celui dont il est question maintenant, représentait une tâche relativement ardue à accomplir pour quiconque en avait à peine les moyens. Or, ça n’était pas le cas des présents possesseurs de l’endroit. À cette époque, il s’agissait d’un lieu de retraite du Clan Sensu, nouvellement grandissant dans le milieu des Yakuza japonais. C’était un secteur dangereux, mais le clan arrivait fort bien è se débrouiller en ciblant des éléments clé dans les secteurs économiques influents de Tokyo. Car quiconque arrivait à se tailler une place solide à Tokyo à cette époque, pouvait être assuré que cette place résisterait contre vents et marée, tant qu’elle est soutenue par derrière. Ce qui était le cas. Le Clan était bel et bien soutenu, par des liasses de billets verts et des armes à feu chargées.

Ainsi donc, en cette belle matinée qui aurait généralement été une source d’inspiration et de joie matinale, les pas résonnèrent doucement sur le sol de bois plaqué et verni de façon tout à fait impeccable. Alors qu’elle avançait dans le couloir ouvert à l’extérieur, se laissant porter doucement à la brise du vent, la mère du jeune Zokuto marchait avec légèreté, saluant au passage, d’un bref mouvement de tête, les hommes mineurs et les gardes qui croisaient leur chemin. Si en général, ils démontraient une attitude sérieuse envers la femme, la majorité jetait un petit regard sympathique vers le gamin qu’elle trainait et le tirant par la main. Le garçon en question, fixé sur un visage à l’allure boudeuse par cette marche matinale forcée, suivait sa mère en traînant des pieds pour la retarder le plus possible. Mais cette dernière, ayant vu bien pire de sa vie, tint bon et le mena sur plusieurs autres couloirs avant de finalement freiner, faisant signe à son fils de faire de même. Elle se retourna vers sa progéniture, et se mit à genoux pour lui jouer dans les cheveux et les placer d’une façon convenable. Tout en opérant, elle leva la voix.

’’Tu va rencontrer l’Oyabun du clan, aujourd’hui, Zokuto.’’

’’Qui c’est, l’Oyabun?’’

Sa mere continua de lui placer les mèches rebelles de sa tête qui persistaient à ne pas vouloir se soumettre, et elle baissa également les yeux vers ceux de son fils. Sa main s’attarda sur une mèche en particulier, puis elle soupira doucement.

’’Je te l’ai déjà expliqué. L’Oyabun est le chef du clan, l’homme le plus important. C’est lui qui est à la tête de tout notre clan, et c’est également grâce à lui que nous vivons ici.

Elle s’assura qu’il ne poserait pas d’autres questions par la suite. La dernière semaine avait été toute en préparations à cette rencontre. À 6 ans, le temps était venu de décider de l’avenir du jeune Zokuto. À cet âge, il était encore facile de diriger ses pas pour faire de lui un spécialiste dans un domaine en particulier envers lequel il pouvait démontrer certaines affinités. C’était également la raison pour laquelle, un mois plus tôt, il avait subi quelques tests, quelques uns physiques, les autres mentaux, bref, une série d’évaluations de sa façon de faire, de ses méthodes. Ainsi, on pouvait déterminer les préférences de l’enfant, avant même qu’il ne les cible lui-même. Ce qui représentait un atout très utile, dans la mesure où les enfants du Clan Sensu pouvaient être orientés dès le départ dans le domaine où ils excelleraient le mieux. Et qui dit préparation, dit nécessairement efficacité. La femme se recula de deux mouvements de genoux pour vérifier le résultat de la coiffure de son fils. Apparemment satisfaite du résultat, elle se tourna vers la porte en éventail qui se trouvait à côté d’elle. Elle signala à Zokuto de faire de même, et ce dernier s’exécuta. Finalement, sa mère se tourna une dernière fois vers lui.

’’N’oublie pas de faire exactement les même mouvements que moi.’’

Le petit garçon hocha la tête, docile, désormais, puis sa mère se retourna finalement vers la porte après l’avoir regardé une dernière fois. Elle cogna trois coups légers sur la surface en bois, et attendit patiemment. Au bout d’un instant, la porte s’ouvrit en coulissant lentement, et la femme s’inclina au sol, son fils faisant de même en imitant sa mère. Ils restèrent ainsi un instant, puis une voix douce, neutre, s’éleva.

’’Vous pouvez vous approcher du Seigneur Oyabun.’’

La femme se releva lentement, fixant toujours le sol, suivie de près par son fils. Finalement, après une dizaine de pas, ils arrivèrent sur un futon placé au préalable, et se remirent à genoux, alors qu’ils entendaient la porte être refermée doucement en coulissant. Ils s’inclinèrent tous deux au sol une nouvelle fois, attendant la suite. Finalement, ce fut la voix grave de l’Oyabun lui-même qui s’éleva.

’’Relevez-vous.’’

Ils s’exécutèrent, et Zokuto put détailler discrètement les traits de celui qu’on appelait l’Oyabun. C’était un homme dans la quarantaine, probablement, et il les faisait bien. Une carrure respectable, un visage franc et à l’allure relativement fière, bref, un homme pour qui il était difficile de ne pas ressentir ne serait-ce qu’une once de respect. Il émanait de Sawada Masao, Oyabun du clan Sensu, une sorte d’aura qui le rendait plus charismatique que la moyenne. Un fait que peu arrivaient à s’expliquer, mais que tous pouvaient affirmer. Derrière l’Oyabun, Zokuto put reconnaître son propre père, sur ses genoux, le visage imperturbable dans la situation présente. Lui aussi affichait une sorte de ressemblance. Un visage sculpté, les traits bien définis… Hormis le fait qu’en général, il avait le sourire plus facile, le père de Zokuto pouvait être vu comme une version mineure de l’Oyabun. Mais un détail attira l’attention du jeune garçon encore un peu plus loin derrière. Il s’agissait de la femme de l’Oyabun, tenant un gamin dans ses bras. Le gamin dormait, blotti contre sa mère.(Ooooh qu’il est mignon ^^) Zokuto avait entendu parler de qui il s’agissait : Sawada Kioshi, le nouvel héritier du clan. Il n’était âgé que de deux ans à ce moment là. Zokuto fut finalement ramené à la réalité par la voix de l’Oyabun qui retentit de nouveau.

’’Ton fils a bien grandi, Kodame-san. Tu as bien pris soin de lui.’’

L’Oyabun tourna la tête à moitié vers l’interpellé, le père de Zokuto. Ce dernier acquiesça lentement, s’inclinant à moitié devant la remarque.

’’C’est grâce à vous, Oyabun-dono.’’

Sawada Masao hocha la tête, puis se replaça en position droite. Il ne fit rien pendant un moment, puis il tapa dans ses mains, deux coups, sonores et bien audibles pour tous. Tous attendirent quelques secondes, puis les portes coulissantes s’ouvrirent sur le côté de la pièce, pour laisser passer un homme dans la soixantaine, tenant dans ses bras trois rouleaux scellés, décorés à l’extérieur par des motifs de peinture à l’encre. Il s’approcha, et se mit à genoux pour présenter les documents à l’Oyabun, tête baissée. Ce dernier les prit, puis congédia d’un geste le vieil homme, qui se releva et repartir à reculons vers la porte ouverte, toujours incliné. Finalement, il se replaça à genoux et referma la porte. Tous purent entendre ses pas s’éloigner lentement dans le couloir, puis l’Oyabun reporta son attention sur les trois rouleaux. IL en prit un, puis brisa le sceau pour l’ouvrir doucement, le déroulant hu haut jusqu’en bas. L e silence persista alors que l’Oyabun lisait ce qui était consigné sur le parchemin, puis il le referma doucement et le plaça devant lui. Il finit par se redresser, et posa son regard sur Zokuto, qui baissa les yeux au sol.

’’Selon les résultats de ses tests, le jeune Zokuto-san semble posséder des affinités particulières dans les évaluations. Il possède un sens du détail inné, et un esprit de déduction remarquable pour son âge. La majorité de ses évaluateurs lui ont trouvé une rapidité d’apprentissage intéressante, ainsi qu’un tact surprenant encore une fois pour son âge. Ils le recommandent donc dans les domaines de négociations et marchandage.

L’Oyabun se tut alors, fermant à moitié les yeux alors qu’il semblait repenser lui-même à ce qu’il venait de dire. Le père de Zokuto semblait songeur lui aussi. D’après ce qu’en savait le jeune garçon, Kodame Masahiro était le second lieutenant du Clan Sensu à cette époque précise. Donc, il se devait d’assurer sa propre descendance d’avoir un rôle respectable dans les fonctions du clan. Les négociateurs du clan étaient des gens prisés, dans un certain sens. Ils faisaient évoluer leurs capacités mentales, aiguisant leur sens des affaires, leur intuition et leurs réactions face aux diverses situations psychologiques. Donc, les enfants prédestinés aux critères mentaux nécessaires à cette vocation étaient relativement rares en général. Ce qui ne les rendait que plus précieux. Donc, on pouvait dire que l’apparente vivacité d’esprit de Zokuto jouait en sa faveur sur ce coup-ci. Un coup de chance, ou un réel talent ? Peut importe, en fait.

À ce moment, l’Oyabun reprit la parole.

’’Kodame-san, ton fils sera envoyé dès le mois prochain à l’établissement de formation spécialisée. Il y apprendra ce qu’il faut pour voir s’il confirme les attentes et les observations de ses évaluateurs. Prépare-le à cette fin.’’

’’Oui, Oyabun-dono.’’

Sur ces mots, l’Oyabun se mit debout sur ses jambes, et se retourna, passant à côté de son second lieutenant, pour aller voir sa femme, tenant encore le jeune gamin qui venait de se réveiller. Il chuchota quelques mots à l’oreille de sa femme, qui acquiesça pour finalement se lever à son tour, et quitter par la porte de côté de la salle. Une fois qu’elle fut passée, l’Oyabun se dirigea à son tour vers l’embrasure ouverte de la porte. Il fit les derniers pas, puis, à cheval entre la salle et le couloir, il s’arrêta.

’’Oh, et Kodame-san…’’

Sawada Masao se retourna à moitié alors que l’interpellé relevait les yeux vers lui. Un moment passa sans qu’aucun mot ne franchisse les lèvres de l’un ou l’autre, puis l’Oyabun termina sa phrase.

’’… mes félicitations.’’

Sur ces mots, il quitta la sale, et la mère, le père et le fils se retrouvèrent seuls. Ce fut finalement Kodame qui se releva le premier, et il alla prendre la main de son épouse alors qu’elle se relevait. Puis, il prit son garçon sur son bras gauche, et ils repartirent de la salle à leur tour. Kodame referma doucement la porte, et la salle redevint silencieuse. Puis, dans l’ambiance redevenue complètement calme, le son des oiseaux à l’extérieur revint lentement aux oreilles de tous et chacun…


Dernière édition par Masahiro Zokuto le Jeu 3 Avr - 18:25, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Masahiro Zokuto, Traitre du Clan Sensu   Masahiro Zokuto, Traitre du Clan Sensu Icon_minitimeJeu 3 Avr - 17:48

Histoire – 2e partie


Depuis le jour de sa première rencontre avec l’Oyabun du clan Sensu, on pourrait facilement résumer la vie qu’a eue Zokuto. Mais pourquoi faire court et rater des détails, alors qu’on peut faire des détails et bien démontrer la vie d’une personne lorsqu’on le peut?

Ainsi, le mois qui suivit la rencontre en question fut consacré à finaliser la formation entreprise en le Dojo où Zokuto et sa mère étaient arrivés depuis cinq ans, ainsi qu’à préparer ses bagages et tout ce qui pourrait lui être nécessaire pour se rendre dans la sorte de simili-collège privé créé par le Clan Sensu lui-même. En fait, l’école en question était une partie d’un casino récent, possédé par le clan. Donc, les quelques rares enfants qui étaient envoyés à cet endroit avaient la chance d’être élevés et éduqués dans un milieu où l’argent prenait toute la place, ce qui ne ferait que renforcer leurs bases en tant que manipulateurs économiques et psychologiques. Ils se retrouvaient donc à manipuler de fortes quantités d’argent pour le casino lui-même prenant en charge des procédures fiscales dès leur arrivée. Autant parler d’une immersion totale et bien concentrée. Ainsi, à peine fut-il arrivé et installé, que deux jours plus tard, Zokuto commença sa formation. Cette fois, je crois bien qu’on peut résumer.

La formation de Zokuto commença par les bases de l’économie. Il lui fut donné de voir les différents systèmes économiques, les divers systèmes politiques concernant les fonds, les mise à pied et la destruction de compagnies, les affaires passées sous silence, bref, le général de ce qui constitue la façade plus ou moins visible du monde politico-économique. Autant dire que vous un garçon de 6 ans, c’était plusieurs choses relativement compliquées à comprendre. Mais on ne négligea pas le reste de son éducation, car il était évident que de seulement se fixer sur l’économie aurait été une erreur monumentale. Ainsi, l’étiquette fut travaillée, la lecture et l’écriture furent évalués, corrigés et améliorés, les mathématiques, et tout le reste… Tout y passa. À l’âge de neuf ans, Zokuto en savait probablement déjà plus du côté politique, économique et culturel qu’une grande majorité de la moyenne des gens majeurs de la ville, voire du pays. Une sorte de spécialiste du monde de l’argent, à moins de dix ans. Mais encore là, ce ne fut que le début de la formation qui finit par prendre un nouveau tournant pour conserver sa polyvalence. Donc, la seconde des quatre parties de formation commença. Elle fut cependant interrompue à un certain moment donné ; la nouvelle parcourut tout le clan que l’Oyabun et sa femme avaient été retrouvés morts par leur propre fils. Pour une fois, Zokuto se dit qu’il aurait aimé ne pas avoir la maturité travaillée qu’il avait à son âge. Car elle lui permettait d’imaginer toute l’horreur de la situation. Trouver ses propres parents, baignant dans leur sang, alors qu’il avait à peine sept ans… C’était une horreur sans nom qui laisserait une horrible cicatrice pour le restant de ses jours.

Finalement, au bout d’un mois de séances funèbres et de prières pour le salut de l’Oyabun et de son épouse, le rythme se replaça lentement, mais sûrement. Au bout de deux autres semaines, la vie avait repris son cours. C’est étrange, à quel point les drames ont le don de perdre de l’importance à une vitesse effarante parfois.

Par la suite, la formation de Zokuto devint légèrement plus tournée vers le côté physique, que le côté mental, déjà relativement bien travaillé pour un garçon d’à peine quatorze ans. Donc, la suite consista à s’assurer que bien que sa tâche pour l’avenir consisterait principalement aux négociations et aux évènements principalement psychologiques en soit, comme il y avait été préparé, Zokuto se devait de pouvoir assurer sa défense d’une façon qui ne détruirait pas toute sa formation en une seule erreur de calcul. Autrement dit, ne pas laisser un garçon intelligent sans défense face aux menaces physiques. Il fut donc initié aux méthodes de combat de base, tout simplement. Un homme diplomate n’est pas une montagne de muscles, ni un maître de karaté, mais rien n’empêche qu’il sache où placer un coup pour avoir l’efficacité nécessaire au fait de terminer un combat le plus rapidement et efficacement possible. Il fut donc présenté au combat au corps à corps, apprenant par cœur les mouvements d’auto-défense de base, les coups précis pour venir à bout d’un adversaire rapidement. Il fut présenté à quelques armes de base, notamment les armes blanches, vu leur utilité, leur stabilité et leur efficacité dans un cas de défense physique directe. Car disons le bien fort, une lame fait en général bien plus de dégâts qu’un coup de poing même bien placé. Pour quiconque sait assez bien la maîtriser pour s’en servir efficacement, tout du moins. Ainsi, Zokuto apprit à viser les points vitaux de façons instinctive, pour devenir une personne aux techniques d’attaque physique aussi acérées et précises que sa propre mentalité. On se retrouve donc avec un résultat donnant un jeune garçon d’une quinzaine d’années, assez formé pour être le comptable d’un casino cinq étoiles, et suffisamment habile pour faire descendre au sol le gros baraqué de la porte d’entrée avec une touche bien placée. Comme quoi, on pourrait décrire cette période comme l’apogée de sa force jeune et vibrante. Car le monde des Yakuza n’est jamais dépourvu d’une quelconque dose de mystère, d’aventure et de périples. Pas un compte de fée, cependant. Ici, on parle de règlements de comptes, de transactions illégales. Mais c’était justement le genre de domaine qui avait tout pour stimuler l’intellect de ceux qui en avaient le goût et les capacités.

Or donc, au bout de son entraînement, ou disons de ce qui constituait finalement sa préparation au domaine dans lequel il allait devoir officier suite aux décisions de feu l’Oyabun Masao du Clan Sensu, Zokuto fut introduit dans le milieu direct du casino dont il squattait les étages supérieurs depuis le début de son apprentissage. Il fut placé au niveau d’une comptabilisation de base pour commencer. Il fut informé qu’il s’agissait d’une mise à l’épreuve générale, une sorte de période de probation pour déterminer son degré de compétence. Durant cette période, si certains en avaient pour aller en enfer tellement ils avaient du mal à suivre, Zokuto, lui, dormait presque sur le travail. Mais il s’arrangeait pour tout de même conserver son sérieux, et pas une fois, pas une seule, il n’y eut la moindre chose à redire sur son ouvrage. Les classements de dossiers étaient impeccables, les relevés bien faits, les répartitions adéquates. Bref, à 17 ans, Masahiro Zokuto accomplissait facilement le travail d’un homme de service d’une quinzaine d’années d’expérience. Comme quoi, lorsqu’on apprend jeune, ça donne des résultats intéressants. Ainsi donc, au bout de quatre mois de travail dans cet emplacement, Zokuto fut muté à un poste plus direct. Étant donné qu’il avait atteint sa majorité, il pouvait être initié au domaine des négoces directs avec les clients. Et avec ce genre de métier, plus on y était présenté tôt, mieux cela valait pour la suite. Et à dix-huit ans, quoi de mieux comme entrée en la matière?

Ainsi donc, ce fut à peine deux mois après sa majorité, qu’après une nouvelle thèse sommaire sur ce qui l’attendait, que Zokuto commença à officier dans les négociations avec contact direct. Il fit trois premières rencontres sans incident, résolvant chaque petit détail en portant un micro sur son veston en précaution, avec deux types armés attendant dehors. Bref, il fut pris en charge pour ses débuts, de façon à veiller à ce que l’élément prometteur qu’il semblait être ne se fasse pas avoir bêtement dès le commencement. À quoi servait de former quelqu’un, si c’était pour qu’il reçoive une balle dans la tête lorsque venait le temps de mettre le tout en pratique?... Mais il y eut un petit problème, une fois.

*******************************************************


Zokuto était relativement calme dans la voiture noire, blindée, aux vitres teintées, qui le menait pour la quatrième fois seulement vers les lieux d’une négociation prévue plusieurs semaines auparavant déjà. Mais curieusement, à chaque fois depuis le début, il n’arrêtait pas de ressentir la petite peu classique qui lui nouait l’estomac. Comme tout nouveau venu, il avait beau avoir brisé la glace dans le domaine avec succès, il ne s’en sentait pas rassuré pour autant. Mais bon, ça n’était probablement qu’un autre pressentiment à la con qu’il avait parce qu’il était nerveux. Il se contenta donc de l’ignorer. Une solution quelque peu immature en soit en général, mais bon, ça marche au moins.

La voiture entra par l’embrasure ouverte de deux portes grillagées ouvertes, ballant au vent, alors qu’une fine pluie tombait à l’extérieur. Pourquoi il fallait toujours qu’il y ait une ambiance aussi merdique à l’extérieur à chaque fois qu’il se sentait nerveux? Il allait finir par se dire que les coïncidences étaient un peu trop grandes, à force. La voiture roula lentement sur un sentier de gravier, pour arriver dans une gigantesque cour contenant plusieurs entrepôts. Et encore un cliché. Les foutus entrepôts. Encore un lieu pourri rempli de stéréotypes. Il fallait croire que tous les industriels qui voulaient passer des marchés illicites souhaitaient aller faire ça dans un vieil entrepôt miteux, plutôt que dans leur salon protégé. À croire que c’était devenu un automatisme depuis le temps, le vieux lieu démoli et puant. Mais bon, c’était eux qui payaient, alors s’ils voulaient choisir ce lieu précis, il n’avait pas à aller pleurnicher là-dessus. Finalement, la voiture blindée s’arrêta face à la porte menant à l’entrepôt désigné par le contrat. Zokuto se pencha vers l’avant, passant à moitié la tête entre les deux sièges où se trouvaient deux gaillards armés affublés de vestons noirs et de lunettes fumées.

’’Si je suis pas ressorti dans dix minutes, venez me chercher.’’

Les deux hommes hochèrent la tête, puis Zokuto ouvrit la portière. Juste avant qu’elle ne se referme, il put distinguer le son classique de l’armement des mitrailleuses à une main que les deux gars dans la voiture portaient. Au moins, ils n’auraient pas à viser, suffit de tirer dans le tas, avec ce genre de truc. À la fois utile, et complètement cinglé.

Zokuto marcha à pas rapides jusqu’à la porte placée à côté de la grande porte coulissante de l’entrepôt. Il saisit la poignée glacée, et tourna le poignet. La porte s’ouvrit avec un profond grincement qui résonna sur le toit intérieur de la bâtisse. Le jeune homme refera la porte derrière lui avec un claquement sourd, et se dirigea directement vers les deux personnes qui se trouvaient au centre de l’entrepôt, derrière deux boîtes empilées pour faire office de table. La chère petite scène que tout le monde connait : le négociateur s’avance, ses pas résonnant sur le sol. Il porte une mallette à la main, et va à la rencontre de deux hommes habillés en smoking européens, l’air aussi sérieux que des statues en attendant que le nouveau venu arrive. Zokuto arrive, s’incline rapidement, de même que les deux hommes. Aucune perte de temps par la suite, il pose sa propre mallette, l’ouvre et en présente le contenu aux deux hommes, qui examinent la marchandise. 2 mitraillettes d’appoint, trois pistolets importés, deux Magnums classiques, bref, rien de réellement ardu à dénicher, mais qui reste très prisé. La mallette se referme et passe du côté des deux hommes, qui ouvrent à leur tour leur mallette pour montrer les billets à l’intérieur. Zokuto prend une liasse, fait courir les billets pour faire les vérifications de base, examinant par la même occasion chacun des infimes détails qu’il a appris à distinguer sur cette source de pouvoir qu’est l’argent. Puis, un détail attire son attention : les codes de séries sont tous identiques sur chaque billet. Le visage de Zokuto prend une allure déçue, puis il jette négligemment la liasse avec les autres dans la mallette.

’’Vous essayez souvent de berner vos revendeurs avec des faux billets?’’

L’homme en premier plan affiche un mince sourire au bout d’un moment.

’’Ça n’a aucune importance, puisque de l’argent authentique ne vous aurait pas plus servi.

Au moment même ou il termine sa phrase, les deux portes de l’entrepôt, derrière et devant Zokuto, sont défoncées à coups de pied, et plusieurs officiers entrent, armés et équipés de gilets pare-balles, affichant bien haut leurs badges de policiers. Ils ne semblent cependant pas inquiéter outre mesure les deux hommes qui sourient à Zokuto. Ce dernier leur jette un regard oblique, puis se retourne et laisse tomber les bras. Un seul mot arriva ensuite à franchir ses lèvres.

’’Merde…’’

*******************************************************


Suite à cet évènement, il y a eu une peine de six mois de prison ferme imposée. Durant cette période, finalement, l’expérience a été bénéfique. Les gens disent que la prison est l’une des meilleures places pour détruire la vie d’une personne. Mais c’est totalement le contraire lorsque cette même personne officie dans le crime avant la prison. Ainsi, Zokuto put se faire quelques contacts parmi plusieurs sections de détenus de Tokyo, se formant sans s’en rendre compte un réseau fort efficace dans le milieu carcéral. Donc, lorsqu’il termina sa peine, il avait eu amplement le temps de discuter de certaines choses professionnelles avec quelques anciens Yakuza, notamment. Donc, on peut dire que d’une façon relativement drôle, son premier séjour en prison fut une expérience nettement plus positive qu’autre chose. On peut s’adapter à tout, lorsqu’on a les bonnes bases pour y parvenir

Puis, lorsqu’il termina finalement sa peine, il ne tarda pas à être reprit en main par le clan Sensu. Il subit alors le traditionnel interrogatoire du clan, pour vérifier l’état de toutes ses actions pendant la demi-année passée. Apparemment, le résultat fut satisfaisant, car il ne lui fallut que deux semaines pour réintégrer son poste précédent. Pour le reste des années, il n’y a rien à redire. Nous allons qualifier cette période comme une prise d’expérience. En résumé, il a eu trois autres interventions, mais qui furent déjouées d’une façon ou d’une autre. Ainsi, Zokuto continua à faire les négociations pour lesquelles il commençait à prendre goût.


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MessageSujet: Re: Masahiro Zokuto, Traitre du Clan Sensu   Masahiro Zokuto, Traitre du Clan Sensu Icon_minitimeJeu 3 Avr - 17:48

Histoire – 3e partie


La ville de Tokyo était un endroit spectaculaire à visiter, même pour ceux et celles qui y vivent soit depuis des années, soit depuis leur propre naissance. Car il n’y a pas que les touristes qui peuvent voire en cette belle ville. Quiconque ayant un brin d’intelligence et de sens de l’observation peut finir par se perdre dans l’infinie variété de la ville lumière japonaise, active vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Rien n’est jamais mort à Tokyo.

Zokuto marchait lentement, perdu dans ses pensées alors qu’il parcourait l’une des innombrables rues bondées d’un des quartiers commerçants du coin. Il passait au travers de la foule, veillant comme tout le monde à éviter de se faire piétiner des suites d’un faux pas. C’était vraiment fou de voir à quel point les gens dans les rues peuvent devenir cinglés quand ils veulent. Surtout dans les grandes villes, une hystérie de la part de deux ou trois personnes isolées, et c’est la panique générale qui s’enclenche. Les réactions en chaîne sont toujours à craindre dans une surface bien connue pour son taux de criminalité relativement élevé. La moindre incartade dans une ruelle, et hop, on a une bande de cinq ou six délinquants qui vous saisissent, vous battant si vous êtes un homme, vous violant si vous êtes une femme. Belle logique dans les actions, non? À chaque fois qu’il repensait à ce genre de trucs, Zokuto se disait qu’il avait une vienne pas croyable d’avoir été dans la branche contrôlant des Yakuza dès sa naissance. Il préférait nettement pouvoir avoir de l’influence sur le crime, que de laisser guider par ce même crime.

Finalement, au bout d’un moment, l’homme ressortit de ses pensées, et s’arrêta, obligeant les passants à le contourner avec des jurons alors qu’il représentait maintenant un obstacle à lui tout seul dans le chemin. Donc, dans le but d’éviter de s’attirer les foudres de passants qui deviendraient vite violents s’il ne s’enlevait pas, Zokuto se fraya un chemin vers le mètre de chaque côté de la rue qui représentait une section relativement tranquille. C’était les couloirs vides de chaque côté du ras de marée de gens qui passaient en permanence. Cela lui prit plus de deux minutes à parcourir une dizaine de mètres à travers la foule, mais finalement, il fit une percée pour finir dans une zone de calme. Reprenant son souffle, Zokuto s’adossa doucement à la vitrine du magasin d’électronique qui se trouvait derrière lui. Il aurait décidément toujours du mal à s’habituer à tous ces animaux enragés. Il allait repartir dans le cours de ses pensées, quand le bruit d’une sonnerie retentit dans le brouhaha ambiant. Zokuto prit son portable, puis, ne voyant pas de nom s’afficher, répondit quand même.

’’Allo?’’

’’Bonjour, Masahiro-san.’’

Zokuto se concentra un moment, tentant de voir s’il pouvait reconnaître cette voix. Ça n’aurait pas été la première fois qu’un de ses collègues l’appelait à partir d’un numéro caché. Or, même en comparant avec ses propres souvenirs, aucun nom ne lui venait à l’esprit. Connaissant bien sa propre capacité mémorielle, il ne put en déduire qu’une chose : il ne connaissait pas la personne en question. Ce qui n’était pas une excellente chose en soi, étant donné que seuls les membres du clan et ses propres contacts personnels pouvaient connaître le numéro de son téléphone portable.

’’Qui êtes-vous ?’’

’’Ça n’a pas d’importance. Maintenant, Masahiro-san, je souhaiterait vous faire part de quelques petits détails qui vous permettront de bien évaluer l’importance de cet appel…… Nous vous savons un membre avéré de la famille Sensu, des Yakuza’’

Le sang de Zokuto ne fit qu’un tour. Il n’y avait aucune chance que la personne à l’autre bout de la ligne soit un civil, ni un membre d’un autre clan de Yakuza. Les Yakuza, même lorsqu’ils souhaitaient s’attaquer entre eux, ne faisaient pas ce genre de choses. Ils sortaient leurs armes et se tiraient dessus à bout portant. Donc… la dernière hypothèse disait qu’il n’y avait que la police qui pouvait apprendre ce genre de choses. Et si la police savait qu’il faisait partie d’une organisation de Yakuza, au point de pouvoir l’appeler ainsi sur son téléphone portable personnel, alors ça pouvait représenter un danger. Mais il ne devait pas paniquer. Il décida de tenter la carte de l’ignorance.

’’Je ne vois pas du tout de quoi vous…’’

’’Masahiro Zokuto, fils de Masahiro Kodame. Trente quatre ans, célibataire, membre ancien du Clan Sensu, trafiquant, revendeur avec un casier judiciaire et personne relativement connue dans plusieurs milieux d’armement chez les Yakuza.’’

Cette interruption, si elle frustra Zokuto au début, le fit pâlir au fur et à mesure que la voix dans son oreille parlait. Comment… comment pouvaient-ils savoir tout cela ??? Ils avaient des contacts aux bureaux fédéraux, et n’importe quelle enquête reliée à leur clan était supposée être signalée aux informateurs du clan. Comment avaient-ils fait ?

’’Dois-je continuer ?’’

Zokuto ne put répondre, perdant les mots qu’il souhaitait prononcer alors qu’ils se perdaient dans sa gorge. Il n’arrivait pas à avoir de réaction, tenant le téléphone dans son oreille en regardant dans le vide devant lui, le regard ébahi. Mais comment ?????

’’Masahiro-san?...’’

Lorsque la voix retentit une seconde fois, Zokuto reprit ses esprits. Il se devait de faire preuve de l’esprit logique qui l’avait maintenu en vie jusqu’à maintenant. Même si cela devait représenter un effort monstrueux compte tenu de la situation, il se devait de faire preuve d’un esprit posé, ne pas céder à la panique. S’il cédait à la peur, il ne deviendrait rien de plus qu’un imbécile de plus qui se faisait avoir. Mais….. il devait également protéger ses intérêts personnels. Zokuto déglutit lentement, puis replaça le téléphone sur son oreille.

’’Que voulez-vous…..’’

*******************************************************


Désormais, Zokuto marchait dans la rue d’une démarche lente et loin d’être pressée. Il n’avait aucune raison d’être pressée en ce moment. Pas après qu’il se rappelait la suite de sa discussion…

FLASH BACK ON


’’Ce que je veux?’’

Le silence s’installa pendant un moment. Un silence qui, pour une rare fois de sa vie, le perturbait, lui faisait peur à un point qu’il ne croyait pas imaginable. La même question revenait sans cesse à son esprit : comment ??? Ils ne pouvaient pas avoir manqué les informations sur une enquête à propos d’eux… À moins qu’ils n’aient fait une enquête totale privée ? Mais une enquête privée sur un clan dont ils n’avaient que des bases sur son existence même ? Ils ne pouvaient pas lancer au hasard une enquête sur quelque chose dont ils ne pouvaient même pas prouver l’existence !

’’Je veux votre témoignage.’’

’’Je vous demande pardon ???’’

Il était tout de suite retourné à la conversation en entendant ces mots. Son témoignage ? Mais à quoi ils s’attendaient, en demandant ce genre de chose ? À des confessions ?

’’Vous m’avez bien entendu. Nous voulons avoir votre témoignage pour coincer le Clan Sensu. Nous savons très bien que vous en savez suffisamment sur ce clan pour représenter une cinquantaine d’autres Yakuzas repêchés par-ci par-là.’’

’’Vous êtes totalement cinglé… Il n’y a rien qui me ferait commettre un tel acte.’’

’’Pas même d’annuler l’exécution prochaine de votre père ?’’

Une fois de plus, à sa grande rage et son grand désarroi, Zokuto se retrouva sans voix. Son père…. Il n’avait pas revu son père depuis plus de dix ans. Il n’avait même eu aucune nouvelles de lui, sinon pour signifier que sa mère avait disparu. Aucune trace de sa possible mort, mais on ne trouvait aucune trace d’elle non plus. Son père allait être exécuté ? Mais comment ? Il était en prison ?

’’Eh oui, votre père est en milieu carcéral depuis maintenant deux mois. Lui, il a été coincé. En flagrant délit de grosse contrebande. Ce qui enfreignait les conditions de sa liberté conditionnelle. Et il aurait même tué deux autres prisonniers dans une bagarre en prison. Il a donc été condamné à la chaise pour dans dix-huit jours. Vous auriez reçu une convocation d’ici un maximum de trois jours, de toute façons.

’’…………………..’’

’’Alors? Vous ne trouvez aucune motivation?’’

Zokuto avait lentement baissé son téléphone de son oreille, entendant à deux reprises la voix à l’autre bout du fil l’appeler pour vérifier s’il était toujours présent. Finalement, au bout d’un moment de silence de plus, Zokuto regarda le téléphone, immobile, puis le referma.

FLASH BACK OFF


La pluie commençait à tomber. Une petite pluie fine, mais pourtant bien emmerdante en cet après-midi qui s’annonçait bien à peine quelques heures auparavant. Décidément, elle s’annonçait effectivement mal maintenant. Et pas qu’un peu. Zokuto s’arrêta devant un bâtiment de briques, avec une grande plaque au dessus de la porte. Un soupir résigné passa les lèvres du Yakuza. Puis, il marcha lentement les marches, et entra dans le Commissariat de Police.
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