Friends ?

[==> Siège du clan Sensu

Elle venait de rentrer de cette épuisant entretien qui pourtant c’était avéré riche en renseignement. Néanmoins Iori ne pouvait pas imaginé les révélations énoncé par les représentants des Sensu, eux qui sont pourtant très à cheval sur la loyauté et les traditions, qui elles semblent se perdre.
Enfin elle devait laisser tomber son travail de numéro deux, pour son travail de gestionnaire de son host club. Iori pénétra son bureau commença à relaxer en déboutonnant le haut de son tailleur et desserrant le col de sa chemise.
La jeune femme poussa un immense soupir, puis finalement se dirigea vers l’armoire où elle avait disposée certains effets personnel, comme sa collection de sac à main, présents de certaines boutiques que ses hommes ont racketté.
Bien qu’elle ne soit pas fière de la façon dont elle à pu obtenir ces affaires, Iori tenait beaucoup à celle ci. Elle rangea son Gucci puis ferma son armoire pour mieux s’affaler sur son fauteuil où elle arrêta de pensé.
Oui le vide, le silence que c’était bon pour l’esprit pensa-t-elle. Elle regarda les lumières de la ville et commença à réfléchir de nouveau. Intérieurement Iori savait que cette vie qu’elle menait ne durerait pas, tôt ou tard elle se fera descendre ou finira en prison. Ayant fait un choix des plus faciles pour arriver dans la vie elle en subirait sûrement les conséquences, pourtant cela ne l’empêchait pas de se retrouver dans les deux mondes, celui tout noir et celui tout blanc ou plus précisément elle se trouvait dans une zone grise. Considérant que le monde des vivants était celui tout blanc et le monde des morts celui tout noir, elle se dit que finalement elle n’était qu’une morte vivante cherchant son cercueil qu’elle finira sans doute par trouver et c’est pour cela qu’elle faisait tout son possible pour vivre des plus sainement.

Le téléphone sonna tout à coup, Iori se saisit de celui ci en roulant avec son fauteuil et répondit.

« Bushi, bushi. Okane Iori à l’appareil. »

Une voix des plus familière se fit entendre, la jeune femme pris un visage des plus sérieux et écouta.

« Iori comment vas-tu ? Cela fait des semaines que tu ne m’appelle plus, que deviens ma petite fille ? »

Oui il s’agissait de Okane Tsubame, la mère de notre Iori. La jeune femme se demandait pourquoi elle l’appelait subitement, car pourtant elle s’était quitté sur une dispute à propos d’un mariage arranger, c’est pour cela qu’elle réagit sur le quart de tour.

« Si c’est encore pour une affaire de fiançailles tu peux oublier, je te l’ai déjà dit… Je ne veux pas. »

Un bref silence se fut entendre.

« Je sais ma fille, mais il était de bonne famille et tu l’intéressait au plus haut point. »

Iori n’était pas d’humeur, avec tout ce qui se passait les choses risquait d’aboutir sur une autre dispute, et elle savait très bien que ce n'est pas son esprit que ce jeune homme voulait mais belle et bien son corps. Iori allait devoir dire la vérité à sa mère, de lui dire qu’elles était ses orientation, mais pas maintenant.

« Maman, faudra qu’on parle de ça un autre jour tu veux, je ne suis pas d’humeur et ne t’en fait pas je t’enverrai l’argent du mois dans les plus brefs délai, Bonsoir prend soin de toi. »

Iori raccrocha le combiné et ne laissa pas le temps à sa mère de répondre. La jeune femme déboutonna encore son chemisier jusqu'à ce qu’on puisse voir son nombril et sa fabuleuse poitrine et elle se mis à tourner sur sa chaise comme pour évacuer le stress accumulé.

Habillé d’un yukata bleu marine, avec des motifs représentant des fleurs de cerisier rouge, Iris retournait à l’établissement, son travail était terminer, ayant accompagné un influent politicien a un dîner d’affaire, elle avait fait comme d’habitude, la jeune petite poupée souriante, aimable et charmante. Ce n’était pas la première fois que cet homme faisait appel à ses services. D’après ce qu’il lui avait dit, il appréciait sa compagnie, au moins lui il ne cherchait pas à tout prie à coucher avec elle. Ayant posé des bases dès le début, il les respectait, il ne tentait rien pour que tout aille dans son sens. Bien qu’il aurait aimé le contraire. C’est bien pour cela qu’elle ne lui refusait jamais un rendez vous, même quand elle était déjà prise.

Arriver devant la bâtisse portant le nom de "chattes noirs", la jeune femme sortie de son petit sac en tissus un paquet de cigarette et son zippo. Elle prit l’un des cylindres blanc entre ses lèvres et l’alluma. Tout en fumant elle réfléchissait a la dernière discussion qu’elle avait eut avec sa patronne au sujet de sa capacité a évité de faire la partie de son travail qui plait le plus au client. Elle était très demandée et n’exécutait jamais cette demande, trouvant toujours un moyen de se défiler. Un soupir franchis ses lèvres tout en relâchant la fumer blanche et opaque, après tout elle n’y était pas vraiment obligée, personne ne pouvait décider a sa place. Iris jeta alors la cigarette à moitié entamé, qu’elle écrasa pour entrer dans le host club.

A peine entrer qu’une femme de taille moyenne, âgé d’environs quarante cinq ans, les cheveux noir attaché d’un chignon, l’interpela. Lorsqu’elle fut à sa hauteur, elle lui donna un plateau avec une tasse de thé, lui demandant de l’apporter à Iori. Après un petit soupir, la jeune femme se dirigea vers la porte du bureau de sa patronne. Elle entendit alors que cette dernière était au téléphone, elle attendit un petit moment, laissant son esprit vagabondé ailleurs, puis lorsque plus aucun bruit ne se fit entendre, elle frappa à la porte et entra. Elle s’approcha du bureau et déposa la tasse…

"Bonsoir Iori-San, comment allez vous aujourd’hui ?"

Demanda la jeune femme sans vraiment faire attention a la tenue de cette dernière. Le regard neutre, elle sera le plateau contre elle. Le yukata était vraiment magnifique sur elle, avec ses cheveux relevés en un chignon complexe, personne ne pouvait nier sa beauté… Et ces yeux… Elle reprit la parole d’une voix calme et douce :

"Vous aviez besoin de me voir a ce que l’on m’a dit avant mon entrevus, si c’est du rendez vous que j’ai annulé dont vous vouliez me parler… C’est que un politicien à demandé au dernier moment à m’avoir comme escorte girl auprès de lui, il payait le double du prix habituel donc j’ai décidé d’annuler l’autre. De plus vous savez très bien ce que ce client voulait Iori-San… Je ne veux pas le faire, j’ai dit non pour tout mes autres clients pourquoi lui ferai-je un traitement de faveur ?"

Iris laissa le silence s’installer après sa réflexion sur "l’appellation" Iori-San, elle l’observa humer le thé, et commencer à se détendre, si elle avait sut que ce coup de fil était la mettrait autant sur les nerfs, elle ne serait pas entré dans le bureau. Mais peu importe la conversation aurait tout de même légèrement irrité sa patronne. Un soupir presque inaudible franchis les lèvres de la jeune femme. Iori reprit la parole, lui parlant de ce soit disant sacrifice qu’elle aurait dut faire, afin de racheter son contrat. Mais là encore sa méfiance était beaucoup trop en éveille pour prendre ces paroles pour argent comptant. Pourquoi coucherait-elle avec ces clients ? Ils n’en ont pas besoin, si ils veulent avoir sa compagnie pour une soirée pourquoi pas, c’est une chose qui ne l’a dérange pas, mais dans un lit… Non, il y a plusieurs femmes dans la rue très compétente et qui travaille dans ce domaine, elle serait très heureuse de s’occuper de leurs appétits.

A présent Iori se moquait d’elle. Le prince charmant… Non ce n’est pas ce qu’elle attendait, pourquoi croire en des chimères. Non ce n’était pas du tout cela. Tout ce qu’elle voulait c’est garder ce qui lui restait de sa dignité, elle avait déjà donné son corps pour des rendez vous futiles, sans aucun intérêt pour elle a part l’aspect financier. Elle gagne déjà assez pour les trois ans à venir, pourquoi augmenter sa paye ? Les avantages n’étaient pas de son côté dans ce cas. Non il valait mieux continuer de suivre sa propre ligne de conduite. Tout du moins c’est ainsi que la jeune femme pensait. Bien entendu Iori la félicita pour son travail, elle savait très bien qu’elle lui faisait déjà gagner beaucoup d’argent et cela sans avoir à s’allonger dans un lit avec des hommes qui voulait juste une jolie poupée vivante et chaude sous leurs draps. Elle voulait juste que sa première fois se fasse avec un homme de son choix, même si ca ne durait qu'un moment avec cet personne.

Des idéologies. Peut-on parler d’idéologie lorsqu’on pense comme Iris ? Non pas du tout. D’ailleurs cela n’avait rien avoir avec une quelconque conviction particulière. La mafieuse se leva lentement avec grâce, ne quittant pas l’escorte girl des yeux. S’approchant d’elle tel un félin guettant une proie. Ses yeux tombant dans les deux lagons qui représentent les siens. Libre grâce à son corps ? Elle doutait encore plus des paroles de sa patronne, celle-ci devait penser au profit avant tout. Elle ne lui en voulait pas, c’est une chose normale, mais Iris préférait jouer les égoïstes et penser à elle avant quiconque. Ce qui est tout à fait légitime n’est ce pas ? Sa patronne ne pouvait peut être pas se permettre de voir cela ainsi, mais la jeune escorte girl elle prenait cette liberté.

Iori posa sa main douce sur le visage de la jeune femme, qui ne cilla nullement, se laissant faire sans protester, à quoi bon ? Se n’était qu’une caresse sur une joue, le regarde la yakusa sur sa poitrine ne lui échappa nullement, un court instant s’écoula avant qu’elle ne vienne poser ses mains, puis entourer sa taille de ses bras, collant son corps contre le sien, le parfum d’Iori l’enveloppa en douceur. La mettre dans tous ces états… Ce n’est pas vraiment ce qu’elle cherchait, d’ailleurs elle ne faisait rien de particulier pour éveillé cette attirance qu’avait tous hommes et femmes envers elle. Le obis du kimono d’Iris la quitta rapidement, les mains de sa patronne avait été agile, elle n’aurait même pas eut le temps de protesté, si protestation il devait y avoir.

Têtue… Oui c’était le mot, elle ne cédera pas, elle fera comme elle l’entend et pas autrement. Iori envoya la jeune femme à travers la pièce pour atterrir, en tournoyant doucement, sur le divan, sa tenue légèrement débrayer, ses épaules mis à nue. Sa ceinture qui retenait le kimono dans la main de la yakusa, ses yeux ne pouvait quitter cette dernière en cette instant elle était comme hypnotiser et paralyser. Iori vint vers elle de cette démarche féline, elle caressa avec une lenteur calculer le corps de l’escorte girl. Puis elle se mit au dessus d’elle, la dominant totalement, ses joues rosirent légèrement a la réplique d’Okane, elle se moquait d’elle encore une fois. Elle posa sa main sur le haut de son kimono sans la quitter des yeux, pour l’arracher avec facilité, efficacité. Un petit cri franchis les lèvres d’Iori, la peur commençait à faire surface, on pouvait y lire une petit lueur de panique dans ses yeux.

Continuait-elle de se moquer d’elle ? Non elle avait l’air sérieuse et s’amuser de la situation. Iris ferma les yeux un instant, écoutant la nouvelle pique, tandis qu’elle sentait un courant d’air glisser sur sa peau. Iris posa à nouveau ses yeux sur sa patronne, ils étaient redevenus neutre. Celle-ci se baissa alors, l’embrassant, le baiser fut doux au début, puis s’intensifia, l’obligeant à l’approfondir. Le temps s’était arrêter pour elle, dès l’instant ou elle avait perdu sa ceinture. Iori releva la tête, la jeune fille essayait de rester calme, il ne fallait pas lui donner une raison d’aller plus loin. Elle dit d’une voix douce, grave et chaude :

"Okane-sama, je ne vois vraiment pas pourquoi j’aurais besoin de vendre la totalité de mon corps, je n’ai pas besoin de gagner plus. Mon travail est parfait, je donne à mes clients la majeure partie de ce dont ils ont besoin, ils sont d'ailleurs satisfait, on vous paye pour mes services a l’avance et parfois le triple de ce que je vaux… Cela compense largement cette partie désagréable que vous exigez…"

Iris ferma les yeux un instant, entoura sa poitrine de ses bras lentement. Que voulait elle lui montrer en agissant ainsi, qu’elle ne pourra pas toujours la protéger comme la dernière fois ou un de ses client l’avait giflé pour avoir refuser de coucher avec elle. Cela ne l’empêchait pourtant de revenir requérir ses services.

"Je n’essaye aucunement d’attirer ses hommes de cette manière, c’est mon travail d’être docile et gentille, mais je ne suis qu’une escorte girl pas une prostituer, vous me payez et ils payent pour que je les accompagne dans certain endroit, pas pour aller dans un love-hôtel. Il y a une tonne de maison close ici avec des femmes plus belle que moi, je ne vois pas pourquoi l’on s’acharne ainsi."

Non elle n’avait pas vraiment conscience de l’effet qu’elle faisait aux autres de sa beauté sans nom, accentué par cette innocence qui émanait d’elle. Elle ouvrit les yeux et les planta dans ceux de sa patronne.

"Iori-San, je ne veux juste travailler assez pour vivre ici, et c’est ce que j’ai obtenue, je n’ai pas besoin d’avoir plus pour le moment, alors pourquoi entré cette question de virginité. Je sais je vaux plus, vous pourrez avoir même une enchère pour cela. Mais je ne suis pas non plus une geisha… A présent si vous n’avez plus besoin de moi…"

Allait-elle la laisser tranquille puisqu’elle avait ses explications ? Iris en doutait mais elle l’espérait …

Une Geisha ? Iori ne pu s’empêcher de fulminé, elle se releva regardant avec mépris la petite Iris. La yakuza avança sa main et donna un coup ferme avec celle ci sur la joue de la jeune demoiselle, puis elle répliqua de la façon suivante.

« Vous les occidentaux ne savez vraiment pas ce qu’est une geisha, je ne peux pas tolérer que vous les compariez à des prostitués. »

Iori regarda Iris regrettant d’avoir égratigné son visage, son outil de travail. Elle se calma et décida de lui expliquer.

« Une geisha est loin d’être une prostituée. Ce sont des femmes qui mérite le respect, car dédiant leur vies à l’art traditionnel et faisant de gros sacrifice pour cela. Fais attention car tes stéréotype sont erronés, si j’avais été un client tu te serais fait battre plus durement. J’ai belle et bien parler de sacrifice, oui elles en font elle aussi. »

Okane se dirigea vers son armoire marchant d’un pas soutenu, laissant la jeune employée réfléchir à ses manières. Elle pris son temps en ouvrant les portes, elle chercha dans son armoire une de ces compresses réfrigérante, qu’elle fini par trouver. Se dirigeant de nouveau vers la jeune femme d’une moue boudeuse, elle s’avança et caressa la joue endolorie que sa main avait endommagé. Avec douceur et attention elle posa la compresse, cependant elle profita de la proximité de leur visage pour l’embrasser de nouveau.

« Cadeau. » Dit-elle.

Iori s’asseyes aux côtés de la jeune demoiselle, décidant de continué son sermon. Retroussant ses manches, réalignant quelques cheveux rebelle, voilà elle était de nouveau prête à parler.

« Donc tu à décidé de vouloir vivre au japon. Malheureusement je ne cautionne pas ton choix, il te sera très difficile de t’intégrer. »

La yakuza regarda de nouveau le beau visage de la jeune femme qu’est Iris, se perdant dans l’immensité bleuté. La main de Iori s’était mise a vagabonder au niveau de la poitrine de sa fille, caressant les contours de ces mamelons ferme, titillant ses tétons.

Elle continua.

« La vie ne te sera pas facile, plein de porte te seront toujours fermer à cause de ta condition d’étrangère. Car après tout le japon est une société fermer, acceptant que très peu que les étrangers s’immiscent dans ces affaires. »

Iori essaya de se mettre à la place de la jeune femme, peut être que ce n’était pas une question de réserver pour le grand amour. Peut être était-ce là une façon de préserver son honneur durement entaché par la trahison de ces proches. Jouant toujours avec la poitrine de Iris Okane pouvait comprendre ce qu’elle ressentait, ayant vécue une situation des plus similaires. Peut être pensait-elle lui faire partager son expérience pour qu’elle évite de se fourvoyer dans certaine frivolité de la vie.
Bien qu’Okane ne soit plus très chaleureuse, inconsciemment c’est ce qu’elle faisait, les femmes ont besoin de sécurité pensait-elle, surtout dans cette société pourrie.

« Il va falloir que tu te réveille ma petite se que recherche les hommes c’est la diversité et tu représente cela parfaitement, les petits vieux en ont marre de se taper les petites collégiennes. Avec ton corps magnifiques et ta personnalité il n’y a aucune autre comme toi dans tous Shinjuku. Prend conscience de tes atouts, exploite les, car on a jamais assez d’argent quand un coup dur nous tombe dessus. Imagine que je ne sois plus là ? On t’expédierait en dehors du territoire, parce que tu n’a pas de Visa, ta fausse identité à des limites. Bien que tu sois enregistrés comme une étudiante étrangère, les moyens de la police ne s’arrêterait pas à ça. »

Iori décida de bien lui expliquer la chose, mais avant elle l’embrassa sur les lèvres un bref moment et repris par la suite.

« Alors, tu comprend peut être que ton séjour est compter ici ? Tu as intérêt à rester au top, si tu te fais remplacer tu ne pourras pas trop te pavaner devant moi avec ton soit disant honneur. Comme je l’ai dit des sacrifices sont nécessaires, parfois il est bon de laissé sa fierté derrière et d’agir. Tu es jeune pour le moment, tu gagne de l’argent, mais les années passe et passe et passe et le corps change, à 21 ans les petites comme toi perde de leur valeur. »

Iori s’allongea et posa sa tête sur les cuisses de la jeune femme, voulant se reposer sur le doux coussin de ces longues jambes et ferme.

Iris reçu la volé sans bronché, posant sa main sur sa joue brulante et meurtrie, elle écouta les parole de sa patronne afin de savoir ce qui l’avait mécontenté. Ce n’était pas du tout ce qu’elle voulait dire. Iori se méprenait sur ses paroles. Elle l’observa un moment, elle s’en voulait à présent d’avoir abîmé son visage, sa meilleure escorte-girl. Elle l’a regarda aller chercher quelque chose dans son armoire, ce qui prit un certain temps. Iris ne disait rien laissant le silence s’installer, calmer cette atmosphère devenue tout d’un coup électrique. La yakusa revint avec un compresse, qu’elle appliqua sur la joue de la jeune femme, qui se rafraichit instantanément. S’asseyant ensuite près de la jeune femme, chassant quelques mèche rebelle, elle continua sa leçon de morale.

Iris écoutait, elle n’était pas du tout d’accord avec les paroles de sa patronne, elle n’avait apparemment comprit que ce qu’elle voulait, non elle parlait de travaillé ici, en tant qu’escorte, et non pas autre chose. Du moins pour l’instant. Elle lui énonça des vérité qu’elle connaissait déjà, elle se demandait ou la mènerait cette discussion qui résultait d‘un quiproquo. Il était hors de question qu’elle aille dans son pays tout de suite, il lui fallait attendre, attendre ses vingt-un ans. Et c’est ce qu’elle fera. Iori plongea son regard dans le siens, tout en caressant sa peau, ce qui la fit frissonner, la main s’attarda sur sa poitrine, son souffle s’accéléra légèrement.

Elle essayait de suivre ce que lui disait Iori, tandis que son esprit se laissait parfois happé par les caresses sur sa poitrine. La diversité ? C’est ce qu’il recherche, très bien, il y a plein d’occidentales ici qui veulent donner ce qu’ils attendent d’elle. Ce n’est pas du tout ce qu’elle veut, alors pourquoi le ferait-elle ? Elle connait déjà ses atouts dans son jeu, mais celui la elle le garderait comme dernier recourt et pas avant, sauf si elle trouve quelqu’un de son choix pour prendre sa virginité. Non elle n’en démordrait pas, peu importe les discours de sa patronne.

Si elle disparaissait ? Si elle disparaissait ? Non Iris ne le permettrait pas, elle avait besoin d’elle, alors elle ferait tout pour que cela n’arrive pas, tant qu’elle sera sur cette île. L’expédier en dehors du territoire japonais, surement, on le ferait. Ah ce moment la elle irait voir le commissaire Batou Masamune. Mais la encore peut être se heurtera t-elle a une barrière infranchissable. Non la meilleur solution sera de la protéger. Elle s’occupait déjà de la police, le reste se sera à elle de faire attention. Ses lèvres se posèrent sur les siennes à nouveau, auquel elle ne donna que le choix de répondre.

Des sacrifices, elle fera se sacrifice qu’en dernier recourt, la elle n’en a pas besoin. Même pas du tout. Alors ce n’était pas la peine de prendre se ton protecteur et froid avec elle. Okane s’allongea et posa sa tête sur les genoux de la jeune femme, qui ne fit aucun mouvement, mais prit la parole d’une voix neutre et douce :

"Iori-San, ce que je voulais dire, ce n’était pas que les geisha son des prostitué, je ne l’ai jamais crue, d’ailleurs je le sais très bien que ce sont des femmes qui voue leur vie a l’art traditionnel japonais. Non ce dont je parlais était de cette vente de la virginité, tout simplement et rien d’autre…"

Elle se tut un instant, regardant par la fenêtre, observant les passant qui se promenait dans la ville avec un sourire sur les lèvres, quelqques uns accompagné d’une jeune fille.

"Quand j’ai dis de travaillé ici, je parlais de cette établissement et non du pays, je n’ai aucunement l’intention de rester ici après mon rachat. Non je retourne chez moi, récupérait ce qui m’est dût et rendrait la monnaie de leur pièce a ceux qui m’ont trahis. Voila ce que je ferai…"

Elle posa à nouveau son regard sur Okane et la regarda un long moment réfléchissant un instant aux mots qui allait sortir de sa bouche… Après tout même si elle lui mettait une seconde claque qu’est ce que cela pourrait faire ? Elle se jeta à l’eau :

"Quand à mes atouts je les connais, vu le nombre de fois que vous me le dites chaque fois que nous avons ce genre de discussion. Ce sont mes yeux, mon visage, mon corps. Je le sais très bien, mais ma virginité elle restera intacte tant que je n’aurais pas besoin de l’utiliser. Vous savez très bien que je n’en démordrais pas, pourtant depuis six mois vous ramenez encore et toujours le sujet sur le tapis. Alors s’il vous plait Iori-San… Vous êtes tendu et fatigué, autant laissé se sujet de côté et en reparler un jours ou vous serez en meilleure forme…"

Iori était parvenue à se relaxer et cela grâce aux jambes ferme et douce d’Iris. Se laissant aller elle commençait à s’endormir lorsque que la jeune fille se mis à parler. Elle remettait tout cela encore sur le tapis, et Iori n’en avait que faire maintenant. Pour qu’elle cesse de parler elle n’eut d’autre que de gémir positivement pour adhérer à son discours qu’elle appuyait quand même.
La Yakuza allait enfin arriver à s’endormir, mais Kami-sama en avait décidé autrement. Le téléphone fixe sur son espace de travail c’est mis à sonner, son visage se renfrogna à se moment précis. Iori avait l’intention de ne pas répondre à l’appel et surtout elle avait eu une dur journée… Mais se serait anti professionnel de ne pas répondre et cela pourrait être un appel important. Iori se leva prestement de son coussin que formait les cuisses de Iris avec dépit, se dirigeant d’une démarche féline vers son bureau.

Au moment de décroché le combiné, elle soupira assez fort. Un long silence s’installa quand elle répondit par la convivialité « bushi, bushi ».

Il s’agissait encore de sa mère qui décidément est bien tenace se soir. Elle lui rappelait encore et toujours les qualités de l’homme à qui elle voulait le présenter et sermonna Iori sur sa façon d’agir avec elle au téléphone. La Yakuza savait aimait sa mère, mais… Avec la vieillesse la pression qu’elle lui mettait grandissant devenant un immense fardeau sur ces épaules. Le seul moyen pour elle d’échapper à sa mère dans son état de fatigue extrême était de bien vouloir accepter l’entretien qu’elle veut organiser entre l’homme mystère et elle. Pauvre homme, il n’avait aucune chance de capturé son cœur.

« D’accord, tu as gagné Tsuba-chan, j’irais mais n’espère rien d’autre. »

Sa mère ne trouva rien d’autre à répliquer que.

« Tu verras c’est un garçon charmant. »

Iori roula des yeux.

« D’accord, d’accord, au revoir maman, prend soin de toi. »

Iori raccrocha soudainement, tirant un large soupir. Elle regarda Iris… Et bien sûr elle songea à continuer sa petite sieste sur ses cuisses, mais finalement. Iori s’empara de ces clés et de son sac dans l’armoire tout près. Etant prête maintenant elle se décida à rentrer chez elle, se reposer car la Yakuza savait en effet qu’elle aurait une dure journée le lendemain…

« Je vais te laisser Iris-chan… Comme vous dites chez toi, je vais aller retrouver les bras de Morphée. »

Assez vite, elle pris la poudre d’escampette, pour mieux retourner à son lieu de villégiature favoris « son chez soi », en quittant la salle elle fit un petit clin d’œil à sa jeune employée.

[==> Loft de Iori

[ Maboroshi no Hiroba :: Rues]