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 Yakuza

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AuteurMessage
Sawada Kioshi
~ Kurushimi No Bara ~
Sawada Kioshi


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MessageSujet: Yakuza   Yakuza Icon_minitimeJeu 15 Mar - 20:15

Les Yakuza

Le mot Yakuza (やくざ ou ヤクザ) (prononcer « Yakoutsa ») est aujourd'hui utilisé pour désigner un membre d'une organisation mafieuse japonaise. Les Yakuza sont représentés par quatre principaux syndicats, présents au Japon, mais ils possèdent des ramifications dans la zone Pacifique, et même en Allemagne et aux États-Unis.

La structure chez les Yakyuza ressemble plus ou moins à celle chez les siciliens. D'abord, l'être le plus important au sein de la famille, l'Oyabun. L'Oyabun est tout simplement le père, ou si vous préférez le parrain. Il est donc celui qui dirige la famille. Le suivant, il y a ses héritiers appelé Kabun ou Wakashu. Le bras droit de l'oyabun, son premier lieutenant, est le Shatei-Gashira. Il existe aussi un second lieutenant, le Wakagashira. Occupant un poste administratif très important au sein de la famille, le Saïko-komon dirige principalement tout ce qui est monétaire, juridique ou administratif. Sous lui il existe des Shingiin, qui sont des conseillers juridique, principalement des avocats, ainsi que des Kaikei, qui sont des conseillers financier, soit des comptables. Des termes tels que Kyodaï et Shateï sont souvent utilisé pour définir les plus anciens et les plus jeunes. Kyodaï sont les plus anciens, les grands-frères et les Shateï sont les plus jeunes, les petits-frères.

L’intégration de Rônins au XVème siècle a apporté un certain nombres de règles aux yakuza , à l’image du Bushidô chez les Samouraïs. Cette ligne de conduite, le Ninkyôdô (la voie chevaleresque), contient 9 règles :

1. Tu n'offenseras pas les bons citoyens.
2. Tu ne prendras pas la femme du voisin
3. Tu ne voleras pas l'organisation
4. Tu ne te drogueras pas
5. Tu devras obéissance à ton supérieur
6. Tu accepteras de mourir pour le père ou de faire de la prison pour lui
7. Tu ne devras parler du groupe à quiconque
8. En prison tu ne diras rien
9. Il n'est pas permis de tuer un katagari (personne ne faisant pas partie de la pègre)

On notera que la règle 9 n'est pas souvent appliquée, et que peu de clans suivent encore cette éthique, et les traditions en général.

Pour etre admis dans un clan, il faut faire ses preuves, par contre la nationalité n'a aucune importance, il faut juste prouver son attachement aux traditions et à la famille.

Comme dans la plupart des organisations de la pègre, les Yakuza ont mis au point une cérémonie d'admission des nouvelles recrues. Ce rituel d’entrée est très cérémonieux : il s’agit d’une réception dont la date est fixée en accord avec le calendrier lunaire. Tous les participants sont vêtus de kimono, et placés suivant un ordre établi, dans le silence le plus complet.

La cérémonie se passe dans une salle traditionnelle, où sont entreposés un autel shintoïste et une table basse avec des cadeaux. L'Oyabun et le futur membre sont agenouillés l'un à coté de l'autre en face de temoins (Azukarinin), et preparent du sake melangé à du sel et des écailles de poisson, puis ils versent le liquide dans des coupes. Celle de l'Oyabun est remplie entièrement, afin de respecter son statut. Le saké symbolise ici les liens du sang. Ils boivent ensuite une gorgée, s'échangent leurs coupes, et boivent à nouveau. Le nouveau Kobun scelle de cette manière son appartenance à la famille et a son Oyabun, il garde sa coupe (nommée Oyako Sakazuki), elle est le symbole de sa fidélité. Si un yakuza rend son Oyako Sakazuki à son chef, il rompt ses liens avec sa famille. Par la suite, l'Oyabun fait un discours rappelant les principes des Yakuza, la fidélité et l'obéissance aveugle. Le rituel se clot par la rupture du silence, où tous les participants crient en cœur « Omedo Gozaimasu ».

Il existe une autre cérémonie, plus simple : la cérémonie de départ, ou de licenciement (« Yubitsume »),. Si un Yakuza enfreint le code d'honneur, il doit, pour se faire pardonner, se mutiler lui-même le petit doigt et l'offrir à l'Oyabun, et lui rendre la coupe de saké qu’il avait reçu lors du rituel d’entrée. Si il renouvelle sa faute, il doit recommencer la cérémonie avec les autres doigts. Cette punition, issue de la tradition des Bakuto, n’est pas rare, et peu de Yakuza atteignent un âge avancé avec tous leurs doigts. Ils gardent le plus souvent leurs doigts mutilés dans le formol, pour se rappeler leur disgrâce. Néanmoins, cette pratique se raréfie, par souci de discrétion face aux autorités.

Une autre forme de pénitence, plus radicale est le Seppuku (plus connu sous le nom de hara-kiri) suicide rituel par éventration. Populaire chez les samouraïs et soldats japonais qui le pratiquaient comme pénitence pour leurs fautes, les Yakuza sont connus pour le pratiquer également, en cas de faute extrême.

Les trois rituels sont importants au sein de la communauté, mais le plus pratiqué, reste le rituel du tatouage. Les Yakuza en sont presque tous recouverts, et chaque clan possède son tatouage particulier. Cette pratique est originaire des Bakutos, dont les membres se tatouaient un cercle noir autour de leurs bras à chaque crime commis. C’est aujourd’hui plus la résultante d’une volonté des clans de se différencier, et une preuve de courage et de fidélité envers leur « famille », car le procédé est irréversible. Certains tatouages sur l’intégralité du corps peuvent demander des mois, voir des années de travail.

La majorité des revenus des Yakuza proviennent de dîmes, prélevés sur les commerçants et les entreprises. Ceux-ci, en échange de la protection et de la bienveillance des Yakuza, versent une sorte « d’impôt féodal ». Plus de 41% des patrons de grandes entreprises japonaises affirment avoir été victimes de ce racket.


Fournisseur de main d’œuvre : Aide aux entreprises ayant auparavant subis un chantage.

Industrie du sexe : Prostitution, bars à hôtesses, night-club, boites de strip-tease.

Les jeux : Casinos, Patchinko, loteries, paris clandestins (courses de chevaux, de lévriers)

Prêt d'argent : Difficulté d’accéder légalement à des prêts pour la plupart des japonais

Armes : Revente d'armes achetées clandestinement à l’étranger (un 38 automatique acheté 100 dollars à Taiwan est revendu 10000 dollars à Tokyo)

Drogue : Depuis 1990, vente de drogues dures et d’amphétamines, mais législation très sévère (exemple récent : pour 400 grammes de cannabis, 4 ans de prison)
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