Fierce Intrusion [P.V Sora]

[==> Chattes Noir

Iori venait de rentrer. Elle avait fait un saut au «Chattes Noires » pensant y trouver du travail, mais ce fut Iris qui l’y attendait… La mère de la Shatei-Gashira lui imposait un meeting de fiançailles, elle n’avait pas envie d’y aller, mais si elle ne s’y présentait pas les appels de sa mère et ses railleries.

La jeune femme referma la porte de son appartement, puis elle alluma la lumière. Quand la lumière fut, on pouvait apercevoir l’entrée, pas vraiment décoré, divers tableau sur les murs et quelques plantes de ça et là pour une pseudo atmosphère. Iori enleva ces chaussures qu’elle rangea avec fatigue au visage dans le meuble prévu à cet effet.

Bordel elle est fatiguée… Iori a envie de se vautrer dans son lit et de dormir jusqu’au petit matin, se n’était pas comme si elle avait tout le temps la possibilité de s’endormir avec la tonne de travail qui l’attendait chaque jour.

A présent Iori se dirigeait vers son salon et elle y arriva. Là aussi elle pressa l’interrupteur, un salon d’angle apparût, le mobilier occidentale et la déco lui donnait toujours cette impression de satisfaction. Elle était fière de sa décoration, la jeune femme jeta son sac sur le sofa et avança au centre de la pièce. Maintenant il s’agissait d’aller prendre une douche et se coucher dans son lit. Cependant Iori remarqua que des choses n’étaient pas à leurs places, méticuleuse et ordonnée la femme ne laisserait jamais des choses traîner sur le sol ou sur ces meubles. Quelqu’un avait-il pénétrer dans son loft ? Elle élimina la possibilité qu’il s’agisse de Airi… Elle lui avait lavé le cerveau sur la façon de nettoyer quand elle mettait le bordel.
Maintenant Iori allait compter ce qui lui manquait… elle n’en avait point envie, mais elle le ferait.

Quand elle avança vers la cuisine elle entendit un bruit, suspicieuse elle suspecta la présence d’une personne dans son loft.

[ Siège du clan Jumoku]

Arriver devant le loft. Sonne une fois, deux fois. Soupir, il n’y a donc jamais personne dans cette maison… Elle sortie ses clés, qu’elle enfonça dans la serrure, puis elle poussa la porte et ferma derrière elle. Sora se félicita, un sourire sur les lèvres, elle savait bien que subtilisé un double des clés d’Iori lui servirait un jour. Et elle avait vue juste. Elle alla s’installer dans le salon allumant la télé, puis alla se servir un verre d’eau. Puis curieuse, elle se promena dans l’appartement observant chaque objets, déplaçant certains d’entre eux, par jeu.

Puis elle s’allongea sur le sofa, se mettant sur le ventre et regarda la télé, Airi non plus n’était pas la, c’est dommage, elle l’a voyait tellement peu souvent, zappant tranquillement, So arrêta sur un dessin animé, qu’elle regarda sans vraiment le voir. Finalement elle arrêta l’appareil. Soupirant, elle se tourna sur le dos, observant le plafond blanc, elle essayait de se vider la tête. Mais elle ne put que penser à sa mère…

Cela ne lui était pas arrivée depuis longtemps, elle ferma les yeux, elle pouvait la voir sous ses paupière, presque la toucher, elle était si proche, mais si lointaine en même temps. Un nouveau soupir, elle se secoua, se leva et se rendit dans la salle de bain pour asperger son visage, elle entendit alors du bruit dans l’entré, quelqu’un était enfin rentrée, Elle essuya son visage avec une petit serviette, puis ferma la porte de salle d’eau en sortant. Elle se dirigea vers le salon pour constater qu’Iori était rentrée… Elle dit avec un sourire :

"Ah enfin j’ai crue que je devrais t’attendre encore longtemps, j’ai encore des choses à faire… Alors Iori comment vas-tu ?"

Sora s’approcha du sofa et s’assit tout en observant Iori, contente de son effet de surprise, elle croisa les jambes lissa son pantalon et posa son bras sur l’accoudoir :

"Tu as passé une bonne journée ? Contente de ma petite surprise ? Cela fait un moment que tu ne m’a pas vue, alors je me suis dit que je devais te manquer. Je vais finir par croire que tu me fuis à force Iori…"

Elle parlait d’une manière enfantine, souriant, amuser de la situation, puis elle se leva et s’approcha de la Shatei-gashira, caressa sa joue et reprit d’une voix mielleuse :

"Est-ce que je t’ai choqué la dernière fois qu’on s’est vue, alors que j’étais avec ce garçon ?"

Iori l’avait surprise dans la rue, main dans la main avec un garçon de son âge sortant d’un fast-food, il avait ensuite marché dans un parc, puis continuèrent leur avancé pour se rendre chez lui, c’est à ce moment la qu’Iori sortit d’une voiture et l’a retienne pour ensuite l’a ramené chez elle. Après avoir menacé le jeune homme, Sora n’avait pas desserré les dents durant le trajet du retour, ne répondant à aucune question. Puis elle s’était diriger directement vers sa chambre à leurs arriver.
Un sourire se dessina sur les lèvres de Sora, elle reprit de cette même voix mielleuse, alors que son regard devenait perçant :

"J’étais vraiment déçue que tu dises tout à Oto-Sama, Il n’avait pas besoin de le savoir… Surtout que tu t’es trompée sur toute la ligne. Tu crois vraiment que j’aurais couché avec lui ? Cela me déçoit énormément de toi que tu crois cela de moi…"

Sora écouta la Shatei-gashira blablater, comme d’habitude, elle avait l’impression qu’Iori ne savait faire que ca, faire la morale, donner des leçons, ainsi que des raisons purement et simplement sans fond pour la jeune femme. Elle s’était tout bonnement éloigner d’elle et assise sur le sofa de nouveau, regardant ses jambes, comme une petite fille perturbatrice que l’on était entrain de grondé. C’était ce qu’Iori voulait, autant le lui donner. Se vengez ? Non, non Iori, So ne s’y serait pas du tout prise comme cela… Ternir l’image de son père non mais vous l’entendez ? Sora savait exactement ce qu’elle faisait, tant que tout le monde pensais que c’était une emmerdeuse de service, personne ne remarquerai qu’elle fouine un peu partout du même coup.

Ses actions égoïste et immature n’avaient pas pour but d’attirer l’attention, non c’était même le contraire. Mais tant que tout le monde croyait que c'était le cas, elle serait tranquille et puis elle voulait aussi s’amuser, au dépend de tout le monde, mais ça elle n’y pouvait rien. Par contre pour son père elle avait un doute. Est-ce qu’il pensait lui aussi qu’elle agissait comme une petite fille trop gâté, non pas par jeu, mais naturellement ? Peut être bien… Ou peut être pas…
Sora se leva, se tournant vers Iori, la mine renfrogné, les larmes aux yeux, elle dit doucement :

"Tu crois vraiment que si je voulais me venger je serai venue jusqu’ici ? Il y a des méthodes plus simple et plus… Immatures comme tu le dis si bien…"

Elle ferma les yeux un instant, aller il fallait en rajouter dans son petit rôle de gamine trop gâté, même si en cette instant elle aurait plutôt voulu lui montrer la vrai Sora, mais après cela, la yakusa serait encore plus insupportable. Il ne valait mieux pas. Elle tapa du pied, tout en disant avec des larmes dans la voix :

"Tu es vraiment impossible Iori-San, tu ne crois qu’à ce que tu penses, tu ne m’écoutes même pas… Seul ton raisonnement compte. Et tu le repends à ton entourage, alors que je t’avais demandé d’arrêter, de m’écouter, mais la seule chose que tu as fait c’est me ramener à la maison…"

Des larmes coulèrent sur son visage, c’était tellement rare qu’on ne pourrait que croire qu’elles étaient réelle, le mensonge, la comédie, Sora s’avait parfaitement comment manipuler les gens de son entourage, comment jouer, comment accéder à leurs désirs, ce qu’elle devait leurs montrer. Elle continua tout en essuyant ses larmes de crocodile :

"J’étais juste venue te donner des explications et regarde comment tu me traites… Tu es l’une des rares personnes proche de moi et tu ne me connais même pas… Non en faite cela ne m’a pas déçu, ça m’a tout simplement blessé que tu crois une chose pareille de moi…"

Le silence s’installa un instant, la jeune femme tourna le dos à Iori, entourant sa taille avec ces bras, elle continua :

"On avait rendez vous avec Saya, Toya et les autres pour aller au parc d’attraction, si tu avait attendu quelque seconde de plus tu les aurais vu arriver… Heureusement pour moi mes amis ne me tiennent pas rigueur de ton action musclé. Déjà que je n’ai pas beaucoup d’ami avec qui m’amuser un minimum…"

Elle tourna légèrement la tête pour poser son regard sur Iori, passa une main dans ses cheveux et dit :

"Je n’ai pas tes clés, j’ai demandé au concierge de m’ouvrir, il sert à cela non ?"

La jeune femme écouta Iori, dos à elle, ne lui faisant pas face. Elle était fatiguée, elle n’avait pas envie de la comprendre ? Tant mieux, c’est exactement ce qu’il fallait, qu’elle n’essaye pas de comprendre, elle ne réfléchirait pas sur sa venue alors que son père lui avait interdit toute sortie. Une mauvaise réputation, oui une réputation de menteuse, jeune fille capricieuse, faisant le mur pratiquement tout les soirs. Au moins elle avouer la vérité, elle l’aimait bien. Ses sorties nocturnes et ses fréquentations ne concernait personne à part elle, mais elle se garda bien de le dire, il était temps pour elle de partir, ca commençait à sentit le roussie, elle venait de se rendre compte qu’elle n’aurait pas dut être dans son appartement. Sora fit mine d’essuyer ses larmes, se tourna vers la Shatei-gashira, la regarda attentivement et dit d’une toute petite voix :

"Je vois bien que tu es fatigué, ce n’est pas que je ne l’avais pas vu, mais étant donné l’accueil que j’ai reçu quand tu m’a vu…"

Puis elle prit ses affaires, puis se rendit vers la l’entrer afin d’enfiler ses bottes. Elle observa Okane un moment et dit doucement :

"Non je ne reste pas ici pour cette nuit, la prochaine fois peut être, ainsi tu pourras faire la baby-sitter, et puis les gardes du corps attendent en bas, je devrais me dépêcher…"

Surtout que ces amies l’attendait au Cyberia, si elle continuait à trainer ici, ils allaient l’appeler, et quand on parle du loup on en voit la queue, son portable vibra, elle tiqua, prit l’appareil un portable noir, dernier crie bien évidement afin d’ajouter à sa frivolité habituelle, décoré de pelliculas et de petites effigies comme à peu près toutes les filles.

"Oui… J’arrive là je descends… Oui je sais… Bien entendu… Oui… Non je n’ai pas oublié que je devais vous payez une bière…"

Puis elle raccrocha, elle posa son regard sur Iori et dit doucement :

"Ce sont les gardes du corps, ils s’impatientent parce que je leurs est promit un verre. En échange il m’accompagnait jusqu’ici. Père m’a interdit de sortir, mais pas avec des gardes du corps…"

Elle fit un clin d’œil a Iori, mit son portable dans son sac, ajusta sa veste, repassa un instant en revue sa tenue, puis elle reprit :

"Je vais te laisser te reposer maintenant, étant donné que tu es tellement fatigué que t’arrive même plus à réfléchir, ma pauvre Iori-San… A la prochaine…"

Puis elle ouvrit la porte et sortie sans demander son reste, une fois dehors elle prit une rue opposé au Cybéria et lorsqu’elle eut tourné à gauche, elle prit un chemin qui l’a mènerait à sa petite soirée. L’un dans l’autre tout c’était bien passé et même mieux que prévus…

"A présent place à l’amusement…"

Murmura t-elle pour elle-même un sourire en coins sur les lèvres.

Iori tombait de fatigue et écouter le speech de Sora l’endormait terriblement, pendant de longue minute elle acquiesçait à chacune de ces paroles, elle en oubliait presque ces bonnes manières et baillait sans couvrir sa bouche de sa main. La jeune demoiselle s’apprêtait à partir, seulement Iori retrouva sa lucidité au dernier moment.

Sora ne souhaitait sans doute ne pas lui rendre ces clés, mais la Shatei-Gashira ne souhaitait qu’elle puisse se réintroduire de la sorte chez elle. Tête en l’air comme elle la connaissait elle serait sûrement capable de revenir avec ces irresponsables amis qu’elle aimait se faire. Iori décida de procéder à une fouille au corps, mais trop tard la jeune femme c’était déjà fait la belle le temps qu’elle veuille se saisir d’elle. Malheureusement Iori n’avait plus la force de pouvoir la suivre.

« La prochaine fois je la…Grrrr.*

La perfidie révélée de la jeune héritière était vu telle une lueur au bout d’un tunnel, Iori avait l’habitude de ces petits coups, mais là Sora dépassait les bornes. La jeune femme lui à fait croire que ces gardes du corps, mais il s’agissait sûrement d’une connaissance à Sora.

La petite peste ne perdait rien pour attendre, Iori s’occupera d’elle en temps voulu. Iori rêvera des supplices qu’elle lui fera subir, mais tombant de fatigue elle se dirigea directement dans sa chambre. Elle arriva devant son lit et tomba littéralement, aussitôt qu’elle se retrouva allongée elle fut inondé par la douceur et le confort de ces draps.

Cependant quelques pensées vinrent à son esprit.

*Je ferais changer la serrure par une électronique avec mot de passe… Je ne veux pas que cela se reproduise. »

Tout doucement Iori défit son tailleur, se séparant d’abord du haut et trente seconde plus tard du bas.

Nue, elle se recouvrit de la couette qui réchauffait son corps, ce qui lui manquait bien entendu était le corps chaud d’Airi pour mieux dormir dans le confort et faire des fantasmes des plus douillets. Petit à petit le sommeil l’envahit, elle ne pensait plus à rien s’abandonnant a Morphée sa respiration légère et silencieuse laissait comprendre qu’elle n’était plus dans le monde corrompu et dangereux du crime dans lequel elle évoluait.

[Fin du topic]