Un verre Okane?

Après une dure journée de travail, Chisame et Iori rentrèrent à la maison. En fait, c’était plutôt l’appartement d’Iori. Depuis qu’elle l’avait engagé, Chisame dut déménager plus proche de sa patronne. Pourquoi? Trop loin en transport commun Chisame s’était dite lorsqu’Iori lui demanda de changer de logis, mais c’était plus une question de propriété car c’était le clan Shukon qui possédait l’immeuble où logait Chisame et maintenant qu’elle allait être l’assistante personnelle d’Iori, elle allait peut-être devenir une cible potentielle. Certes, Chisame ne sait rien de tout ça et donc ça ne nous sert à rien de continuer sur ce fait.

Chisame entra à la suite de sa patronne qu'elle commençait à idolâtrer un peu plus chaque instant elle passait avec la dame. Si professionnelle et si respectée, Chisame en devenait presque jalouse. Mais elle se disait que si elle faisait son travail adéquatement, elle fera parti intégrante des causes de la monté de cette femme dans ce monde d’homme et cela sera un des plus grand honneur qu’une personne de sa classe pourrait jamais accomplir. Elle déposa la valise rempli de paperasse à Iori au sol et l’aida à enlever son veston, quittant difficilement son rôle d’assistante à l’extérieur du travail. Elle le rangea sur un cintre et reprit la valise dans ses mains. Elle alla la déposer sur la table basse de la salle de repos. Entrée dans son mode arrivé à l’appartement d’Iori, elle défit sa petite cravate et se dirigea dans la cuisine. Elle ouvrit le réfrigérateur et donne un rapide coup d’œil à ce qu’il contenait. Puis, le referma.

« Voudriez-vous quelque chose à boire Okane-sama? » Dit-elle en regardant la dame. « Je vous ferais à manger dans 30 minutes si cela vous convient, bien sur. »

Malgré le fait qu’elle était dans son mode assistante super parfaite pour la grande Okane Iori, Chisame mourrait d’envie de retourner à la vrai Chi-san dans ses vêtements 2 fois sa taille, ses cheveux enfin dénoué, les lunettes pendant sur le bout de son petit nez et une cigarette aux lèvres. Cela ne lui dérangeait pas de s’assurer qu’Iori mangeait convenablement et cuisiner pour elle, mais elle devait le faire dans ses vêtements de travail et non dans ses vêtements plus décontracté qu’elle gardait dans ses valises loin dans la penderie de la chambre des invités. Dans l’œil de Chisame, ceci faisait parti de ses responsabilités d’assistante et devait rester dans ses habits d’assistante. Son habit d’aujourd’hui restait dans le simple sans trop aller dans le complexe. Une petite cravate dont la fin se cacher dans un veston sans manche de couleur ombre brulé sous lequel elle portait une blouse de soie blanche un peu ample au manche pour donner un air de renaissance au morceau. Sa jupe pinceau est de couleur noir et arrêter juste en bas de ses genoux. Aux pieds, de jolie trouvaille comme chaussure ouvert : des talons à aiguille de pas plus de trois centimètre de hauteur en fausse peau de serpent de la même couleur de son veston.

*Qu’est ce que je pourrai bien lui préparer se soir? Du poisson serait bon, fait un moment qu’elle n’a pas eu ses omega-3 naturels et non les suppléments…* Se dit-elle en attendant la réponse d’Iori sur son choix de breuvage de soirée. *Et avec quoi je pourrais le marié, hmm…*

Journée très chargé, affaire normale… Normale en quel sens pour Iori ? Les princes Saoudiens en visite au japon apprécie les services de ces filles et principalement les américaines qu’elle tient sous sa coupe. Il faut dire que le filles du pays de la liberté sont très prisé par les hommes venant d’Orient… sûrement à cause de la propagande publicitaire et cinématographique de la mondialisation. Enfin cela faisait sa fortune elle ne cracherait pas sur 1 millions de yens de plus. Bref ! Depuis quelques temps Iori partage son appartement avec la jeune Chisame, jeune fille très prometteuse dans le métier d’assistante ; La jeune femme s’est distingué de ces autres employées et Iori en est au point ou elle se demande comment elle faisait sans elle jusqu’à présent. Lorsque celle ci passa le porche de la porte, Iori ne pu s’empêché d’analysé ce que la petite Chisame portait. Un tailleur, mais d’une collection inconnue ? Un Armani ou peut être est-ce là le travail d’un artisan méconnu ? Il est vrai qu’avec la crise économique récente, les gens ont tendance à revenir vers les petits artisan et évite d’acheter trop cher, pur question « d’économie ».
Pendant qu’elle était encore dans ces pensées, Iori s’aperçue que sa jeune assistante ne voulait pas s’arrêter de travailler et continuer de faire de son mieux. Iori trouvait cela exaspérant… Certes elle trouvait cela louable qu’elle veuille bien faire, mais elle ne l’avait pas engager en tant que Maid quand même… Au lieu de lui expliquée la Shatei-gashira préféra juste remuer la tête pour affiché son désarroi.

Chisame entra dans son mode « petite cuisinière » et lui proposa une boisson. Tout en faisant des mouvement d’étirement elle avait une salle habitude de balancé ces talons aiguilles de façon meurtrière sur le divan du grand salon. Iori s’affala sur le dit divan pour pouvoir mieux observé la jeune invitée. Oui invitée pendant qu’elle y pensait, Iori ne la traitait pas du tout comme elle le devrait… La pauvre fille avait vécue l’enfer et ne s’est sans doute pas totalement remise de ces mésaventures… *Il est peut être temps qu’elle se relaxe.* Décida Iori en un monologue intérieur.

« Chi-chan. » s’écria-t-elle. Iori lui fit signe de venir s’asseoir près d’elle et bien sûr elle s’exécuta. La Shatei-gashira assise de façon décontracter la regardait avancé vers elle pour finalement s’asseoir à trente centimètres d’elle sur le divin de deux mètres.

« Je sais que tu prend ton travail au sérieux, ma petite… c’est très bien, mais je souhaiterais que tu fasse comme chez toi… Sois naturel, je ne veux pas me sentir comme au boulot quand je suis ici et j’imagine que tu éprouve une certaine envie de vouloir relaxé. » Iori la regarda droit dans les yeux. « ne me force pas à en faire un ordre. »

Iori posa ça main droite sur la tête de Chisame pour pouvoir mieux lui caresser sa tête qui devait sans doute être entrain de bouillonner à cause de ca tirade.

« Et ce n’est pas a toi de faire a manger ce soir, mais à moi… Alors dit moi ce que tu souhaite avoir pour le dîné, ma petite. » Dit-elle en faisant un grand sourire plein de chaleur. On était loin de la froide et professionnelle Okane Iori, dans l’intimité la Shatei-gashira devenait une femme comme les autres… douce, empathique et chaleureuse.

Chisame contourna le comptoir pour aller rejoindre la Shatei-gashira qui s’était assise sur le divan le plus long que contenait le salon. Contrairement à Iori qui s’était assise à son aise, Chisame s’assit plus convenablement c’est-à-dire bien droite, les jambes collées et les mains sur les cuisses. Elle ne comprenait pas bien ce qui se passait, les autres soirs Iori n’avait pas dit un mot sur son comportement. Qu’avait-elle fait de mal, pourtant elle faisait exactement ce qu’elle avait fait les autres soirs. Elle l’aidait à se dévêtir en entrant et s’était assuré qu’elle n’avait rien dans ses mains et que l’appartement était propre à leur départ matinal. Elle leva le regard vers la Shatei-gashira, prête à être sermonné sur le sujet de son erreur.

Et voilà le sujet, elle en faisait trop. Elle ne pouvait pas s’en empêcher d’en faire autant. Iori avait tellement fait pour Chisame que la petite ne pouvait qu’en faire plus pour lui démontrer son dévouement et sa gratitude envers cette femme d’une puissance qu’elle n’avait cru possible. Certes, Iori marquait plus d’un point. Se sentir au travail alors que l’on est chez soi n’est pas la meilleure sensation à avoir et en plus avoir une employée qui habite chez soi ne devait pas aidé à alléger la sensation de travail. Second, Chisame mourrait d’envie de relaxer comme l’avait si bien vue Iori. Mais Chisame conservait une certaine crainte de se dévoiler ainsi à sa patronne, même si elles étaient dans l’appartement de la Shatei-gashira. Elle ne voulait que la voir sous son vrai jour affecte l’idée qu’elle se faisait de son assistante personnelle.

Puis, dans cette confusion totale de perception d’employeur vs. employée, Chisame ressentie une chaleur qu’elle n’avait pas ressenti depuis quelques années maintenant. Une main d’une douceur incomparable lui caressait la tête. Chisame en était abasourdi lorsqu’elle reprit une certaine conscience lorsqu’elle réalisa qu’il n’y avait qu’elle et Iori dans la pièce. Son regard revint croiser celui d’Iori, perplexe, la jeune femme ne savait que répondre. Certes, même si son esprit était blanc d’inspiration, son corps réagissait d’une belle teinte de rosé sur les joues de Chisame.

« O-Okane-sama..? » dit-elle d’une voix incertaine.

Et ce n’était pas fini, elle voulait lui faire à diner aussi. Puis cette façon de sourire et d’agir avec elle, Chisame ne reconnaissait plus la Shatei-gashira, mais semblait voir plutôt la vraie Okane Iori. Elle n’aurait jamais cru la voir ainsi, ou peut-être l’avait-elle déjà vu sans en avoir, pour autant, remarqué ce changement si flagrant pourtant. Chisame retira ses lunettes, un peu timide de franchir la ligne entre le professionnel et l’intimité devant Iori. Elle lui sourit un petit sourire de remerciement, un qui voulait tout dire même. Qu’elle était heureuse qu’Iori se présente en tant que femme et demandait à Chisame de faire de même, ce qu’elle ne pouvait refuser à la personne qui lui avait permis de revivre.

« J’aimerais manger du poisson se soir Okane-sama. Certes, je ne sais de qu’elle façon le préparé et l’accompagné. Mais une chose est sûr, c’est du poisson qui hante plutôt mon esprit mon que estomac. » Dit-elle tout aussi timidement, il n’était pas dans ses habitudes de demander quoi que se soit à Iori et d’une façon aussi cru. Elle releva ses yeux d’ambre pour regarder sa patronne et demander encore une chose. « Et si cela ne vous dérange pas, j’aimerais aussi allez changer de vêtements… »

Iori fut émue de la façon dont Chisame réagissait à ce stimulus affectueux. Mais elle ne fut pas la seule à ressentir quelque chose, Iori sentie comme une décharge électrique lui parcourir la main… sentiment mystérieux qui la hantera dans le futur dans sa relation avec la jeune Chisame. La Shatei-gashira ne pouvait empêchée de regardé sa main, se demandant si quelque chose n’allait pas avec elle. Sa jeune employée la sortie de ses pensées pour lui dire ce qu’elle apprécierait et bien sûr dans se ton hésitant et timide qui lui est propre.

Iori hochait de la tête à chacune des demandes de la jeune femme… qu’allait-elle bien pouvoir faire qui sorte de l’ordinaire ? Elle ne le remarqua pas tout de suite… Mais Chisame possède un visage vraiment enfantin. Elle paraît plus jeune pour son âge, évidemment Iori préféra ne pas aborder la question peut être que la jeune femme n’aimait pas qu’on lui fasse la remarque. Tout en fouillant dans le réfrigérateur, Iori aperçu que les ingrédients manquant… Pas de bol, Iori chercha rapidement une solution. Le téléphone, voilà le téléphone c’est la solution pensa-t-elle rapidement. Chisame parlait de pouvoir s’habiller de façon plus décontracter et dans ça détresse mentale du moment la Shatei-gashira lui dit.

« Fait donc. »

Elle se saisissait de l’appareil à la vitesse de l’éclair tandis que la jeune femme s’en allait dans sa chambre pour pouvoir mieux se changer… Composant les numéros sur le clavier numérique assez vite, Iori se trompa une ou deux fois dans la composition pour pouvoir mieux réussir à la troisième tentative…

La Shatei-gashira porta le téléphone à son oreille, et rapidement l’interlocuteur décrocha. « Allô, Konbanwa. Je souhaiterais faire une commande. » Chouette tentative, mais elle devra tôt ou tard expliquer à la jeune femme d’une façon très sucré qu’elle n’aura pas l’occasion de goûté à la cuisine d’ »Okane Iori », mais d du restaurant/traiteur « Petit Tokyo ». Très spécifique dans ses choix elle demanda des Sushis de toute première qualité, du thon et du sashimi et bien un peu d’Ûdon et de Teriyaki. L’interlocuteur lui fit comprendre que sa commande sera prise en urgence sachant tout à fait qui elle était après tout… Il ne serait pas prudent après tout de faire attendre Okane Iori, Shatei-gashira du groupe Jumoku.

*Ouf sauvée…* pensa-t-elle. Iori remis le téléphone en place et se dirigea vers le couloir où l’entrée de sa chambre et un lit moelleux l’attende… Mais ce n’est pas le moment de songé à dormir ; rapidement, elle se déshabilla, pour pouvoir mieux enfilé quelque chose de plus ordinaire. Chemise longue et petite culotte… Rien de plus normal que cet accoutrement. Bien sûr elle n’irait pas recevoir ça commande de cette façon peut-être que pour une fois elle laisserait la petite Chi-chan se présenter à la porte au lieu d’elle.

Quelques minutes plus tard elle se trouve dans le salon attendant que Chisame montre le bout de son nez pour pouvoir lui apprendre la mauvaise nouvelle…

Chisame en tenue décontracter, c’était quelque chose qui n’était pas familier à voir. Cela ne gênait en rien Iori, au contraire elle admire le spectacle faisant fi de pas en faire tout un plat… La jeune demoiselle semblait tout à fait gênée de se présenter ainsi à elle ; Iori pouvait le sentir, cela se lisait sur le visage de la jeune qui malgré elle est un livre grand ouvert. La shatei-gashira aurait aimé la réconforté et lui dire que tout va bien qu’elle est chez elle aussi après tout. Mais non, Iori possède un certain sadisme et adore voir cette gêne et cette timidité affichée telle une guirlande de noël sur le visage de son assistante.

Cela lui rappelle comment elle traite Iris dans un sens. Violente, douce et lunatique à la fois ; Okane Iori est une femme au multiple visage. Telle une actrice, elle arrive à séparer ces deux vies, sa vie intime et sa vie professionnelle. Elle à toujours eu pour moto de dire « ce qui est au travail reste au travail », C’est pour cela qu’elle espère qu’un jour sa jeune assistante arrive pleinement à saisir le concept de la vie auquel elle venait de l’initier.

Un seul sourire de Chisame balayèrent le flot de pensée qui assaillirent son esprit et les quelques phrases qu’elle prononça timidement lui firent un peu avoir honte, sentiment qui se traduisit par une couleur rougeâtre apparaissant sur ces joues. Iori n’est pas habitué à resté à son loft et la plupart du temps reste dormir et diné au bureau ; Cela changeait complètement de quand elle travaillait au restaurant durant ces études, survivre en ces temps là était bien plus difficile que maintenant.

« Il faudra se contenter du traiteur pour se soir, mais la prochaine fois je mettrais la main à la pâte. »Dit-elle sur un air décidé.

Iori commença machinalement à analysé les moindres gestes de la jeune demoiselle assise devant elle et le paquet de cigarette posé là sur la table basse. La shatei-gashira, su immédiatement ce qui se tramait dans la tête de la petite Chi-chan. Le tout était de savoir si elle oserait fumer une clope devant-elle. Elle se calla bien contre son coussin attendant que la jeune assistante fasse le premier mouvement. Les yeux fauves d’Iori, avertissait d’eux même ces intention. Ils trahissaient la pensée de la Shatei-gashira, qui elle ne disait rien et continuait de toisé Chisame comme une Lionne observe l’Antilope avant ces derniers instants.

Chisame semblait un peu déçu que ses soupçons étaient fondés. Certes, avant de baisser les yeux, Chisame avait vue la gêne d’Iori qui se traduisit pastel rose sur les joues de la Shatei-gashira. Avec cette marque sentimentale apparente, Chisame en conclu qu’elle était belle et bien sérieuse sur le fait que la prochaine fois qu’elles seront ensemble pour le diner que Iori fera à manger. En continuant de jouer avec le briquet qui ne portait même pas ses initiales, elle se demandait bien comment réagir à cette femme qui semblait maître d’elle, même dans sa honte de ne pouvoir tenir parole.

« D’accord, Okane-sama. » Trouva-t-elle après quelques secondes de réflexion.

Chisame se sentait tellement mal dans sa peau, elle avait presque le désir de remettre son masque de secrétaire, ses lunettes, pour se sentir un peu moins nu devant cette femme pleine d’assurance. La jeune femme continua de jouer avec ce fameux briquet. Cela lui rappelait, le mouvement d’ouvrir et fermer le briquet, le dernier détenteur du briquet et comment lui-même jouait avec de cette même façon mécanique de l’ouvrir et de le fermer quand il réfléchissait intensément. En faite, ce briquet appartenait à SakurahanaTsuno, le père de Chisame. Ce briquet lui avait été offert par sa patronne pour fêter l’anniversaire de son père, mais lequel? Ce fait lui échappait. Quand au prix du briquet, il aurait peu la sortir du trou aisément, mais quand à la valeur sentimental rattaché à ce dernier, il lui était irremplaçable même s’il le refu de revendre allait lui couté la peau des fesses. Chisame c’est toujours demander qu’elle genre de relation son père et sa patronne avait. Elle les avait grandement aidé pour les funérailles de Mr. Sakurahana et disparu tout aussi mystérieusement qu’elle leur était apparu.

« Veillé m’excuser… » Dit-elle en se levant, prenant le paquet de cigarette. « Je croyais pouvoir m’en passer se soit, mais on dirait que non… » S’expliqua-t-elle comme si elle devait absolument se justifier à la Shatei-gashira.

Un peu honteuse, elle se dirigea vers la porte menant au balcon et l’ouvra qu’à moitié. Elle s’appuya contre le mur et se laissa glisser jusqu’à ce qu’elle atteigne le sol. Chisame sorti une cigarette du paquet qu’elle déposa à côté d’elle et la porta à la bouche. Elle ouvra une dernière fois ce briquet mémorial et parti la flamme. Elle observa la petite flamme brillant de mille de feu comme son père faisait avant de la porter au bout de la cigarette et se mettre à fumer. Elle garda sa respiration un moment et expira en direction de la porte, voulant garder la propreté du lieu à son maximum, ceci comprenant l’état des plafonds et de l’air que la Shatei-gashira respirait. Chisame reposa sa tête contre le mur et sa gauche portant le flambeau à l’extérieur. Juste une respiration de cette maladie chronique faisait déjà son effet. Chisame paraissait moins tendu et ne semblait plus réfléchir à grand-chose. Elle prenait un moment pour elle, le seul qu’elle prenait en fait pour sa personne dans la journée : sa cigarette du soir.

Iori dans sa plus tendre enfance à toujours vécu dans l’idée de garder son corps saint de toute substance pouvant lui nuire ; Il faut dire que ça mère lui remplissait le crâne de toute sorte de choses… Comme garder les valeurs traditionnelles japonaises, ne pas adhérer à l’idéologie occidentale. Toutes les fois où lui à proposée un joint, de la poudre d’ange ou de l’extasie, Iori à toujours su dire non. Car pour elle s’adonné même au drogue les plus légère signifie qu’on ne respecte pas son corps ou que l’on se respecte soit même. Alors quand elle apprend que la petite Chisame fume… la Shatei-gashira ne sait que quoi pensée. Ce qui est sûr c’est que la femme ne se mettra pas à crier et à faire une scène à la jeune assistante. Iori ne veut pas l’effrayée ; c’est donc pour ça qu’elle met rapidement au point une stratégie. Iori se dirigea vers sa jeune employée adossé contre le mur et humant la fumée de ça cigarette. Iori alla s’adossé à son tour à ses cotés. Se collant contre elle, cherchant à entrée dans son intimité pour pouvoir mieux la gêné et capter donc son attention.

« Je ne suis pas sûr que tu veuille continuer à t’empoisonné comme ça… » Dit-elle sur un ton un peu sarcastique. Iori la regardait, ces yeux dans ceux de Chisame.

La shatei-gashira, ne cherchait pas à contrôlé la jeune femme, mais elle devait lui faire comprendre qu’elle se fait du mal à elle même. Après tout Chisame est encore jeune et elle devrait penser d’avantage à ça santé si elle veut pouvoir prétendre être professionnel. Au japon la santé aux seins des ménages et des entreprises est devenue très importantes. Des salles de gym et des joggings entre groupes d’employés sont souvent organisé ; les employeurs tenant a ce que leurs employés gardent après tout la forme… le capitalisme c’est bien une chose que Iori comprend bien.
Tout en posant une main amicale sur l’épaule de Chisame, Iori se mis à lui dire…

« Je peux comprendre que ta situation passé, t’es forcé à cherché un exutoire à ta peine. Mais du moment où tu as acceptée de travailler pour moi, Chisame ton corps ne t’appartient plus. » Iori, insista sur se fait car après tout même si elle fournit une excellente couverture maladie. Elle ne souhaiterait pas voir sa meilleure employée dans un sale état comme un cancer des poumons où tout autres mal. « Alors je pense que tu comprendras le geste que je vais faire et que tu ne m’en voudras pas. »

Iori s’empara de la cigarette entre les doigts de Chisame et l’éteignit, et peu après reposa son regard sur la jeune femme et pris la parole.
« Pourrais-avoir le paquet ? » Dit-elle, avec un grand et radiant sourire. Pour souligné son geste, elle tendit la main vers elle.

Chisame se demandait bien ce que la Shatei-Gashira lui voulait lorsqu'elle s'était levée pour venir la rejoindre, à même le sol avec elle. Elle la regarda venir, mais leur regard ne se croisa pas, la jeune Chisame regardait vers l'extérieur, ne voyant que les jambes finement taillées de la Shatei-Gashira se diriger vers elle. Ses joues prirent une jolie teinte lorsqu'elle senti le corps d'Iori contre le sien. Pourquoi venait-elle toujours la chercher ainsi, beaucoup plus loin et profond que Chisame ne le préférait.

Elle tourna doucement la tête vers son interlocutrice, un regard un peu honteux figurait dans les yeux de la jeune femme. Son regard braqué sur le regard maternel d'Iori. Chisame ne savait que dire. Personne n'avait jamais essayé de lui faire comprendre quoi que se soit sur se sujet. Son père évitait le sujet en lui disant qu'elle comprendrait plus tard et sa mère l'ignorait totalement. Chisame savait que c'était mal, mais elle ne pouvait pas s'amener à arrêter de peur d'oublier pourquoi elle avait commencé en premier lieu. C'est là qu'Iori lu dans ses pensés. Comment elle aurait pu deviner la source de cette habitude de fumée et même les causes sentimentales derrières.

Qui était cette femme devant Chisame. Elle était loin de celle avec laquelle elle venait de travailler cette journée-ci. Chisame ne savait que dire encore, a part une expression de surprise dans ses yeux quelques instant après lorsqu'Iori mit le doigt dans le mille. Puis cette même expression faciale de gêne et de honte lui revint quand elle lui rappela qu'elle lui appartenait depuis qu'elle était à son service. Chisame n'aurait jamais imaginé que la Shatei-Gashira saurait servi de ce détail pour protéger la santé de son employée si mère poule comme elle le faisait à l'instant.

Elle lui a prit sa cigarette et voulait le paquet. Personne n'avait tenté de l'arrêter auparavant, même pas sa propre mère lorsqu'elle le découvrit. Elle avait juste quitté la pièce et alla s'enfermer dans sa chambre. Elle ne lui avait jamais proscrit, elles n'avaient jamais eu de conversation, elle n'est jamais venu intervenir comme le faisait Iori aujourd'hui. Les larmes se mirent à lui monter aux yeux au moment que son regard dévia de celui de la Shatei-Gashira alors qu'elle porta une main dans sa poche de pantalon pour aller chercher le paquet. Elle l'empoigna finalement après ce qui lui sembla comme une éternité et le déposa tranquillement dans la paume de la main tendu d'Iori. Il lui fallait toutes les forces qui restait en elle pour ne pas à se mettre à pleuré de façon incontrôlable. Depuis la mort de son père, Iori est la première personne à lui montrer une dévotion particulière pour Chisame, quasiment amicale.

Elle déposa sa main légèrement tremblante sur ses cuisses, rejoignant l'autre. Les deux s'entrelacèrent presque frénétiquement. Des larmes se sont mises à s'échapper des yeux ambré de Chisame et ce même avec la plus grande volonté du monde. Elle regarda la Shatei-Gashira droit dans ses yeux et lui sorti le plus beau sourire qu'elle pouvait lui donner dans son état troublé.

« Pardonnez-moi pour avoir oublié ce détail, Okane-sama... » Dit-elle, ce faux sourire ne tenait presque plus déjà la route, mais Chisame tentait le plus qu'elle le pouvait pour rester le plus professionnel que possible devant son employeur et propriétaire. Céder devant elle et s'effondrer en pleur étaient hors de question.

« Je vous promet que je n'oublierai plus et que je pendrai doublement soins de vos effets... »

Emue, Iori aurait voulue prendre la jeune demoiselle dans ces bras et la couvrir de baisés… Elle était sur le point de passer une ligne qu’elle s’était promise de ne pas franchir. Les deux jeunes femmes sont seules dans ce gigantesque loft, se serait une excellente occasion de faire ce que désire Iori. Mais non ! Elle ne pouvait pas et surtout pas avec sa secrétaire tout de même… Cette pauvre petite en avait assez bavé comme ça et surtout Iori ne pouvait se risqué à ce que Chisame la haïssent.

Iori, ne savait que faire du paquet de cigarette dans sa main et après les dernières paroles de son employée, elle devait se résoudre à la débarrasser de ces démons. La Shatei-Gashira fera de Chisame une femme respectable et sans défaut. Cependant elle sait très bien qu’elle ne pourra pas être parfaite… Pourtant c’est comme cela qu’ont surnomme la petite Chi-chan, la perfection n’est pas de ce monde et Iori le sait. Elle serra le paquet de cigarette dans ça main et lentement se redressa.

La Shatei-Gashira se dirigea vers la baie vitré et ouvrit l’un des panneaux de verres et envoya de toute ses forces le paquet qui lui ira sûrement se cogner contre un passant. Arborant un sourire triomphale, la Yakuza se retourna vers Chisame et se saisie d’une de ces mains et la fit se lever de force.

« Chi-chan, j’ai bel et bien dit que tu m’appartiens. Mais en aucun cas je n’ai mentionnée que tu es un objet ; tu es une personne à part entière, cela me blesserais que tu crois que je sois ce genre de personne. » Expliqua-t-elle en affichant une mine des plus déçue.

Le regard d’Iori se plongea dans celui de Chisame, elle pouvait y lire des sentiments plus que confus et d’un geste de la main la Shatei-Gashira fit disparaître les larmes que la jeune demoiselle avait précédemment versées.

« Ne t’ai-je pas déjà dit que les larmes d’une femme sont précieuse, Chi-chan ? Mais ce n’est pas grave, je te pardonne, je n’aimerais pas que quelqu’un d’autres que moi puisse te voir dans cet état, ne montre jamais tes faiblesses aux autres, compris ? »

Après ces paroles Iori ne pu s’empêché de prendre la jeune femme dans ces bras et plus elle l’étreignait et plus elle souhaitait que la jeune femme puisse comprendre le poids de l’affection qu’elle lui porte. Sans faire attention et de façon totalement incontrôlé Iori déposa un baisé sur le coup de la jeune femme. Elle se réveilla et compris que ce qu’elle venait de faire n’était pas vraiment convenable et pour évité que Chisame ne se méprenne, Iori s’écarta et afficha un de ces sourires qui cachait si parfaitement ces intentions et ces sentiments.

« Il… il fait froid n’est-ce pas ? Rentrons-nous chauffé à l’intérieur… » Iori se mordit la lèvre et détourna le regard vers l’intérieur de son loft.

Toute expression s'effaça de son visage lorsqu'Iori se leva. Le visage imbibé de larme, elle observa la Shatei-gashira faire son boulot. Le paquet par dessus bord et se sourire. Que voulait dire ce sourire? Pourquoi était-elle si heureuse? Chisame l'observait de bas, ses mains se tenant encore l'une à l'autre. Décidément cette femme qui se tenait haut et droite devant elle est une toute autre femme que la jeune femme voit à tous les jours.

« O-Okane-sama... » Dit-elle sur un ton d'admiration devant la figure féminine qui se tenait devant elle, quelques secondes avant qu'Iori ne lui prend l'un de ses mains entortillées avec l'autre pour l'amener à son niveau. Allait-elle vraiment la mener dans le droit chemin maintenant? Chose que personne n'a fait pour Chisame jusqu'à maintenant?

Elle écouta attentivement les paroles d'Iori. Chisame n'osait répondre ou répliquer. Honteuse et confuse, que pouvait bien être le message caché dans ses mots. Chisame connaissait plus Iori en tant que femme au pouvoir, droite et immuable et maintenant, se soir, elle avait enlever son armure et en plaisantait. Chisame lui appartenait, il y avait aucun doute sur se fait. Mais qu'elle la considérait comme son égal mortel même si elle se trouvait dans une position de possession de son être; c'est ce détail qui échappait à Chisame. Que lui voulait-elle?

Son regard monta vers celui de la Shatei-Gashira lorsqu'elle porta une main à son visage pour lui débarrassé de ses larmes. Sa main, se touché, elle ne l'avait qu'effleurer pour sécher son visage, mais il lui sembla tout autre. La douce chaleur de sa main contre ses joues semblaient si naturels que la jeune femme en était choquée. Elle regarda Iroi avec un visage d'enfant que l'on vien de consolé et hocha positivement à sa question.

Puis d'un coup est venu son étreinte. Elle en était tout aussi choqué. Pourquoi cette chaleur lui était si réconfortante? Pourquoi ferma-t-elle les yeux et l'enlença à son tour, un remous d'émotion remontant à la surface? Pourquoi cette étreinte lui semblait si naturel et agréable. Est ce que c'est parce que ça fait si longtemps que personne ne lui avait accordé du temps pour la consolé de toutes ses peines et que maintenant c'est Iori qui en prend la relève? Qui lui donne l'affection qu'elle n'a pas reçu depuis si longtemps que Chisame en a oublier la sensation et que maintenant qu'elle la retrouve elle ne veut plus s'en passer.

Oh cette chaleur humain, cette étreinte, ce baiser. Oh qu'elle se sentait bien dans les bras de la Shatei-Gashira. Attend donc! Baiser?! Avant que Chisame ne pu analyser quoi que se soit, Iori s'écarte et suggéra de rentré avec ce même sourire qu'elle est habitué de voir sur les lèvres de la femme yakuza. Elle suivi le regard d'Iori vers l'intérieur du loft. Il ne faisait pas particulièrement froid, mais il était vrai que Chisame était plus habillé qu'Iori.

« Bien Okane-sama. Il est vrai qu'il fait plus froid que dans les normes se soir. » Dit-elle sur un ton qui n'était pas familier à Iori. Un ton plus humain et moins formel. À croire qu'elle avait apaiser en parti l'âme de Chisame que par cet acte de rapprochement entre elles ou par cet étreinte qui lui paru si naturel.
« J'ai bien envi d'un bon thé chaud en cette soirée fraîche. Et vous Okane-sama? En voulez-vous un? »

Trop bien… Chisame n’y avait vu que du feu. Iori n’aurais pas voulu jouer entachée ça relation avec la jeune fille. Iori se dit que cette jeune fille en elle même, c’était une mauvaise idée de l’héberger chez-elle… Chisame pouvait être considéré comme le fruit défendu qui pourrait amener la Shatei-Gashira à la damnation. Plus Iori passait du temps avec et plus elle s’attachait a elle. Chisame parvenait plus que quiconque à s’installer dans le cœur et les pensées de notre beauté glacé.

Mais tout cela n’était en rien la faute de sa précieuse secrétaire… Elle faisait tout après tout pour rendre à Iori la vie plus facile. En un sens Iori sentait bien qu’elle n’avait aucun droit de la désiré de cette façon. Chisame est pure et innocente, tel le Lys d’un blanc virginale. Iori baigne dans le sang, le crime et la duperie. Que faire ? Elle ne pouvait pas la renvoyer et sans aucun doute ça présence dans son loft Iori ne pouvait désormais plus s’en passé.

La Shatei-Gashira était perdue dans ces pensées et confrontait son cœur et sa morale dans un clash des plus sérieux. Elle sortie de son combat intérieur grâce à la voix de Chisame qui lui demandait s’il elle avait envie d’une collation. Iori n’avait soif que d’une seule chose, mais ne pouvait se résoudre à s’en désaltérer.

« Je te laisse le choix de l’infusion, bien entendu. » dit-elle en se retournant brièvement vers Chisame pour mieux reprendre sa trajectoire initiale. Elle arriva enfin à l’intérieur du loft et attendit un moment que son employée fasse de même.

Les deux jeunes femmes se rendirent d’un pas soutenue et décontracté vers la cuisine. Iori souhaitait aidé la jeune demoiselle dans sa tâche, se sentant un peu coupable pour l’affaire du dîné et de sa petite action de tout à l’heure. Après quelques minutes la mixture fut prête et fut placé dans la bouilloire. Les deux comparses se sont assises sur le sofa et attendent que le thé soit prêt. De son regard scrutateur, Iori observait les moindres mouvements de Chisame qui attend bien sagement. Les secondes et les minutes passèrent rapidement. C’est alors que quand Iori allait dire quelque chose que le son de la bouilloire surchauffé retentit et dans la seconde qui suivit Chi-chan se dépêcha d’aller s’occupée de celle-ci.

« Tch… » Fit Iori complètement mécontente d’avoir été interrompu de la sorte dans son élan.

Elle resta assise et se dit que Chisame lui apporterais le thé. La situation lui semblait étrangement familière… La petite Sora avait l’habitude de faire la même chose que faisait Chisame en ce moment même. Sauf que la jeune demoiselle est bien moins douée en matière de thé et est du genre à porté la faute sur les ingrédients et les ustensiles… Rien que d’y pensée Iori en eu la migraine. En moins de temps qu’il le fallait, Chisame apporta la bouilloire remplie de thé et le posa sur la table basse où est disposé le service à thé en porcelaine de chine.

« Chi-chan, vient à côté de moi, ont va discuter en attendant que cela refroidisse. »

La jeune fille s’exécuta et s’asseye très vite à côté d’Iori. Un sourire apparût sur le visage de la Shatei-Gashira qui commençait instinctivement pris la main de la jeune femme et pris la parole.

« Je souhaiterais en savoir plus sur tes parents et que tu m’explique pourquoi te sens tu obligé de toujours faire ton travail comme tu le fais… » Dit Iori sur un ton calme et pondéré.

« Et je voudrais te demander se que tu pense de notre travail au Chatte Noire » Le sourire d’Iori disparu pour laisser place un air d’incertitude. Inconsciemment Iori commença à caressé de ces doigts la main de Chisame.