Enfin chez soi...

Kisoi arriva enfin à la pension Izumo qu'il avait vu sur internet avant de partir, il s'était assuré qu'il y avait au moins un appartement de disponible avant de partir. En arrivant à Tokyo, il fit le tour de la ville, enfin ce qui pouvait en faire pour le moment. Kisoi fut absorbé par la vie trépidant qui reigne à Tokyo. Si bien qu'il n'arriva à la résidence que le lendemain de son arrivé à Tokyo, après un sacré incident.

Il restait belle et bien un appartement avec de la chance il avait même réussi à avoir un garage privatif pour fermer sa Ninja ZX-10R, le tout à seulement 50 000 yens. C'était une occasion inespérée, il pris l'appartement illico presto payant le premier loyer. Lorsque l'on rentre dans l'appartement, il y a un petit vestibule. puis se dernier s'ouvre sur le salon. Le salon est séparé de la cuisine par un Bar Amricain. La cuisine se trouve à droite de l'entrée tant dis que la chambre été à gauche séparée par une cloison. En entrant dans la chambre, il y a une armoire en face de l'entrée et une salle de bains sur la gauche.

Dans la salle de bain, il y a les toilette, une vasque, une petit meuble suspendu été au déçu de la vasque, et une douche. La chambre était meublé d'un lit de style Européen, avec une armoire d'un bois assez claire, une table de chevet et c'est tous ce qui constitué le mobilier ainsi qu'un petit servant pour mettre les habits. Le salon était la pièce la plus grande de l'appartement, elle faisait tatami à elle seul. Il y avait une table basse ainsi qu'une espèce de fauteuil-canapé. Sur un meuble TV, il avait une télévision normal tous ce qui a de plus simple avec les programme basique. Le salon est séparé par le Bar d'un bois plutôt grossier, de l'autre côté il y avait un frigo avec une plaque de cuisson et un évier ainsi qu'une poubelle tous ce qui a de plus sommaire. Dans le vestibule, il y avait une penderie ainsi qu'un meuble à chaussure.

L'ensemble des meubles sont de facture plutôt usagé, mais c'était toujours ça Kisoi avait le minimum.

Kisoi reçu le jour même en fin d'après-midi ses affaires qu'il se fit livrait par l'aéroport. Il avait en tous deux cartons plus une valise. Et une boîte qui avait réussi à passer avec son arme de poing et quelque cartouche.

Kisoi sorti de la valise des habits, un lecteur Mp3, ainsi que des photos, et il sorti du fond du sac un ordinateur portable. Puis il plaça toute ses fringues dans l'armoire de la chambre. Il posa son Mp3 et ses photo sur le bar. Et mis l'ordinateur sur la petite table du salon.
Puis il ouvrit un des deux cartons, il sorti des objets de décorations ainsi que des draps qui se trouver au fond.
Kisoi pris le dernier carton et sorti d'autre vêtements, ainsi des affaires de toilette.

Kisoi mit bien un petit quart d'heure à tous mettre en place et organisé tous ça. Un fois tout le bordel rangé. Il récupéra une semaine de ses blessures avant de ressortir.

Bruit de serrure

La porte s'ouvrit, une mains s'introduit et alluma la lumière, c'était Kisoi qui rentrait. Il n'était pas tout seul, il y avait deux voix et quelque rire. La porte s'ouvrit finalement en grand, sur Kisoi et Mio-san qui était venu chez lui à la suite de différents événement.

"Bienvenue, dans mon humble demeure Mio-san, attention de ne pas te perdre dans les couloir."

Kisoi fit une révérence, et sourit à sa blague, il avait écouter ça dans un film, mais il ne savait plus où. Il fit faire très rapidement le tour du proprio en même temps c'était pas bien grand. Il était arrivé il n'y as pas longtemps et n'avait pas pu profitait de l'appart à sa juste valeur. Il était agréable, un peu spartiate sure les meubles mais l'essentiel y était et l'atmosphère qu'il dégagé été chaleureux.

"Je t'en pris Mio-san assis toi."

Kisoi présenta le canapé et le tabouret qui était vers le bar. En disant cela Kisoi passa de l'autre côté du bar qui séparé la cuisine. Il sorti quelque boisson, il y avait un peu de tout.

C'est tout ce que j'ai tu veux quoi?

Kisoi alluma machinalement en attendant la réponse la TV qui était non loin mais la commande était sur le bar. Il tomba sur un flash d'information régionale. Visiblement cela parlait d'une bagarre qui avait eu lieu à Tokyo. dans le quartier du bar où il était. Kisoi mit un moment à réaliser. Pour le moment il n'y avait pas d'image hors mis ceux qui était au tapis.

Présentatrice à forte poitrine [désolé peu pas m'en empêcher ^^]: un bagarre à eu lieu au Bar Izakia,... d'après les badeaux, cela serai le résultat d'un homme contre ses étudiants qui aurai causé toute ces blessures. Le constat et lourd pour les pauvre étudiant, côté fêlée, nez cassé, épaules démise...et plusieurs contusion. Il semblerai que l'homme est était provoqué prou certains pour d'autre il se serai acharné sur eux sans raison par pur violence gratuite. Malheureusement aucune enquête ne sera ouverte, car ces garçons était rechercher donc il suppose que l'individu devait être en état de légitime défense. Ce coup de chance aurai permis de démantelé un réseau d'une envergure moyenne..."

Kisoi éteigna la TV, heureusement qu'il était parti. Il n'aurai pas apprécié cela ni Mio d'ailleurs.

Gomen, je suis désolé...

Le visa de Kisoi avait changer un peu comme quand un gamin viens de faire une bêtise.

Ah, elle aurait donc un professeur. Parfait! Il lui faudrait juste trouver une vieille moto sur laquelle se faire la main. Il était hors de question qu'elle prenne le risque de démonter celle du jeune homme. Une moto d'occasion, elle devrait pouvoir s'acheter ça sans trop de problème, restait à savoir combien ça allait coûter. Mais de toute manière, elle devait avoir suffisemment de sous de côté! enfin ce serait à voir. DE toute manière, elle savait maintenant où habitait Kisoi, elle avait son nom, savait qu'il avait un permis, pirater les bases de données du services des autos et autres véhicules ne serait pas bien difficile. Autant dire que c'était comme si elle avait déjà son numéro de fixe, de portable et de sécurité sociale tant qu'à faire. Mais ça, c'était son petit secret!

Une fois arrivée, elle descendit de la moto, replaçant (encore) le bas de sa robe. Pour le retour, elle prendrait le métro, histoire d'arrêter un peu de faire dans l'exhibitionnisme malgré elle. Tandis que Kisoi rangeait sa moto, elle attendit sagement devant l'entrée, en profitant pour détailler un peu les environs. C'était calme comme quartier! Rien à voir avec Shinjuku. Même si son appartement à elle était encore assez calme, les fenêtres ouvertes elle entendait tous les hurlements des badauds et les klaxons depuis son salon. Ici, ça avait l'air plus tranquille, plus traditionnel. Finalement d'eux deux il devait être le plus japonais!

Pour toute réponse au premier commentaire de Kisoi sur ses couloirs, elle eut un petit sourire. Niveau dimension, ça devait être plus ou moins pareil que chez elle, sauf que chez Mio, Le mobilier était nettement plus fourni, fille oblige. En tout cas, elle voyait au premier coup d'oeil que Kisoi n'avait pas de copine, sinon il y aurait nettement la décoration aurait été plus fournie. Elle avança tranquillement, admirant quand même l'ordre. La plupart des garçons n'étaient pas très doués pour ce qui était du rangement. Elle déposa son gros sac sur le sol et s'installa sur le tabouret, face à Kisoi. Face à l'étalage des différentes boissons, elle resta pensive un instant.

"Bah, peu importe. Prend ce que tu veux, je te suis."

Et puis il saurait mieux qu'elle ce qui était meilleur, après tout c'était ses affaires. Quand la télé fut allumée, le regard de Mio se porta rapidement sur l'écran. La présentatrice avait vraiment du monde au balcon comme on disait. ça la rassurait de constater que niveau taille, il y avait pire qu'elle. Mais ce qui l'intéressait le plus, c'était ce qu'elle disait.

"Ils ont l'air d'avoir salement morflé... Tu te bat bien apparemment."

Sa remarque n'était pas vraiment lancée uniquement pour faire l'éloge des talents martiaux de Kisoi. La présentatrice avait dit, avant qu'il n'éteigne la télé, que les agresseurs étaient recherchés. Yakuzas, bien sûr. Malgré le fait qu'il soit étranger, Kisoi devait déjà baigner dans le milieu pour s'être mis ce genre de personnes à dos.

"Tu as eu de la chance, d'habitude les yakuzas règlent leurs différents avec des flingues, c'est plus direct."

Ses yeux quittèrent l'écran devenu noir pour se reporter sur Kisoi. Apparemment elle avait bien l'intention de tirer tout ça au clair.

"Bah, peu importe. Prend ce que tu veux, je te suis."

Kisoi sans rien dire, attrapa la bouteille de "Coco Punch" qui trainait sous le bar. Il servit un verre pour lui et Mio-san. Il sorti des glaçons et en mit deux à Mio et à lui. Le coco c'est bon mais uniquement très frais. Il fit glissé le verre à Mio-san et il pris le sien fit le tour du bar et s'installa à côté d'elle.

"Ils ont l'air d'avoir salement morflé... Tu te bat bien apparemment."

Kisoi était fier mais pas spécialement content d'avoir exposés une partie de son potentiel au publique. C'est sur il n'y avait pas était de main morte mais bon. Il se devait de leur donner une leçon qu'il se rappellerai pendant un bon et long moment... à priori à l'ombre ce moment. Kisoi après le premier coup ainsi que les propos de ces minables étati rentrée dans une espèce de transe destructrice, l'adrénaline y étant pour beaucoup. Mais ce qui le sauva ce soir là fut les cours de corps à corps de l'armée et de Pépé, son instinct et surtout la chance. De la chance il en a eu beaucoup de soir, une jolie fille qu'il a pu ramener saine et sauve, des petite merdeux qu'il à pu corriger et une soirée qui c'est relativement bien soirée et qui allait surement duré encore un bon moment.
Mais kisoi préféra ne pas répondre à la remarque de Mio-san, il fit mine d'être absorbé par le reportage. Certes c'était esquivait et être un peu puérile mias bon, si elle insisté vraiment elle aurai la réponse. La télé éteinte Mio-san se retourna et repris la parole.

"Tu as eu de la chance, d'habitude les yakuzas règlent leurs différents avec des flingues, c'est plus direct."

*Yakuza... non surement pas*
Kisoi ne pensait pas que ce soit des Yakuza car il n'aurai surement pas pu s'en défaire aussi facilement, il en avait déjà rencontré un ou du moins qui pouvait y prétendre.

De la chance ça c'est sur, je crois que je devrait joué à la loterie ce soir. Mais je ne pense pas que ce soit des Yakusas, sinon je ne serai pas là ni toi d'ailleurs. je pense que c'est juste un groupe de pseudo dur du campus. Un peu comme les sous clan qui veulent ce tailler les miette de la part du lion. Enfin bref... et si nous parlions de chose plus joyeuse.

Kisoi leva son verre pour trinquer, le liquide blanc oscillait dans le verre d'une manière uniforme et régulière. La blancheur du liquide faisait resortir plus encore la couleur mat de Kisoi.

Bien nous allons pouvoir faire ça dans les règles, Mio-san, on ce regarde dans les yeux pour trinquer sinon c'est sept ans de malheurs... A notre rencontre fortunée.

A ces mot Kisoi rapprocha son verre de celui de Mio, le bruit des deux verre ne s'était pas fait encore resentir, car Mio-san en réagissait pa speut être allait il trop vite?
Kisoi conservait toujours son regard dans les yeux de Mio. Kisoi ancra son regard dans le sien avec une petit flamme au fond des yeux. Ce pouvait il qu'en si peu de temps des sentiment puisse naître? mais pour le moment Kisoi n'y prête pas attention et mettait cela sur le compte de l'attirance physique.

Des petits fauteurs de troubles? Possible. Mais à Shinjuku, même le délinquant de bas étage travaillait pour quelqu'un d'un peu moins insignifiant. C'était comme ça que ça marchait, la plupart du temps. Et pour rameuter autant de personnes si facilement, des amis ne suffisaient pas. Chacun y aurait trouvé son compte en frappant un gaijin, qu'il s'agisse de lui tayer sa moto, son porte-monnaie, ou simplement de se défouler. Heureusement pour tout le monde, les petits malins allaient avoir de la peine à s'éclater derrière les barreaux. Mais plus elle y pensait, plus Mio supposait qu'au moins deux d'entre eux faisaient partie des yakusas. Simple calcul de statistique. Après tout, elle connaissait vaguement le milieu. Mais heureusement, ici, elle n'était qu'une jolie blonde qui a échappé à la mort, et rien de plus. Mieux valait qu'elle y croit pour leur bien à tous les deux. Et puis elle voudrait pas risquer de plomber l'ambiance.

Il lui avait dit avoir trouvé un poste au Morbid Angel. Le genre d'endroit où elle évitait de traîner. Elle aimait pourtant bien ce type d'établissement, mais tout yakuza qui se respecte, même en bas de l'échelle, savait que le Morbid Angel était le territoire des Shukon. Engager un gaijin avec la carrure de Kisoi pourrait sans doute attirer la clientèle féminine. Et peut-être aussi qu'il pourrait leur servir de videur étant donné ses compétences martiales. Mouais, c'était l'option qu'elle préférait croire. Il était trop mignon pour qu'elle le soupçonne d'être un yakuza après tout. Mieux valait effectivement parler de choses plus joyeuses. Parce que s'il venait à apprendre qu'elle avait tendance à baigner dans ce milieu de délinquants, ça lui casserait son coup.

Mio referma une main sur le verre que Kisoi lui avait préparé. Elle finit par le lever, fixant son regard directement dans celui de Kisoi, sans la moindre gêne. Apparemment elle n'était pas bien farouche, ou alors elle jouait très bien les filles sûres d'elles. A lieu de son air un peu soupçonneux, elle souriait de nouveau, comme si finalement elle n'avait aucune arrières-pensées sur ce qui s'était produit au bar Izakaya.

"Droit dans les yeux... Je ne connaissais pas cette coutume. Tu es aussi un peu superstitieux?"

Elle fit tinter son verre contre le sien, sans le lâcher du regard.

"Alors à notre rencontre."

A l'explication de la petite coutume de Kisoi pour boire un verre entre amis, Mio-san abandonna son regard et son air soucieux et suspicieux pour un large sourire qui mettait en avant la beauté de Mio-san.

"Droit dans les yeux... Je ne connaissais pas cette coutume. Tu es aussi un peu superstitieux?"

Les verres tintèrent dans l'appartement et le son aiguë se perdit dans le silence de l'appartement à l'ameublement spartiate. Jusqu'à ce que Mio confirme le toast.

"Alors à notre rencontre."

"Moi superstitieux... peut être mais un petit peu, et ces surtout que j'aime bien cette coutume et superstition... ça me permet de me perdre dans tes beaux yeux.

La scène et la réplique faisait penser à un vieux film de deuxième catégorie, mal tourné. Mais Kisoi était trop content pour réellement s'en soucier.
Kisoi bu alors la moitié du verre, en effet le coco punch étant un mélange de coco, sucre de canne et rhum ce bois très facilement, mieux que le petit lait, d'ailleru il en avait jsute la couleur.
Kisoi tendit la mains et éteignit les lumières trop forte pour ne laisser que celle qui était assez douce et chaleureuse. La peinture blanche du mur reflété la lumière et la diffusais assez uniformément ne la rendant pas trop agressive...

Puis Kisoi enchérît sur autre chose pour ne pas trop gêner Mio-san.

"Alors comme ça tu veux apprendre le plaisir de pouvoir conduire, cheveux au vent, direction le soleil couchant? Dans ce cas, il te faudra un moto, un équipement adapté, et un permis, mais bon quand j'ai commençais j'ai fait sans, c'est à force d'avoir peur de me faire prendre sans permis, j'ai décidé de la passer... mais bon je peux t'apprendre à la maitriser, il n'y aucun souci. De plus, il faudra trouver un endroit tranquille pour ça... Tu en connais un?

Kisoi préférai demandait, car il est mieux d'apprendre sur un terrain que l'on connait avant d'aller essayer ailleurs.

Spoiler:

Pour se perdre dans ses yeux, hein? C'était une manière classique mais pourtant touchante de draguer. Encore fallait-il que ce soit vraiment la draguer qu'il voulait. Elle prit une gorgée du verre qu'il lui avait préparé. C'était plutôt bon comme mélange! Elle qui tournait plutôt aux kitty, à la vodka et autre malibu certes connus mais ô combien communs, découvrait un nouveau truc. Sans doute un mélange typiquement sud américain? Comme question. En tout cas c'était bon et finalement c'était tout ce qui importait.

Elle le lâcha un instant des yeux, pour les lever vers le plafond un court moment. Il faisait tout pour mettre de l'ambiance décidément. Bah, tant qu'il n'essayait pas de lui sauter directement dessus, tout irait bien, n'est-ce pas? Quoiqu'il pourrait essayer, mais Mio risquait probablement de ne pas apprécier au premier rendez-vous, surtout quand à la base il ne s'agissait pas d'un rendez-vous. Il a quand même failli lui rouler dessus, ce qui, il fallait bien avouer, manquait cruellement de romantisme. Enfin, on ne pouvait pas tout avoir en une seule soirée de toute manière.

Entonnement elle n'était pas vraiment gênée. Il faisait tout pour la mettre à l'aise, elle ne devait donc pas vraiment avoir de quoi s'inquiéter. Le seul soucis éventuel, c'est que s'il décidait de lui sauter dessus malgré les convenances, elle aurait un peu de mal à lui échapper vu les capacités physiques dont il avait fait preuve un peu plus tôt dans la soirée.

Pour ce qui était de suivre des cours de moto, elle avait bien une idée derrière la tête pour ce qui était du lieu et du matériel. Pour le reste... Permis? Ah oui, cette donnée ne faisait pas encore partie de sons système intellectuel. Elle avait bien commencé les cours pour la voiture, mais elle ne s'était pas encore présentée aux examens. Ce ne serait qu'une formalité. Mais la moto l'intéressait plus que la voiture quand même. Son côté sale gamine qui ressort, sans doute.

"Alors pour le permis, je n'en ai pas. Mais c'est justement pour le passer que j'aurais besoin de quelqu'un pour la pratique. Le lieu... Je connais deux ou trois entrepôts de la baie de Tokyo qui ne sont pas du tout fréquentés certains jours, et certaines nuits aussi. Pour la moto, je m'arrangerai pour en trouver une. Je préfère éviter de prendre le risque d'exploser la tienne."

A ces mots, elle eut un petit rire amusé. Pourtant elle restait sérieuse. Hors de question pour elle d'imaginer monter sur le véhicule de Kisoi. Les premiers essais seraient maladroits, mieux valait qu'elle démolisse un vieux crouton sur pneus. Et puis elle devrait commencer avec quelque chose de pas trop puissant pour éviter de s'envoyer elle aussi dans le décor.

"T'en penses quoi? ça irait pour toi?"

Mio-san dit à Kisoi qu'elle n'avait pas le permis et il s'en doutait un peu, sinon elle n'aurai pas eu besoin de cours. Elle aurai essaye seul, mais Kisoi était content finalement qu'elle n'ai pas son permis, il pourrait rester plus longtemps avec elle, et passer du temps en sa compagnie.
Elle proposa les docks et quelque entrepôts sur les docks de la ville qui était libre la journée et le soir... pourquoi pas, le sol et lisse, il ne doit pas bien glisser... ça devrait aller.

"T'en penses quoi? ça irait pour toi?"

A vrai dire pour Kisoi les entrepôts des quais était parfaitement adpaté, lui qui n'avait pas eu un aussi bon terrain de jeu pourra bien s'amuser aussi pendant ses petite leçon diurne ou nocturne.

ça me va, j'ai pratiquer sur des roadster en tout premier lieu sur des route peu fréquenter et sur des parking donc je crois que l'on peu pas faire plus discret que ça...

Kisoi leva son verre pour boire, les glaçons tintèrent dans le silence de la pièce peut être que de la musique serai le bienvenu... mais Kisoi devait allumé son PC portable en branle pour cela, c'était trop long et chiant à faire et de plus cela l'obligerai à ce couper quelque second de Mio-san. Puis Kisoi reposa son verre, mit les main entre ses jambe en tenant le tabouret comme pour en pas basculer en arrière. Puis il repris.

As tu un modèle ou un type de moto préférée? Elles ont toute leur avantages et inconvénients... notamment la mienne et génial en accélération et en point mais elle à un angle de braquage assez faible. Le roadster et assez lourd mais polyvalent. Et les super motard genre moto de cross possède une accélération et une maniabilité hors paire, mais on une vitesse de point modique.

Kisoi disait cela comme ça, mais en même temps tout à un plus et moins dans ce monde, toute n'est pas fondamentalement bon. Puis il continua.

Enfin je te laisserai y réfléchir, en attendant, on pourrait faire un peu de théorie, à moins que tu ne veuille parlait d'autre chose.

Kisoi aimait laisser de la liberté à ses convive, il n'aime pas enfermer les gens. Car lui il sais qu'il n'apprécierai pas. Il regardai Mio-san dans les yeux avant de regardait furtivement son décolté, puis il repris son verre et bu pour noyer l'idée qui le ronger.

*Baka, y a des règles...*

Euh temps que j'y pense si tu veu restait dormir, il n'y as pas de souci, je prendrai le canapé. Je ne pourrais pas te raccompagner dans cette état, et puis il vaut mieux ce faire oublié, si tu habite le quartier shinjuku. Enfin c'est toi qui vois.

Kisoi espérai qu'elle accepterai, en effet il en prendrai pas la mot vu qu'il avait bu de l'alcool, il avait oublié le fait qu'il devrait éventuellement la raccompagner chez elle. Mas n'avait il pas fait un peu exprès après tout il essayé de faire duré le rendez vous éternellement.

Bon, ils avaient le lieu d'entraînement. Et puis les docks étaient bien assez vastes pour permettre pas mal d'exercices de manoeuvre. C'était vraiment de la pratique qu'elle avait besoin. En revanche, elle n'y connaissait pas grand chose en moto. Non en fait, elle n'y connaissait rien. Basiquement, elle savait comment fonctionnait un moteur, comment démarrer, changer les vitesses, mais là encore, ce n'était que théorique. Son demi-tour sur le parking du bar tenait plus de la chance du débutant que de la réelle manoeuvre expérimentée.

"En fait, je ne m'y connais pas du tout. Mais je pensais commencer avec une moto-cross, pour la maniabilité. Et aussi parce que elles comptent parmi les plus légères."

C'est clair qu'elle pensait bien s'étaler une ou deux fois. Auquel cas, il lui faudrait pouvoir relever la moto, et mieux valait qu'elle apprenne les bons gestes sans risquer de se démonter le dos dans les premiers temps. Une fois qu'elle serait plus habituée, elle pourrait envisager de plus grosses cylindrées, mais chaque choses en son temps.

Bon, ils pouvaient bien parler théorie, mais serait-ce vraiment utile de parler de généralités? Surtout que les gros pavés sur la circulation, Mio en avait déjà potassé. La théorie, c'était bon, son seul problème était de savoir l'appliquer selon les cas sans commettre d'erreurs et pour ça, il n'y avait que les leçons de pratique que Kisoi lui donnerai qui lui rendra service.

Elle vit sans peine le regard de Kisoi descendre un peu plus bas que ses yeux, ce lui lui arracha un sourire tout de même. Il n'y avait pas vraiment de mal à regarder. Il fallait dire que si elle était habillée ainsi, c'était aussi pour une bonne raison. L'air de rien, elle ajouta...

"Bien sûr je porterai une tenue adaptée... Sans décolleté."

Grillé, le Kisoi. Mais il n'y avait aucun reproche dans le ton de Mio. Très franchement, elle se fichait pas mal de l'endroit où s'arrêtaient les yeux des autres. Tant qu'on regardait son corps sans chercher ce qu'il y avait dans sa tête, ça l'arrangeait assez.

"Ne t'inquiète pas pour le retour, j'irai prendre le métro, il y a une ligne directe pas loin d'ici qui me déposera près de chez moi. De plus, ils ont vraisemblablement oublié que tu étais accompagné, d'après les infos. Et puis je m'en voudrais de te faire dormir sur le canapé."

Elle prit une gorgée de plus, se délectant du parfum de noix de coco.

"Je préférerai éviter de parler de théorie, c'est trop impersonnel. Dis-moi plutôt comment tu t'es fait ça."

Elle tendit son indexe en direction de la cicatrice de Kisoi, celle qu'il avait près de l'oeil gauche.

"Je préférerai éviter de parler de théorie, c'est trop impersonnel. Dis-moi plutôt comment tu t'es fait ça."

Mio-san pointer du doigt la cicatrice que Kisoi s'était fait il y a cinq-six ans maintenant. Kisoi mit machinalement la main devant son oeil, comme pour cacher cette expérience de la vie.

Eh bien ça remonte à loin enfin à cinq six ans, quand je n'avait q'une quinzaine d'année.

Kisoi pris une gorgée de son nectare avant de continuer comme si l'histoire aller être longue.

"En fait je vivait un mois chez mon grand père paternel, un mois chez mon grand père maternel. Et mon grand père donc maternel, avait un ranch et je chassais avec lui. J'adorait marché avec lui sur la propriété et le domaine familial. On chassait de tout, mais essentiellement des lièvres.
Un jour, les Cow boy du ranch se plaignaient d'un coyote solitaire qui s'en prenait au troupeau et au jeune principalement. On savait à peut près où il était mais on ne le voyait jamais.
De là j'ai décidé de traquer seul ce coyote, je l'ai chasser, j'avais pris un fusil à lunette de mon grand père. Je monta sur une colline elle était raide cette fichue colline, un fois arrivé en haut je regarda autour dans la plaine. Le coyote semblait avoir fait sa résidence entre deux rocher dans un terrier. Je m'installa donc sur la colline avec mon fusil. J'attendit jusqu'à la fin du jour avant d'apercevoir l'animal. Il ramenait dans sa geule un veaux qui devait naître dans la journée. Cela lui offrirai de quoi manger pour deux jour.
Mais la lumière diminuant, je dut me hâter à l'éliminer. J'assura mes appuis, puis j'aligna ma ligne de mir avec sa tête. Je bloqua ma respiration, mon cœur s'accélérait pourtant je lui disais le de faire le contraire, je lutter contre moi même. Il y avait bien 300 mètre qui me séparait de ma cible, la moindre vibration et écart de 1 millimètre aurai décaler mon tire d'une dizaine de mètre ou plus. Finalement je repris le contrôle de mes émotions, l'animal était entrain de dévorer le pauvre genis, je fini ma mise au point et... BANG!!!... je me pris le recul du fusil avec la lunette dans l'arcade, m'assommant sur le coup. Je me réveilla le lendemain matin avec un mal de crâne titanesque, le sang sécher tiraillait ma peau. Je regarda au loin, le coyote n'avait pas bouger, d'ailleurs il en bouger plus... je l'avait dégaumé d'une balle en plein crâne. Et mon grand père que je n'avait pas écouté et qui avait passé la nuit à ce ronger les sang me mis une de ses tannées... Wouah, je crois que c'était pire que le coup avec le fusil.

Et depuis ce jour, j'ai ma cicatrice.

Kisoi avait fait un peu long sur son histoire de cicatrice, il avait pris à peine le temps pour respirer. Il repris son verre bu deux gorgée. avant de demander.

A toi une anecdote, s'il te plait.

Kisoi sourit et prenait un air de chien battu, il s'était ouvert et attendait que Mio-san en face autant.

Les coudes appuyés sur le rebords de la table, Mio avait appuyé son menton contre ses mains et écoutait avec avidité l'histoire de Kisoi. Il avait décidément vu bien plus d'environnements différents qu'elle. C'était même tellement flagrant qu'elle se sentait presque perdue et imaginait maintenant Kisoi à quinze ans avec le chapeau et toute la panoplie du cow-boy comme on en trouve dans les vieux western. C'était très caricaturé sans doute. Quoiqu'en fait, elle ne pourra jamais vraiment savoir.

L'histoire paraissait assez cocasse. Kisoi n'avait pas eu de chance. Enfin si, en tenant compte du fait qu'il avait atteint sa cible, mais pour le reste... C'est vrai que quand on tire, il faut tenir compte du recul. C'était d'ailleurs bien pour ça qu'elle n'avait jamais touché à un calibre au-delà du neuf millimètres, et encore, toujours sous le contrôle de son père. Mais là, le pauvre Kisoi en garderait une marque à vie et en plus il a eu droit à une punition. C'était peut-être un peu trop stricte quand on y réfléchissait. Mais elle ne pu s'empêcher de rire aux dernières phrases de Kisoi. C'était pas de chance pour lui.

Par contre quand il lui demanda une anecdote, elle resta un instant pensive. Elle n'avait rien d'aussi amusant, du moins rien de bien passionnant à raconter. Il fallait dire que depuis ses six ans, elle n'avait plus vraiment quitté Tokyo et avec un père dans l'armée, mieux valait marcher droit. Par contre elle avait déjà fait une bêtise qui lui avait valu une bonne punition à l'époque.

"Et bien... Quand j'avais sept ans, j'ai eu envie sur un coup de tête d'aller voir ma mère. Seulement à l'époque, je ne quittais jamais mon quartier toute seule. Il y avait eu une panne dans le métro et la ligne a été déviée. Je me suis retrouvée perdue en plein centre-ville! J'étais trop fière pour oser appeler mon père, du coup j'ai essayé de rentrer à pieds par mes prorpes moyens. J'ai réussi, au bout de deux jours.
A mon retour, il y avait plein de policiers partout. mon père avait paniqué en croyant que quelqu'un m'avait enlevée. Je n'avais rien, sans doute par chance, mais mon père était tellement furieux... Jamais je ne l'avais entendu hurler aussi fort!
Pour me punir, il a pris trois semaines de congé pour me surveiller. C'était l'horreur de l'avoir sur le dos 24h sur 24! En plus, il faisait peur à mes copines."

Elle pouffa elle-même de rire. Pendant pas mal de temps, aucune de ses camarades n'avait voulu passer du temps chez elle de peur de tomber sur son père, avec sa carrure impressionnantes et ses expressions effrayantes. Elle aussi avait fini par flipper. C'était cruel comme punition. Pas violente, mais fourbe. Elle prit un gorgée supplémentaire du verre préparé par Kisoi.

"Tu as d'autres histoires de ce genre?"

Kisoi sourit en imaginant un petit Mio, déambulant dans les rue à des heures pas possible pour finir par rentrer chez elle deux jours plus tard. Kisoi sourit et rigola, en même temps que Mio. L'atmosphère semblait détendu. Puis Mio demanda une autre anecdote. Seulement Kisoi en avait pas enfin pas en tête, et surtout pas aussi "marrante" enfin avec le recul.

"Une autre hein... attends... Ah, je devait avoir une dizaine d'année. Je crois que c'était la première fois que je monter à cheval. Il faisait chaud ce jour là. Je m'en souviens comme d'hier. J'étais grimper à cru pour je crois impressionnait, une fille il me semble, on devait avoir le même âge. Enfin bref, j'essayais de grimper sur un cheval et je réussi c'était un magnifique mustang à la robe ocre et à la crinière brune et au front blanc. Toujours est il qu'il me laissa l'approcher car il est habituer aux hommes... mais ce que je ne savait pas c'était que habitué aux hommes ne voulait pas dire dressé. J'étais le premier à monter dessus, et il me le fit comprendre. Visiblement, il ne voulait pas de moi sur son dos pour entraver sa liberté. Une fois dessus et même un peu avant il commença à partir au pas, puis une fois dessus, il rua dans tout les sens, galoper en tout sens et s'arrêtait brusquement pour me faire tomber. Mais je me cramponner, je voulais montrer que j'avais la caboche plus dure que ce mustang. Mais visiblement je n'était pas encore assez grand pour rester dessus comme si de rien était.

Au bout de trois minutes je commençait à fatiguer. Alors il finit par m'éjecter. Je tomba par chance sur du foin...

Cette fois ci j'étais encore conscient. Et je n'avait rien de bien méchant sinon quelque éraflure. Mais cela n'empêcha pas mon grand père de me courir après pour me corriger. Puis il renonça, il s'arrêta et me dit

"Puisque tu tiens tant à monter à cheval ne reviens pas tant que tu ne sera pas monté sur son dos."

Je me figea, Pépé Sancho ne plaisanté que rarement.

Alors je parti à la poursuite du cheval, en jean, chemise et le chapeau comme dans les westerns. J'étais pétrifié à l'idée de partir comme ça dans la cambrousse. Heureusement mon grand père m'avais montré les rudiment de la survie, que boire, que manger, et où dormir. Finalement après une semaine je rentra enfin, sur le cheval, j'étais exténué et un peu fiévreux.
Je ne sus que plus tard que mon grand père me suivait à la trace au cas où, ce cachant et me surveillant. Il me dit plus tard que c'était pour voir si j'avais retenu ses leçons et si j'aurai les tripes d'aller au bout de mon idée.

En rentrant ma grand mère engueula mon grand père en le traitant d'irresponsable et ensuite elle nous sermonna tout les deux parce que nous étions des tête de mules.

Mais avec Papy on s'enfoutait littéralement. Il était fière de son petite fils et moi j'étais heureux de mon aventure... bien que je n'en mener pas large à l'époque.

Kisoi finit sur ceci, puis il bu à nouveau. Il se leva et alla ce poser dans le canapé, posant son verre sur la table basse ainsi que la bouteille, le tabouret étant devenu inconfortable à la longue.

Viens c'est plus confortable je te le garanti... tu en veux un autre? Kisoi pointa du doigt la bouteille.Je parle un peu beaucoup..., s'il te plait parle moi de toi...

Kisoi pouvait voir Mio-san en entier et l'admirait, la lumière faisant ressortir ses vêtements sombres et sa silhouette au courbes bien dessiné et agréable à regardait. Il la regardait avec un air qui voulait toi aussi raconte une histoire...

Mio éclata de rire une fois de plus. Il fallait dire que Kisoi avait eut une vie palpitante, avec son grand-père. Mio ne savait même pas à quoi ressemblait ou avait pu ressembler ses grands-parents. Un ranch, des chevaux, toutes ces choses tenaient du mythe pour elle. Jouer les cow-boy dans la cambrousse américaine, elle aurait bien voulu expérimenter, l'air de rien. Seulement il fallait dire que maintenant qu'elle était une citadine convaincue, la trouver dans un décor aussi peu adapter aurait passé pour une blague. Et puis quelle tête il avait ce grand-père? Kisoi devait tenir un peu de lui, en tout cas pour le caractère d'après son histoire. La grand-mère avait dû en voir de toutes les couleurs avec des énergumènes pareils à la maison. Elle devait avoir des nerfs d'acier pour les supporter.

Quand Kisoi lui proposa un autre verre, elle baissa les yeux sur le sien. Non pas vraiment, il lui en restait encore et ça lui faisait son deuxième verre alcoolisé de la soirée, même si elle n'avait pas réussi à finir le premier. Elle l'avait suivit des yeux, et puis finalement elle descendit du tabouret.

"Non merci, c'est gentil!"

Elle se déplaça pour s'installer à son tour dans le canapé. C'est vrai que finalement c'est plus sympa que le tabouret. Le seul bémol, c'était qu'elle n'avait plus Kisoi en face d'elle, mais à défaut, elle était quand même plut^t bien installée. Elle reprit une gorgée avant de continuer.

"En fait, je n'ai pas grand chose à raconter, ma vie a été nettement moins palpitante que la tienne. J'ai toujours vécu à Tokyo, du coup tout ce que je connais du reste du monde, ce sont des cartes postales que mon père m'envoyait pendant ses déplacements. Autant dire pas grand chose."

Peut-être avait-elle quitté le pays? Même pas. Les photographies datant de l'époque où elle partait en vacances étaient celles avec sa mère au bord de l'océan, et d'autres d'un week-end entres copines dans des sources chaudes en montagnes. Autant dire qu'elle n'a probablement jamais vu la moitié de ce qu'a vu Kisoi.

"J'ai eu une vie plutôt ennuyeuse."

Elle fit un faible sourire, pas trop convaincue. Ses poussées d'adrénalines, elle les vivait soit avec un garçon occasionnel, soit dans un laboratoire, ou encore derrière son ordinateur. Autant dire qu'elle était vraiment une étudiante standard issue d'une bonne famille bien banale ou presque. Elle aurait pu parler de ses petites aventures informatiques, de la manière dont elle avait hacké l'ordinateur centrale de son école pour connaître les résultats d'examens avant tout le monde, ou encore de la façon dont microsoft lui avait versé plusieurs dizaines de milliers de dollars pour avoir piraté leur tout dernier système d'exploitation. D'ailleurs elle n'avait quasiment pas touché à cet argent qui dormait sur un compte même pas à son nom. Après tout ce monde virtuelle dans lequel elle était connue devait soigneusement rester écarté de sa vie réelle. Du coup, il ne lui restait pas grand chose à raconter à part les mésaventures de son enfance qui finalement ne faisaient pas vraiment rire.

Mio-san déclina l'offre d'un verre, mais accepta celle de changer de fauteuil. Kisoi regarda Mio-san se lever pour le rejoindre dans le canapé, pour répondre à sa requête elle misa sur les déplacements de son père et conclus sur un"J'ai eu une vie plutôt ennuyeuse." qui sonnait faux pour une fille aussi charmant. Comment fille aussi belle et qui devait surement faire courir les garçons avait pu avoir une vie ennuyeuse.

Kisoi n'avais jamais était aussi près de Mio, mis à part sur la Moto, là il pouvait sentir son parfum et la chaleur qu'elle dégagée. Ici c'était différent, c'était cool relax, pas d'attention particulière à avoir, sauf pour la jeune femme. Le canapé avait relever quelque peu le bas de sa robe au dessus de la mi-cuisse. Kisoi s'était affalé à côté d'elle, les bras sur le haut du canapé étendue. Il avait la tête en arrière et regardait le plafond l'air de réfléchir ou de rêvasser. Puis il rebascula la tête en avant en regardant Mio. Elle avait l'air songeuse et un sourire plus estompé que d'habitude. Kisoi fini par dire:

Je vois... accepterai tu que j'essaye de te la rendre moins ennuyeuse?

Il balança ça comme ça, sans réellement penser comment il pourrait faire cela, n'y comment prendrai Mio-san la réplique. Ce qu'il savait c'était qu'il voulait la rendre heureuse, elle méritait au moins ça. Et Kisoi n'avait jamais rien vu d'aussi beau que son sourire qui illuminer son visage. Kisoi était mu par le désir de rester avec Mio-san aussi souvent que possible.

Enfin si tu veux bien d'un gaijin comme ami...

Kisoi proposer ça si soudainement... mais plus d'une fois dans sa vie il avait vue que laisser passer une occasion pouvait ne pas se représenter. Vivre sa vie à fond sans remord était pour lui un principe et une nécessité.
S'il devait regrettait alors, cela gâcherai sa vie. Et il serai hanté par le désir de refaire et refaire sa vie.

Mio se laissa aller dans le canapé, son verre se balançant entre ses doigts, laissant les glaçons s'entrechoquer de manière régulière. Si ça se trouvait, elle avait dû refroidir Kisoi malgré elle. Mais il fallait avouer que niveau aventure, elle ne lui arrivait pas à la cheville. Jamais elle n'avait tiré sur un animal, et jamais elle n'avait poursuivit un mustang en pleine cambrousse. Sans compté qu'il avait vu l'Amérique du nord et du sud, qu'il avait eu le temps de faire l'armée, et de venir ensuite rechercher ses racines au Japon. Mio, en y réfléchissant bien, ignorait les racines de ses propres parents. C'était le genre de sujet qui fâchent lors des soupers en famille (réduite, bien évidemment).

Aux paroles de Kisoi, Mio se tortilla légèrement sur le fauteuil, pour s'assoir de côté et lui faire face, son bras reposant sur le dossier du meuble, une jambe légèrement repliée sous l'autre. Sa question lui paraissait très étrange dite comme ça. C'était touchant, et spécial. De toute manière il allait changer son quotidien en lui donnant des leçons de conduite. Peut-être ne s'en rendait-il pas vraiment compte.

A sa seconde phrase, elle ne pu s'empêcher de sourire. Comme si les origines de quelqu'un pouvait lui poser des problèmes! De toute manière, même s'il ne se connaissaient qu'à peine, il était déjà bien parti pour être son ami, bien que la rencontre n'ait pas vraiment été propice à ce genre de considérations.

"J'adore les gaijins."

Enfin pas tous, hein! Seulement ceux qui n'essayaient pas de la déshabiller au bout de cinq minutes. Et Kisoi tenait bien la distance pour le moment. Sans compter que jusqu'à maintenant, il était resté poli, gentil, très différent avec elle comparé aux pauvres types qui devraient passer la nuit au poste. S'il fallait compter les points, Kisoi avait tout bon.

"Depuis que tu es ici, tu dois t'être fait tout plein d'amis, non?"

Simple curiosité. S'il sortait le soir, dans certains lieux, qu'il s'était intégrer au point d'avoir même trouvé du travail dans un bar si connu, il avait dû se faire des relations. Pourtant son appartement paraissait étrangement vide à Mio, comme si jamais personne d'autre que Kisoi n'y était entré depuis longtemps. Ce n'était sans doute qu'une impression.

Mio changea de position, en ce tournant d'un quart vers Kisoi. Elle croisa ses jambes au niveau du tibia. Serrant ainsi ses cuisses entre elles. Le bras en haut du dossier du canapé était pas loin du sien. Leurs mains pouvait se prendre entre elles, s'ils en décidaient ainsi.

"J'adore les gaijins."

Au son de cette phrase Kisoi était content et un sourire lui parcourra le visage.
*Yatta !!*
Kisoi bu son verre du moins ce qu'il en restait, car, cela partait vite le punch coco, pire que le petit lait et cela montait vite à la tête.

"Depuis que tu es ici, tu dois t'être fait tout plein d'amis, non?"

Puis elle continua sur le fait que Kisoi devait avoir plein d'ami pour avoir trouver un travaille en une semaine. Si seulement Mio-san savais... de toute manière elle allait savoir.

Eh bien disons que... Il me fallait rapidement un travail pour me payer cette appart, donc j'ai écumé tout les lieux pour trouver un travail. Je suis arrivé à l'Izakya en soirée, après quelque tuyaux je suis reparti... enfin je dû rentrer chez moi. J'avais fait de mauvaise rencontre... disons que je me suis fait des ennemis.

Kisoi avec son verre fit un mouvement en direction de la télé. Puis il repris.

Donc mis à part le barman que j connait de vu maintenant, je n'ai pas de réel amis ici. Mon patron à l'air d'être un crevard... enfin si tu l'écoute pas. Mais sinon tu es la première personne à être amical avec moi depuis mon arrivé. Et toi tu doit en avoir plein des amis non?

Kisoi tout en retournant la question saisis doucement du bout des doigts la mains de Mio-san. Sa peau était douce. Kisoi sentait son poux au bout de ses doigts, son cœur semblait vouloir exploser...

Kisoi avait l'alcool amoureux, mais même en n'ayant pas bu, il est certains que cela ce serai passer ainsi... un jour pas forcément le soir même. Généralement il arrivait à ce contrôler mais cela le rendait plus proche des personnes qu'il appréciait. Il leur portait beaucoup plus d'affection et d'attention. Kisoi fit mine que cela était normal. Finalement Kisoi avec un coup dans le nez le rendez plus mignon que sobre, car il savait rester gentil, calme et poser.

[Toutes mes excuses pour le temps de retard. ^^']

Pour elle, c'était logique. En même temps, Mio faisait parti de ces filles hyper-sociables qui arrivent à se faire des potes avec un simple sourire... Et à les oublier le lendemains. Voilà ce qui arrive quand on a des priorités autres que les soirées. Mais Kisoi, en trouvant un boulot pareil, devait être immergé dans la société urbaine. Rien n'était plus facile de tisser des liens quand on doit sourire aux gens en leur demandant ce qu'ils veulent. C'est souvent comme ça avec ce genre de petits boulots. C'est aussi pour ça que Mio n'aimait pas trop ce genre de petit boulot. Trop de responsabilités vis-à-vis des semblables humains. Un ordinateur, c'est nettement moins contraignant, et surtout ça ne fait jamais la tête.

Elle ne s'attendait pas à ce que Kisoi lui raconta. Tout n'avait été que recherche, mauvaises rencontres et opportunités saisies à défaut de mieux. Il n'avait vraiment pas eu de chance. Il avait beau être étranger. Mio ne pensait pas que les mentalités japonaises puissent être restées aussi étroites. Enfin, ça devait dépendre des régions. A Tokyo, tout le monde était méfiant, évidemment. La ville était le berceau de crimes en tout genre. Ce n'était pas pour rien que les yakuzas y avaient autant voir plus d'influence que les autorités. La situation à Tokyo paraissait bien plus sombre qu'elle n'aurait voulu l'avoir. Encore heureux qu'elle travaillait dans le camps majoritaire et pas chez les flics. La pègre avait parfois du bon.

"Je suis désolée... J'aurais pensé qu'il était plus facile que ça de se faire des amis dans une ville comme celle-ci."

Facile à penser de son point de vue. Elle était née et avait grandi ici, alors évidemment, elle y avait sa place, contrairement aux étrangers qui devaient se battre pour obtenir ne serait-ce qu'un minimum de respect. Kisoi lui retourna bien évidemment la question. Et bien qu'elle aurait pu répondre en disant en avoir beaucoup, elle prit la peine de réfléchir. Ce qu'elle considérait réellement comme un ami, ce ne devait pas être n'importe qui après tout. un ami, c'est quelqu'un en qui on peut avoir confiance, ou alors qu'on connait depuis très longtemps. Une personne avec laquelle on a pas forcément besoin de parler pour se comprendre. Si, elle avait des personnes comme ça dans sa vie. Mais pas autant qu'elle le pensait finalement.

"De vrais amis... J'en ai deux en fait. Trois avec toi maintenant. Enfin si je peux te faire confiance..."

Elle prit un air sérieux, comme si elle allait faire subir un interrogatoire à Kisoi. Puis elle sourit à nouveau.

"Mais je crois que je peux te faire confiance!"

Enfin... Pour certaines choses du moins.

[pardon pour le retard aussi ^^, tu es désolé, je suis désolé, on est désolé. On est quitte ^^.]

Mio cessa son pseudo interrogatoire, avant que son visage en s'illume d'un gracieux sourire. avant d'ajouté

"Mais je crois que je peux te faire confiance!"

Kisoi était assez content de lui, quelqu'un accepté de lui faire confiance. Cela ne lui était pas arrivé depuis la mort de ses grands parents... à cette pensée Kisoi fut un léger moment troublé mais cela passa rapidement. Puis il sorti quelque chose de philosophique, qu'il avait lu... mais il ne se rappeler plus où.

"L'amitié est un seul et même esprit dans deux corps différents..."

Il fit une pause et siphonna ce qu'il restait du verre avant de le poser sur la table. Il gardait la main de Mio-san entre ses doigts, toujours d'une manière douce délicate et assez ferme à la fois. Puis il reprit :

"Me demande pas d'où je sort ça, je ne me rappel plus. Ce que je sais c'est que c'est vrai.

Kisoi semblait en avoir un coup dans le nez, en même temps, la fatigue n'aide pas dans ce genre de situation et encore moins le fait d'avoir quasiment rien grailler. Kisoi se laissa choir doucement sur le dos. Sa tête atterrissant sur les cuisses de Mio. Il la contempler, son visage et ses cheveux la faisait ressembler à un ange descendu du ciel rien que pour lui. Enfin c'est ce qu'on aurai pu penser. Mais la scène réelle était tout autre, juste un mec un peu claqué et bourrer, qui profitait de "l'innocence" d'une jeune fille pour y trouver du réconfort et surtout de la douceur.
Kisoi n'avait absolument aucune mauvaise pensée derrière la tête. Pour lui Mio-san était entrain de devenir son soleil, le centre de ça vie ici à Tokyo...

"Moi aussi je te fait confiance...

La phrase de Kisoi sembla comme inachevé dans un souffle, il tendit la main pour lui caresser la joue, son autre main n'ayant toujours pas lâché la main frêle et si délicate de Mio-san.

En fesant ceci, dans l'inconscient de Kisoi, il pensait bien ce prendre une tarte vu les libertés qu'il ce permettait avec Mio, qu'il ne connaissait depuis que quelque heure.

Elle n'avait fait qu'être sincère. Kisoi avait ce petit quelque chose qui lui donnait l'impression qu'elle pourrait rester des heures avec lui sans avoir à craindre quoi que ce soit. La sortie de Kisoi l'intrigua. Il avait de bons classiques dans sa culture! Mencius faisait parti des penseurs chinois très connus. Sans doute avait-elle vu ça en philo quand elle était au lycée. Mais elle préféra ne pas dire d'où la citation venait, de crainte de passer pour une bête curieuse. Etaler son savoir était bien trop souvent mal vu et elle ne voulait pas prendre le risque de ruiner ce commencement d'amitié avec Kisoi. Ce qui importait, c'était sa façon de penser. Il avait décidément toutes les qualités pour plaire! Dommage qu'elle ne soit pas aussi sincère et honnête que lui. Enfin bon, en même temps, si elle savait qu'il faisait parti des yakuzas, peut-être n'aurait-elle pas eu ce genre d'opinion sur le jeune homme.

Mio acheva son verre à son tour. Elle tenait relativement bien l'alcool, il fallait dire qu'elle n'avait pas de raison d'être fatiguée et qu'en plus, les nombreuses soirées d'étudiants sur le campus avaient fini par la rôder en matière de descente. Elle n'en était d'ailleurs pas très fière, mais c'était toujours ça de pris. Elle se pencha pour poser son verre et quand elle se réinstalla dans le fauteuil, Kisoi s'allongeait pour poser la tête sur ses genoux. Un peu surprise, elle le fixa sans dire un mot. Mais lorsqu'il dit lui faire confiance, elle eut un sourire sincère, touchée, passant une main dans les cheveux du jeune homme. Quel mal y avait-il à profiter d'un peu de confort surtout quand on est aussi mignon?

Mais il avait l'air épuisé et Mio ne souhaitait pas vraiment taper l'incruste. Surtout que lui devait travailler probablement le lendemain. Mio, elle, pouvait se permettre de roupiller en cours, de toute manière elle avait des points d'avance sur sa moyenne.

"Tu as l'air épuisé. Je vais gentiment y aller et te laisser dormir, d'accord?"

Ne serait-ce que parce qu'il semblait en avoir besoin. Pour le reste... Elle défit sa main de la sienne pour se pencher sur le côté et tirer son sac vers elle. Elle y plongea la main, sorti un stylo et un petit carnet dont elle arracha une page avant d'écrire quelque chose dessus. Quand elle eut terminé, elle replia la feuille entre ses doigts.

"C'est mon numéro. N'hésite pas à m'appeler pour me dire quand tu es dispo pour une leçon, ou même juste pour qu'on se voit."

Elle agrémenta ses paroles d'un petit clin d'oeil.

Mio-san semblait surprise, mais sa main glissa doucement dans les cheveux de Kisoi, c'était là la réponse à ce qu'il venait de faire. C'était comme une brise d'été ou le vent lorsque l'on ce balade tranquillement à moto sans casque. Si éphémère et si agréable. Comme un coucher de soleil, auquel nous devons attendre le lendemain avant de pouvoir profiter du même spectacle. Voilà à quoi cela faisait penser Kisoi. Il était heureux, aucun autres sentiments ni qualificatif ne pourrait remplacer un mot si simple et si beau. Mais le temps joue contre nous, et Kisoi était fatigué mais il lutter... il ne souhaiter pas le monter mais il souhaitait que la nuit dure dure dure éternellement. Mais la réalité rattrapa la scène idyllique qui ce déroulait.

"Tu as l'air épuisé. Je vais gentiment y aller et te laisser dormir, d'accord?"

Kisoi répondit avec un peu de réflexion.

"Je ne suis pas d'accord,... mais il faut bien ce quitter si nous voulons de nouveau apprécié la compagnie de quelqu'un à sa juste valeur. Personnellement que tu reste ici ne me déranger pas et au contraire m'enchante."

Mais visiblement la décision de Mio-san était prise, sa main glissa de l'étreinte délicate de Kisoi. Puis elle se pencha, Kisoi toujours la tête sur ses genoux. Il la regardait, c'était la plus jolie fille qu'il lui avait était donner de regarder. Puis elle nota quelque chose et le mit dans la main de Kisoi.

"C'est mon numéro. N'hésite pas à m'appeler pour me dire quand tu es dispo pour une leçon, ou même juste pour qu'on se voit."

Mio-san lui fit un clin d'œil lourd de sens et totalement complice, à moins que Kisoi ne se faisait des idées.

"Arigato, ..."

Kisoi était troublé, il ne savait pas trop quoi rajouté. Il savait que ce moment unique venait de finir... Il en était triste. Mais il ce jura qu'il y en aurai d'autre car Mio-san était avec lui dorénavant, en temps qu'amie, pour le moment.

Kisoi se redressa difficilement et fini par s'extirpé du confort du canapé, relativement moyen. Il ce dirigea vers un cadre avec un photo et il y plaça le numéro de Mio-san. Pour Kisoi, cette photo était importante, elle retarcer son histoire... ses grand parents, ses parents... et maintenant, coincé dans un coin le numéro d'une amie. Puis il alla vers la fenêtre avant d'ouvrir celle ci et le store, il faisait assez chaud dans l'appart. Et en même temps il lui dit.

"Je n'oublierai pas, quand je suis dispo je t'appels."

Kisoi se rapprocha de Mio-san, qui ne s'était toujours pas levé avant de lui demander encore une fois, il était peut être lourd... à ce moment là.

Tu es sur de ne pas vouloir rester te reposer? cela ne me dérangerai pas.

Le soleil commençait à pointer le bout de son nez et les rayons jaunes orangers éclairait la pièce. C'est dans ce contexte presque magique que Kisoi souhaitait prolongé ce rêve.

Pas d'accord, seulement il n'aurait pas le choix. Le soleil allait commencer à se lever et Mio devait prendre une douche, se changer et surtout prendre les bouquins dont elle aurait besoin pour la prochaine journée de cours.

C'est qu'elle était sérieuse en matière d'études, cette demoiselle! Non pas que la perspective de sécher ne lui soit pas passer par la tête, hein! Mais bon... Elle ne séchait pas les cours après le premier rancard, question de principes.

Pour le prochain peut-être, ça restait à voir. Et puis Kisoi avait parfaitement raison. Pour se retrouver ensuite, il fallait bien se quitter. Les retrouvailles n'en seront que plus amusantes.

Kisoi ne se faisait pas d'idées d'ailleurs. Mio était sincèrement d'accord pour qu'ils se revoient, et peu importe le prétexte finalement.

Elle le suivit des yeux quand il se leva pour aller ranger le bout de papier sur lequel elle avait noté son numéro. Puis quand il souleva les stores, elle parut surprise. Le soleil se levait déjà en fait. Si ça continuait, elle allait se mettre en retard. Et une journée de cours avec une nuit blanche l'attendait. Mieux valait qu'elle ne s'éternise pas d'avantage.

Elle se releva quand Kisoi revint sur ses pas, promettant de l'appeler. Il avait intérêt! Sinon c'était elle qui le ferait. Avec son prénom et l'adresse, elle n'aurait aucun problème pour retrouver son numéro. Puis il lui redemanda une nouvelle fois de rester. Elle eut un sourire désolé.

"J'aurais bien voulu, mais je reprends les cours dans quelques heures et je dois encore passer chez moi prendre des bouquins."

Et le coup de rester chez un type au premier rancart, elle l'avait déjà fait. Nan, pas pour ce genre de choses (les joueurs sont tordus. XD). Elle ramassa son sac et le glissa sur son épaule.

"Alors je te dis à bientôt!"

Elle se dressa sur la pointe des pieds pour déposer un bisou sur la joue de Kisoi, avant de se diriger vers la sortie.

Visiblement fin du rêve... enfin pour aujourd'hui. La belle Mio-san, ce défila par l'excuse des cours...

"J'aurais bien voulu, mais je reprends les cours dans quelques heures et je dois encore passer chez moi prendre des bouquins."

Mais en même temps Kisoi ne pouvait l'empéchait de partir... à moins de la séquestrer. Et puis c'était son avenir qu'elle jouait dans ses cours. Kisoi fit un signe de la tête pour dire d'accord. Puis elle fini par un petit.

"Alors je te dis à bientôt!"

Mio-san s'approcha de Kisoi et lui déposa un bisou du côté de sa cicatrice. Kisoi ne s'attendait pas spécialement à ça. Il rougit quelque peu.

Surement et y à intérêt.

Kisoi lui fit un grand sourire. Puis il raccompagna Mio-san à la porte. Il lui ouvrit à contre-cœur la porte mais bon. Il faut ce quitter pour ce retrouve. Et ainsi de suite, cela est peut être simpliste mais ce n'était surement pas faux.

Kisoi s'approcha de Mio-san et lui déposa un bisou sur la commissure de la lèvre. Cela avait du baisé et du bisou, mais en restant correcte.

", Mio-san... gomen...demain c'est le jour de congé des étudiant non? Que dirai tu de ce retrouvé au Dock dans la soirée avant que j'aille à mon taff... enfin si tu as une moto d'ici là, de toute façon je t'appellerai demain pour e déjeuner pour savoir."

Kisoi fixait déjà le prochain rendez vous. Il lui fit un sourire bienveillant. en attendant sa réponse.

Roooh! C'est trop mignon un mec qui rougit! Pour la peine elle aurait presque été tentée de l'embrasser une seconde fois, juste pour voir s'il pouvait atteindre la couleur tomate. Bon, ce n'est pas très très aimable, mais ça valait le coup d'oeil. Enfin finalement elle n'eut pas à le faire. En tout cas il avait l'air motivé pour une autre rencontre! Restait à voir si elle aurait lieu. Mio lui avait laissé toutes les cartes en mains. Après c'était à lui de décider. Elle se dirigea vers la sortie, accompagnée poliment par Kisoi.

Elle eut presqu'une hésitation sur le pas de la porte. Et si elle n'allait pas en cours aujourd'hui? Non, ce serait vraiment pas malin, d'autant plus qu'elle était tellement régulière en classe que son absence serait forcément remarquée. Bon, il y a les joies de la liberté académique, mais une blonde et très jeune qui est déjà en quatrième, ça fait jaser. Et certains l'avaient dans le collimateur. Autant éviter de s'attirer des ennuis.

Elle franchit le seuil et s'arrêta pour se retourner, ce qui finalement n'était pas une mauvaise idée puisque Kisoi se rapprocha pour... Ah non, elle ne pouvait pas vraiment appeler ça un baiser. Peut-être avait-il peur qu'elle le prenne pour un pervers? C'était possible. Il parait que les japonaises sont des jeunes filles très prudes... Ce qui faisait bien marrer Mio d'ailleurs. Quand on a des formes, on les assumes, ce qui était son cas. Mais bon, elle n'aurait pas non plus voulu passer pour une fille facile, alors elle se contenta de baisser les yeux, rougissant à peine. Elle ne releva les yeux que pour lui répondre.

"Je devrais avoir une moto assez vite, oui. Normalement je n'ai rien de prévu, donc ça devrait jouer, mais n'hésite pas à téléphoner pour confirmer, ne serait-ce que pour l'heure de rendez-vous."

Elle inclina la tête sur le côté, un sourire adorable aux lèvres, comme elle savait si bien les faire. Puis elle se retourna et s'éloigna.

"A bientôt!!"

Et elle disparu à l'angle de la ruelle, un peu plus loin, pour se diriger vers une station de métro.

Mio-san confirma le fait qu'elle le verrai surement bientôt, elle réussirai à trouver une moto en 24h, ce qui est assez exceptionnelle. Mais en même temps papa est dans l'armée ça doit aider.

Kisoi la raccompagna jusqu'au perron et la vit marcher et balancer. Elle avait un sourire très adorable. Elle regarda Kisoi une dernière fois avant de s'en aller pour disparaitre au coin de la rue. Kisoi regarda la silhouette de Mio-san s'éloigner, elle était vraiment magnifique, et sa robe de couleur sombre et assez moulante faisait bien ressortir ses formes.

Elle était partie comme elle était venue, légèrement et insouciante. C'est la dernier vision que euh Kisoi avant de retourner dans son apart.

Kisoi referma sa porte à clé, il se dirigea vers la petite table, il vit les verres... puis il bugua sur le verre de Mio-san. Puis il se dit qu'il ferai la vaisselle quand il se réveillerai. Il traina ses pieds jusqu'à son lit. là il ce changea avec le peu de force qu'il lui restait et s'écroula dans son lit.

"Ah vivement demain."

Kisoi s'endormit dans les bras de Morphée. Il n'avait jamais était aussi content de dormir. Il était levée depuis un bon moment et avait travailler au Morbid alors disons qu'il était claqué de sa journée.

Il rêva de Mio-san et de plein d'autre chose et de ses souvenirs d'il y a plusieurs années.

*Réveille*

Kisoi se réveilla vers 15h. Il avait une furieuse envie de ... manger. Il alla dans le frigo et se prépara quelque truc avant d'aller ce faire beau pour ce soir pour son taff, et glanda un peu. Il parti donc de chez lui vers 18h et arriva au Morbid vers 18h15, y avait du peuple à 18h. Tous les honnête gens qui ne connaissait pas nécessairement le monde de la nuit. Kisoi était là pour son deuxième jour de travail.