Ciel tranquille

Il avait fait doux aujourd'hui, un temps de printemps avec un soleil franc qui avait été remplacé par un magnifique ciel rouge indiquant le couché du soleil...Hiran vaquait à ses occupations, ne prêtant aucune attention à cette manifestation naturelle. Ce dernier avait prit du grade depuis ce triste jour ou le seul et unique ami, frère, avait quitté le monde des vivants...Mais malgré cela, malgré l'honneur qui lui avait été fait de passer de Shateï à Kyodaï, Hiran n'en tirait aucune satisfaction et encore moins de la réjouissance.

Lorsque le jeune homme était arrivé au Jumoku pour la toute première fois, il avait tout l'air d'une coquille vide, complètement hermétique au contacte des autres, cependant au fur et à mesure qu'il côtoyait Hiroshi, ce dernier semblait c'être humanisé. Il échangeait un peu plus avec les autres du clan, mais...maintenant que le traitre n'est plus, Hiran semblait avoir régressé dans l'état initiale ou Hiro l'avait ramené, c'est à dire tout aussi loquasse qu'un bloc de ciment.
Hiran ne répondait que lorsqu'on lui posait des questions, il semblait avoir retrouvé son caractère très violent, bref il était redevenu cette machine instable, comme le lui avait gentiment dit feu son ami.

Mais revenons aux agissements de la petite teigne...Il déambulait dans le quartier général du clan Jumoku...En temps que Kyodaï, Hiran n'avait plus à monter la garde toute la nuit cependant c'était toujours lui qui la faisait, Hiran est un individu très ritualisé dans ses actes et ses habitudes...elles ont la vie dure!
Tout en marchant, le jeune homme passa près de la chambre du boss...Il revit alors cette scène tragique qui lui rappela durement ce que cela coûtait de faire confiance aux autres!
Une douleur lui vrilla les entrailles et le coeur surtout...mais cela n'était pas une douleur physique, elle était psychique. Il souffrait de l'absence de son ami ce qui ne manqua pas d'étonner le jeune homme. Sa pathologie ne lui permettait pas vraiment de s'attacher aux autres alors pourquoi est-ce que Hiroshi lui manquait...peut-être qu'il avait réussit à passer au-delà de ses troubles?

Quoi qu'il en soit cette situation ne lui plaisait pas en plus il avait un mal de chien à son œil! La douleur demeurait même si sa blessure avait cicatrisé...

"Hiroshi...espèce d'enfoiré..."

Maugréa t'il entre ses dents, Hiran refoulait cette douleur en prenant toutes sorte de barbituriques...mais bien entendu hors de question d'en abuser car sinon il ne serait plus efficace si une mission lui était donnée... Ce rempart était utile, cela lui éviterait de finir junky, déjà qu'il était sévèrement attaché à ses cigarettes...Tiens en parlant de ça, il fouilla dans sa poche et en retira un paquet ne contenant plus que trois cigarettes...le jeune mafieux nota dans un coin de sa tête qu'il allait devoir s'en procurer dans les plus bref délais.

Il n'y avait rien à faire ce soir, il avait briffé vite fait les nouvelles recrues en leur enfonçant bien dans le crâne qu'ils finiraient pendu avec leurs entrailles si un d'eux s'amusait à jouer aux plus fins avec lui.
Sinon à part cela, tout semblait calme, tranquille, et puis chose agréable: personne pour l'emmerder, enfin...temporairement.
Hiran présentait qu'il allait faire une rencontre dans peu de temps.
D'un geste lent Hiran alluma le cône de nicotine et tira dessus...Dans la nuit noire, le bout incandescent de sa cigarette n'éclairait que ses yeux ambre, perdus dans le chaos de son esprit malade.

Invité

La nuit tombait, les oiseaux volaient pourtant haut, et la soirée promettait d'être exquise, si l'on tenait compte des facteurs météorologiques qui se présentaient...

Déambulant dans les allées du quartier général du clan Jumoku, Suukei, une cigarette aux lèvres, les mains dans les poches, ne savait pas encore quoi faire de ses prochaines heures de temps libre.
Le jeune shateï venait d'enter dans la grande famille yakuza qui peuplait Shinjuku...
Ses yeux vers le ciel, seul son corps était présent. La lueur de la lune apparaissant au coucher du soleil le faisait rêver... Quel était son but, maintenant qu'il était yakuza ? Quels missions l'attendaient ? Combien de litres de sangs coulerons au bruit de son fusil...
Au font, perdu, ses pas suivaient le rythme de son baladeur dont une oreillette pendait sur son T-shirt, ses cheveux tenu par ses lunettes bleues, ne cachant pas ses oreilles, et ses anneaux.
Les braises rougeoyantes de sa cigarette éclairèrent un peu plus son visage, laissant paraitre une lueur orange dans ses yeux dorés.
La voix apaisante de Kumiko Noma déferlait dans ses tympans. Lilium guidait ses pas à travers les marches et les pavés...

Soudain, sa cigarette s'éteint, à demi-entamée... Quoi de plus normal, il fallait bien que ça tombe pile un jour ou il n'avait pas de quoi la rallumer.
Accélérant, il cherchait la moindre personne qui pourrait l'aider.
Dans cette quête stupide et complètement inutile, il réfléchissait au pourcentage de chance qu'il avait de tomber sur un fumeur ou une fumeuse à la première personne qu'il croisait. Bien entendu, les allées étaient désertes et la seule présence qu'il vu était un chat qui pris la fuite à son approche... De toute façon, les chances pour qu'un chat ait du feu, ou alors, c'est soit qu'il avait de la chance, soit qu'il avait assez de drogue et d'alcool dans le sang pour voir des chats fumeurs...

Au bout de vingt minutes il s'adossa contre un mur. Hallucinant. Non seulement il avait fait un demi kilomètre sans trouver la moindre personne capable de l'aider, mais en plus, il n'avait rencontré que cinq gardes qui faisaient leurs rondes...

Relevant la tête, Suukei commençait à maudire la nicotine. Relevant la tête, il aperçu une silhouette plus loin, s'approchant et voyant que la personne fumait il repris foi...

" - Pardonnez mon intrusion, auriez-vous du feu... ? "

Hiran avait raison, il aurait du miser quelques pièces ou billets sur le fait qu'il ne resterait pas seul longtemps. Comme si le destin s'acharnait sur lui, lui rappelant sans cesse qu'il n'était pas le seul petit homme sur cette planète maudite, sur le fait que le destin ne le laissera jamais en paix.
Mais pas le temps de s'interroger sur les causes et effets, les faits étaient là, Hiran fumait tranquillement et on venait encore l'emmerder pour un truc qui n'en valait pas la peine!

Le jeune homme se retourna afin de pouvoir dévisager l'audacieux qui avait eu le courage de faire intrusion dans son espace vitale. Visage vaguement reconnu...une belle petite gueule blonde qu'Hiran dans un accès de folie furieuse, prendrait grand plaisir à massacrer. Pourquoi? Comme ça...on l'avait étiqueté psychopathe lors de son enfance alors c'était normal pour un type comme lui d'avoir des pensées aussi dérangeantes.

Revenons à ce visage familier...il était de la maison ça c'était une certitude, il ne devait pas être là depuis longtemps et il ne devait pas avoir un rang haut placé sinon Hiran connaitrait son nom. Un Shatei? Probablement....visiblement celui-ci ne savait pas à qui il s'adressait sinon il aurait passé son chemin sans chercher à se retourner...Hiran inspirait le respect même si son aspect de jeune adolescent paumé restait marqué sur son visage...tous le monde savait qu'il ne fallait pas lui parler pour ne rien dire, ne pas le déranger pour des futillités et encore moins s'adresser à lui sans lui montrer d'abord une marque de respect.

" Que viens-tu faire ici pauvre fou?"

Dit-il d'une voie tranquille en le fixant de son oeil anormalement jaune...

" Pauvre inconscient...tu ne salut pas même tes supérieurs lorsque tu les rencontres? "

Pourtant le clan Jumoku était très à cheval sur ce qui est des traditions et des règles à tenir au sein d'une hiérarchie...les cadets respectent et obéissent aux supérieurs....Hiran était très attaché à cette attitude, non pas parce que c'était là une règle de bienséance mais parce qu'il aimait voir les autres faire carpette devant lui, cela provoquait en lui un sentiment presque proche de la jouissance.
D'un geste de la tête, le jeune sauvage ordonna à l'audacieux de le saluer comme il se doit avant de lui lancer à terre son briquet sur le plancher.

"Qui es-tu petite créature?"

[Premier Poste]

Son père lui avait encore une fois interdit de sortir… Motif : Aucun qui ne soit valable aux yeux de sa fille. S’il croyait qu’elle allait rester bien sagement à la maison alors qu’elle avait été invitée pour aller au Cybéria, boîte de nuit du moment. Et puis elle fera ce qu’elle veut un point c’est tout. Il l’a traitait vraiment comme une enfant.
Sora c’était préparer pour sa petite viré, habillé comme d’habitude pour attirer l’attention. Tout comme ces amies. Mauvaises fréquentations ? C’était plutôt elle la personne pas du tout fréquentable. Elle portait une pairs de basket, afin de pouvoir sauter plus facilement de sa fenêtre, ayant mit ces bottes a talon dans son sac. Un jean délavé, effilé au niveau des genoux et des cuisses à divers endroit. Un pull col roulé noir sans manche, elle avait mit sa ceinture par-dessus. Et une longue veste lui arrivant au dessous des genoux. Elle s’était maquiller légèrement et avait mit quelques bracelets pour compléter le tout et sa gavroche sur sa tête.

Elle se regarda une dernière fois dans le miroir, arrangea quelques mèches rebelles, une fois satisfaite, elle éteignit la lumière de sa chambre pour ne laisser que sa lampe de chevet, ouvrit la fenêtre, ferma la porte à clé et se laissa aller sur le toit, sa chambre se situant au deuxième étage, Elle avança un peu sur la gauche en silence, afin d’évité les gardes. Une fois qu’elle fut à l’endroit habituelle, elle attendit que les gardes s’en aillent pour sauté. Elle entendit alors la voix d’Hiran derrière elle.

"Et merde… Pourquoi fallait-il que je tombe sur lui… ?!"

Susurra t-elle, elle se tourna sachant très bien qu’elle s’était fait griller, autant tenter sa chance et marchander avec lui. Elle sourit, mit une main dans sa poche arrière et lui fit coucou de la main, elle dit doucement d’une voix amicale avec un large sourire :

"Tiens salut Hiran…"

Jeune homme aux cheveux bruns, aux yeux jaune, qu’elle n’avait jamais vu ailleurs, les lèvres fines, un air froid sur le visage, fumant une cigarette. Elle regarda ensuite celui qui l’accompagnait, un blond, aux yeux marron, probablement un nouveau, elle ne se rappelait pas l’avoir vue… Ah si la veille devant le portail.
So savait qu’elle était en faute, elle arrêta tout de suite son petit manège, et mit son autre main dans sa poche tout en détournant le regard et en perdant son sourire pour prendre l’air de quelqu’un de complètement coupable…

"Ah tiens tu n’es pas seul ce soir… Bonsoir…
Bon je ne vais pas y passer par quatre chemins hein… Je dois aller cher Iori, et j’ai rendez vous ensuite, je dois donc me dépêcher… Je vais donc sortir par la porte de derrière…"

Elle le regarda un long moment, joignit les mains devant sa bouche, prenant un air de petite fille suppliante et continua tout en faisant un clin d’œil:

"Tu ne diras rien à personne hein mon petit Hiran… Ca va rester entre nous trois n’est ce pas… ? Si mon père apprend ça tu sais qu’on va encore se disputer…"

Et voila Sora essayait de l’embobiner avec son air kawaï, mais est ce que cela allait fonctionner avec Hiran, elle en doutait, mais qui ne tente rien, n’a rien après tout. Et puis il y avait toujours la manière forte, elle avait une autre idée pour pouvoir partir tranquillement sans qu’il n’en prenne ombrage, se sera un peu exaspérant, mais elle n’avait qu’a en prendre qu’a elle-même, elle aurait dût faire attention et voila tout.. Maintenant ils ne restaient plus qu’a les convaincre, elle sortie rapidement ses clés, qui contenait bien évidement celle de la maison, mais aussi celle du portail derrière le jardin.

Invité

Et voila. Début de soirée foutu en l'air. Une demi heure pour tenter de rallumer une cigarette pour qu'il se retrouve face à celui qu'il avait reconnu comme étant Hiran Asano. LE garçon à ne pas croiser.

Hiran Asano... Le fameux garçon qui lui inspirait tant de sentiments. D'un côté, dans son ancienne vie, il aurait aimé le côtoyer, que ce soit en meilleur ami ou sur sa table d'autopsie, qu'importe, il aurait aimé faire un brin de causette avec ce garçon. Que dis-je, cet homme. Rappelons que si l'on en croit les fichiers de la famille Jumoku, Hiran avait un an de plus que Suukei. Il paraissait pourtant plus jeune, limite adolescent, devant le médecin légiste reconvertit qu'était Suukei... Mais ne jugeons pas un livre à sa couverture. Le passé de ce jeune homme était bien plus lourd que tout les patient du médecin entassé les uns sur les autres, et chargés dans un "Trois-tonnes cinq". Mais revenons à notre mystérieux borgne. C'est vrai que même avec un œil en moins, il était mignon... Pour un fanatique de la hiérarchie...

Ayant mal pris la venue de Suukei, ce dernier lui avait quand même demandé du feu avant de se faire envoyer sur les roses. Hiran jeta son briquet à terre, mais les réflexes de Suukei lui permirent de places sa chaussure en dessous du point d'impact avant que l'objet de sa quête idiote ne tombe à terre. Relevant la jambe, le briquet revînt dans les airs avant d'atterrir dans la main qui avait disséqué tant de morts... Rallumant enfin sa cigarette, Suukei tira dessus avant de ne sortir qu'une phrase comme :

" - Un Shateï, rien de plus, rien de moins. "

A peine avait il finit sa phrase que Sora Jumoku, la fille chérie de l'Oyabun. Cette dernière semblait gênée de la présence des deux hommes et leur expliqua enfin son problème. Effectivement, sortir sans l'accord familial, c'est assez risqué... Suukei avait lui aussi eu des aventures nocturnes comme ça ou il ne faisait que faire la fête dans le dos de ses parents. A cette époque là, ils ne savaient pas qu'il fumait, qu'il buvait, qu'il se droguait... et caetera... Mais le jour ou son chère paternel l'avait surpris en train de sortir par la fenêtre de sa chambre fût le dernier avant que les tant redoutées voisins bricoleurs ne viennent sur ordre du père, fixer des barreaux à sa fenêtre... Au fond, il n'avait pas trop à se plaindre. Au moins, lui n'avait pas vu son père noyer son meilleur ami dans la salle de bain du logis familial... La théorie selon laquelle un homme est sou l'emprise de l'alcool est fausse. L'alcool permet en fait d'extérioriser plus facilement les besoins internes du sujet... Oui, c'est ce qu'il avait appris plus tard à l'école de médecine... Malheureusement, les besoins du père d'Hiran n'étaient que peine et destruction... C'est ce qui expliquait aujourd'hui le comportement du jeune homme même s'il n'accepterais jamais d'être comparé à son père...

Sortant de ses pensées, Suukei revînt au sujet "Sora"...
Normalement, si Papa dit non, c'est non, mais cette gamine avait un caractère plutôt penché sur le refus de l'obéissance... Trop appréciable pour être vrai. Quand on est invité et qu'on ne peut pas se permettre de dire qu'on est bloqué chez papa-maman, c'est forcément le syndrome de le "Manipulation par autrui". C'est pourtant un système simple.
On vous demande quelque chose. Vous ne pouvez pas l'accomplir à cause que quelqu'un ou de quelque chose d'autre. On vous prend pour du vent. Vous n'êtes plus estimé, vous n'êtes rien.
C'était un peu le cas de Sora en ce moment. Et même s'il avait voulu lui expliquer ce pourquoi elle sortait en douce, il n'aurait pas pu. Après tout, ce n'était qu'on Shateï...

Pour le moment, Suukei se contentait de répondre aux question et la demande que Sora avait effectué, s'adressait à Hiran et non à lui. Cependant, il ne pu retenir d'afficher un sourire en coin en voyant la technique employée par Sora. "De toute façon, j'y vais, mais je serais quand même mignonne ". C'est ce qui qualifiais un peu le langage oculaire de la jeune fille. Les yeux en disent parfois trop...

Ne prêtent plus tellement attention à Sora, Suukei attendait la réponse d'Hiran. C'était en somme, ce qui l'intéressait le plus dans cette conversation.

Mais qu'est-ce qu'il avait ce mec à mettre tant de temps à s'agenouiller devant lui? Oh peut-être que le blond était en fait masochiste et qu'il attendait qu'Hiran emploi la manière forte? Si ce n'était que cela, autant le dire tout de suite, cela lui aurait fait gagner un temps précieux non? Tss ces blonds! Tous aussi barges les uns que les autres! Il faudrait peut-être préciser que pour lui-même, Hiran était quelqu'un de tout à fait normal! Qu'il ne faisait que répondre à sa véritable nature, son instinct animal! Et que c'était les autres qui étaient pas normaux! (si vous arrivez à comprendre sa logique des choses...) Bref le jeune homme allait se lever pour expliquer au petit nouveau comment fallait agir avec lui mais ses actions furent interrompues par une présence...qu'Hiran ne s'étonna pas du tout de voir. Le japonais fixa un instant le regard du jeune homme et s'adressa directement à la personne concernée:

"Encore en train d'essayer de vous tirer en douce? Inutile mademoiselle Sora...inutile..."

Puis il s'alluma une deuxième cigarette alors qu'il n'avait pas même fini la première.

"FFFF j'irai bien me boire une bière après tiens...et puis il faut que j'aille me racheter des clopes...j'ai plus un rond j'vais demander au blond s'il a pas des yen à me filer..."

Pensa t-'il tout haut...Hiran parlait tout haut, comme s'il croyait que personne n'était à côté de lui...le jeune homme croit qu'il est seul et dans sa tête et dans le monde, il n'y a personne d'autre que lui à ses côtés même s'il est entouré de personnes qui communiquent avec lui...personne n'est digne de lui adresser la parole (hormis ses supérieurs) mais tous le monde doit l'écouter!

"Tu vois la jeune femme mec? C'est la fille du patron...j'te conseil de ne pas la regarder dans les yeux ou sinon je me ferai une joie de mettre ses jolies prunelles derrière une de mes vitres en guise de collection..."

Hostile? Grandement! Hiran ne faisait confiance à personne, ni aux anciens et encore moins aux nouveaux! Avec l'histoire d'Hiroshi et lui...plus jamais il ne recommencera les mêmes erreurs.
Cependant il ne fallait pas que le petit blond croit qu'Hiran ne l'aimait pas! Il était comme cela avec tous le monde! Hiran ne voulait pas d'attache...C'était trop douloureux au final. Alors il repoussait comme la peste les autres, usant parfois même de menaces.

" N'essayez pas de m'embrouiller la tête avec vos tours...au début sa marchait un peu mais là...les gens sont tous fous à lier...de vrais psychopathes, vous risquez gros dehors..."

Dit il tranquillement comme si le fait qu'il soit aussi dangereux que les autres ne lui avait pas même effleuré l'esprit.

"Tu vois le bleu...notre petite Sora est une jeune fille très habille pour ce qui est de rouler les autres dans la farine...si un jour en tour de garde tu la vois faire ce genre de tentative...ne te laisse pas influencer soit ferme...les ordres sont les ordres...tu ne vit et respire que pour le bien être de mademoiselle Sora...si tu la laisse filer et qu'il lui arrive quelque chose..."

Le jeune homme soupira...comme s'il n'avait pas besoin de finir sa phrase pour être comprit...en fait il en avait juste assez de parler alors il ferma ses lèvres pour ne plus laisser passer le moindre son.
Hiran regarda un peu autour de lui, semblant écouter des voix qui n'existaient pas...ces attitudes d'écoutes étaient fréquentes, et mettait parfois mal à l'aise.

"Que faites-vous encore ici melle? S'il vous plaît faites demi tour, vous savez très bien que cela ne marchera pas avec moi...j'irai jusqu'à vous attacher dans vôtre lit si vous n'obéissez pas...Et puis vos engueulades avec vôtre père...pas mon problème..."

Tous les soirs ou presque c'était la même chose, et inutile de cacher que ce petit jeu avait parfois tendance à taper sur le système nerveux (très nerveux) du jeune homme, mais on ne sait pas par quelle opération du saint esprit, celui-ci arrivait à rester calme face à cette charmante jeune créature qui n'attendait qu'une chose: pouvoir prendre la poudre d'escampette.

Puis le jeune homme se tourna vers le nouveau venu et se mit à le fixer grandement...de la même manière qu'un chat convoitant une petite sourie dans le but de s'amuser avec...de la chaire fraiche quoi de mieux?

"Toi...ton nom? "

Voila ça n’avait pas du tout marché, elle le savait pourtant, pff, mais qu’est ce qu’il pouvait être obtus parfois, c’est toujours la même histoire avec lui, à chaque fois qu’il la prenait la main dans le sac, plus moyen de faire un pas. Bon il n’y avait qu’un moyen de pouvoir lui échapper… Ou peut être même un deuxième, ça avait bien fonctionné la dernière fois, elle avait fait comme ci elle retournait dans sa chambre pour mieux s’enfuir. Enfin c’était la troisième fois en deux mois qu’il l’a coinçait ici. Elle regarda sa montre et soupira durant le discourt du Kyodaï, il menaça le jeune homme qui était avec lui, apparemment elle avait vu juste, c’était un nouveau.

Et maintenant il se mettait à blablater sur les soit disant danger qu’elle pourrait rencontrer, c’est elle le danger pas les autres… Elle avait besoin de sortir, que son père soit d’accord ou non importait peu… Elle fit la moue lorsqu’elle entendit dévoiler ses petits secrets au nouveau. Non mais qu’est ce que c’est que ces manières ! Sora croisa les bras sur sa poitrine observant le jeune homme, et maintenant il l’a menaçait non mais quel toupet ! Hiran regarda autour de lui qui semblait écouter quelque chose, elle ne dit rien, elle n’allait surement pas retourner dans sa chambre. Sora mit les bras le long de son corps et tapa du pied :

"Tu es insupportable Hiran, non mais ca va pas… Dire des choses pareilles à la fille de l’Oyabun… Et c’est quoi ces histoires hein ? On ne balance pas comme ca mes petites magouilles…"

Elle lui tourna le dos et croisa à nouveau les bras, agissant comme une petite fille, oui mais c’est comme cela qu’elle arrivait à cacher son véritable caractère aux yeux de tous, très peu l’avait vu en action, et elle savait que cela ne marcherai pas avec Hiran, mais il fallait encore continuer un petit peu, ne pas se dévoilé trop vite :

"Non mais j’y crois pas… Vas y dit le à tout le monde pendant qu’on y ait…Bref je ferais comme je l’entends, pas la peine d’essayer de m’attacher, tu sais que j’arriverai à partir si il le faut. Et là j’ai besoin de partir…"

La jeune femme posa un instant ses yeux sur Hiran, puis inspira doucement et se tourna complètement vers lui. Cette fois Sora ne possédait plus son air d’adolescente en pleine crise, elle s’approcha d’Hiran, le regardant droit dans les yeux. Un sourire en coin se dessina sur ses lèvres. Elle dit alors doucement mais avec une soudaine autorité :

"Très bien Hiran, j’ai mieux, tu parlais de prendre une bière tout à l’heure alors accompagne moi avec ton ami, mon père ne m’a pas interdit de sortir avec des gardes du corps… "

Elle lui tourna autour passant derrière le jeune homme ces bras entourant les épaules d’Asano, elle lui murmura alors :

"Aller dit oui, ca ne te fera pas de mal, et puis si tu es la je ne crains rien, tu pourras me défendre non ? Et il faut que j’aille voir Iori, c’est important… "

Puis elle s’éloigna, sortie un paquet de cigarette, prit l’un des cylindre blanc qu’elle plaça entre ces lèvres puis elle l’alluma avec son briquet :

"Je ne vais pas jouet la carte de la petite fille capricieuse avec toi, après tout on est pratiquement de la même espèce… Je la paierai moi-même ta bière si tu viens…"

Elle tira sur la cigarette, faisant rougeoyer le bout incandescent, puis elle reprit :

"Et le nouveau si tu dis quoique se soit sur ce que tu viens de voir, je nierai tout, c’est ta parole contre la mienne… Hiran, qu’est ce que tu décides ? Tu m’accompagne ou j’y vais toute seule ? Parce que moi je te le dis… J’irais à mon rendez vous et chez Iori…"

Invité

William passa à coté du petit groupe. Sa poche gauche débarassée de l'envellope de papier craft qui contenait une certaine somme en yen japonais. Il avait néamoins gardé un peut de l'argent qu'il avait soutiré au pervers qu'il avait envoyé sans aucun doutes en prison pour comportement indécent. En même temps peutêtre pas, parceque dans le quartier où ils étaient, on peut pas dire qu'il y ai des comportements particulièrement indécent. Enfin plus que l'ambiance généralle.
L'irlandais, qui avait surprit environ toute la conversation, il faut dire qu'avec son égocentrisme, Hiran parlait relativement fort. De même que la fille de l'obayun, et puis le blond, ben au départ il avait essayé de préserver la tranquillité du jardin, et pour finir il n'avait sans doute plus prononcé un mot. En même temps, avec un gen comme Hiran, il valait mieu pas parler à la fille du grand patron.
En passant à coté de Suukei, il lui glissa le briquet jetable qu'il avait piqué à sn "bonhomme" dans la main, et à l'oreille lui murmura.

" Je crois que tu l'as deviné, mais il faut pas demander un briquet à Hiran..."

Puis il se tourna vers ses "supérieurs" et s'inclina brièvement. Peut -être pas assez pour Hiran, mais en même temps, Amoniaque et l'étiquette ça fait quelques chose comme qutre ou cinq.

" Monsieur Asano... Mademoiselle Jumoku..."

Il se releva et considéra narquoisement Sora. Visiblement elle n'avait pas réussit à faire le mur. Il s'approcha de sa future patronne, et suivant la tradition française. Donc pas la sienne, lui déposa un baisemain. Chose que le "grand frère" regarda avec abération. Ah décidement William adorait être un étranger au japon.