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 Ces fils rouges qui relient les petits doigts des gens...

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Kiryûu Seiren
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Kiryûu Seiren


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MessageSujet: Ces fils rouges qui relient les petits doigts des gens...   Ces fils rouges qui relient les petits doigts des gens... Icon_minitimeJeu 24 Avr - 14:35

Arrow Lorsque les chemins se croisent et s'entremêlent...

[PV Ikaru Amoureux ]

Ils avaient continué à se promener, à parler parfois. Comme des nourrissons qui cherchent leurs mots sans toujours parvenir à les trouver. Mais il y avait eu des sourires hésitants qui en disent plus long encore et ces mains qui ne voulaient plus se lâcher.
Combien de temps étaient-ils restés comme ça, à simplement savourer le fait d’être là ? Une heure ? Deux ? Plus ? Seiren ne se souvenait guère que d’une chose : ça n’avait pas duré assez longtemps. Alors elle lui avait donné son numéro afin qu’il l’appelle si l’envie de se revoir se faisait sentir.

Et il lui avait donné le sien…

Alors pourquoi est-ce qu’il ne l’appelait pas ?

Le premier jour, elle était parvenue à ne pas trop y penser. Tout au plus, elle avait regardé son portable fixement durant une heure, ou deux, comme si elle pouvait déclencher la sonnerie par sa seule pensée. C’était parfaitement ridicule… parce que même si ce genre de choses fonctionnait avec son jumeau, Ikaru n’était pas Tetsu. Mais puisqu’elle n’osait pas l’appeler elle-même de peur d’avoir l’air trop entreprenante, c’était bien l’unique chose à faire.

Le second jour avait été pire. Loin des yeux, loin du cœur : ça ne marchait déjà pas avec le portable. Alors sans, ça avait été… indescriptible. Incapable de se concentrer, Yûko n’avait jamais aussi mal chanté à tel point qu’on avait dû repousser l’enregistrement et que l’ingé son avait manqué de s’arracher les cheveux. Alors Seiren avait fini par demander à Niya d’aller lui chercher son portable et inexplicablement, son cœur s’était serré en voyant sa boîte vide de messages.

Arrivé au troisième jour, elle avait envisagé de l’appeler. Mais c’était bien connu : la vie s’arrangeait toujours pour vous contrarier dans ces moments là et le staff aussi. Interview, séance photos – celle-là même qu’on avait dû annuler à cause de sa petite escapade –, passage à la radio. Tant si bien qu’elle avait à peine eu le temps de toucher à son déjeuner.

Les vingt heures étaient passées depuis longtemps lorsque le photographe annonça qu’il aurait assez de photos pour faire une maquette de l’album.

- J’en ai marreeeee ! se plaignit le batteur en s’effondrant dans l’une des chaises : C’est pas bientôt fini ?
- Si si, vous avez fini tout ce que vous deviez faire aujourd’hui.
- Dans ce cas, au revoir tout le monde ! s’était empressée de lancer Yûko en se saisissant de son manteau.
- Eh, tu ne veux pas venir prendre un verre ?
- Non, j’ai un coup de fil urgent à passer.
- Mmmh. Evite de trop boire, Yûko.

Elle n’avait rien répondu, se contentant de hocher la tête. Cela faisait trois jours qu’elle n’avait pas bu, ou presque. L’idée qu’Ikaru puisse l’appeler alors qu’elle était saoule avait suffi à la persuader de prendre une chambre à l’hôtel et de prendre des somnifères pour gagner quelques maigres heures de sommeil.

Elle n’avait pas mis un pied dans la voiture que ses doigts numérotaient déjà son numéro.

- " A l’hôtel Conrad, Koei-kun. "

Portant le téléphone à son oreille, elle n’entendit pas la question que lui posait son chauffeur et attendit…

Biiip… biiip…

Et pour lui dire quoi d’ailleurs ?
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Tensui Ikaru
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MessageSujet: Re: Ces fils rouges qui relient les petits doigts des gens...   Ces fils rouges qui relient les petits doigts des gens... Icon_minitimeJeu 24 Avr - 16:20

C'était...
Un rêve.
Un moment qui n'appartient ni au passé, ni au présent, encore moins au futur, un de ces instants qu'on n'a pas même le temps (le temps, ah le temps...) de voir passer entre les doigts des Parques qu'il nous est déjà arraché, que la vie nous entraîne déjà plus loin, nous use, nous file... Un de ces instants qui font que votre existence, qui avait l'air si bien réglée, qui semblait ne pas devoir changer prenait soudain un tout autre cours.

C'était un rêve...
Et il voulait le garder tel quel dans son coeur malade, rongé d'amertume, de regrets de...remords. Regrets de n'avoir pas su, remords de n'avoir pas pu, osé... juste un peu... Vivre en faisant fi des autres, ces putains d'"Autres" qui lui sortaient par les yeux, qui lui faisaient peur, envie, qui le rebutaient et l'attiraient... ces Autres qu'il ne comprenait pas.

Il y avait les Autres.
Et puis il y avait Elle. Encore plus incernable, mystérieuse, comme un flocon, une petite bulle de féérie gracile martyrisée par les vents, une enfant que tout un chacun confondait avec la poupée fragile qu'elle tenait dans les bras pour se rassurer, se sentir un tout petit peu moins seul alors que l'on chemine dans le noir...



Il se sentait inextricablement seul.
A chaque fois qu'il jetait un regard vers ce maudit appareil, celui-ci n'affichait aucun message... ou plutôt aucun message venant de la belle. Il s'était enfermé, jusqu'à crouler sous les dossiers entassés sur son bureau en un bordel inimaginable alors que quelques cadavres de cigarettes traînaient encore dans le cendrier. Il avait senti comme un poids se créer dans sa poitrine sans qu'il en connaisse la cause. Tout d'abord cela avait été de rapides coups d'oeils, furtifs, discrets, tels ceux d'un voleur vers l'objet convoité. Puis, peu à peu, cela avait empiré, des soupirs allant jusqu'à s'échapper de ses lèvres tandis qu'il ne parvenait plus à se concentrer et relise inlassablement la même ligne sans la voir...

Le premier jour, il avait repris sa vie, normalement, comme si rien ne s'était passé, avec toutefois cet espèce d'étrange battement qui résonnait parfois dans sa poitrine, ce battement qu'il n'avait plus entendu depuis si longtemps qu'il en avait oublié jusqu'à l'écho. A chaque fois que son portable sonnait, un pincement imperceptible, à la fois dérangeant et... curieusement agréable se créait pour tirailler ce coeur dont il n'avait pas vraiment conscience.
Il était rentré chez lui, avait tenté de lire, écouter un peu de musique... mais malgré ses efforts il ne parvint à s'immiscer que tardivement dans son livre du moment: La vie de Liszt est un roman.

Et...
Pour la première fois de sa vie _car chaque renaissance ressemble à une première fois, n'est-il pas...?_ il avait véritablement compris ce que signifiait se plonger dans une oeuvre.

C'était...comme au tribunal. Mais en mieux.
Alors de page en page, il était devenu un être du passé, tout empli de ces filigranes sombres maculant le papier... avant de revenir au présent, songer à fermer les yeux... afin de découvrir que l'horloge indiquait déjà l'heure de se lever pour se préparer au travail.

Et, nouvelle surprise...
Pour la première fois de sa vie, il regretta cet instant.

Attendez, vous ne comprenez pas l'importance, que dis-je, l'énormité de la chose! L'avocat le plus consciencieux de Tokyo (si ce n'est du Japon), cet acharné du travail qui s'enfilait des affaires comme vous respirez... cet avocat regrettait d'aller au boulot!

Il avait délaissé à regret l'oeuvre encore inachevée pour se diriger vers sa salle de bain, répéter le rituel du matin en s'offrant un bon petit déjeuner avant de partir pour le bureau.

Là encore, la journée avait passée... sauf que, loin des aventures de Liszt, loin de son cocon familier, il se sentait soudain démuni et nu. Alors il s'était fait plus fuyant et laconique encore qu'à l'accoutumée pour rester fixé à ses feuilles de papier comme si sa vie en dépendait. Mais le malaise sous son sein prenait plus d'ampleur encor, et la tristesse ainsi que l'amertume s'étaient accrus en bourgeons trop avides de ce soleil bienfaiteur. Il faisait celui qui ne comprend pas, celui qui préfère oublier, ne pas s'avouer...

Jamais les trajets où il se trouva seul avec lui-même dans sa petite voiture ne lui parurent plus pesants et pénibles. Nul rapport d'enquête pour égayer son humeur, attirer son attention un moment et le détourner des sombres pensées qui commençaient à poindre timidement leurs racines dans ce terreau inconscient pour l'heure. Les yakuzas du clan Sensu se firent encore plus discrets ou indifférents à son passage, et seul Sawada-san eut droit à quelque marque d'attention alors qu'il l'agressait presque en lui parlant directement de la défense de l'Oyabun à préparer alors même qu'il n'avait pas fini de retirer sa veste et déposer sa mallette sur le bureau.

Quant à vous parler de sa seconde nuit.
Il s'était presque précipité sur les péripéties de ce grand compositeur romantique, adoré et adulé par la majorité des pianistes (qui commençaient à le haïr dès l'instant où ils devaient interpréter ses oeuvres aux doigtés compliqués)...
En vain.
Il ne retrouvait pas cette émotion, ce sentiment d'être submergé, qu'il était devenu ce petit garçon presque brimé par son père, homme dur et sévère transposant sur son fils ses espoirs déçus... Il finit par replacer le marque-page au même endroit que la veille avec cette impression désagréable d'avoir perdu son temps et surtout une frustration grandissante à laquelle il tenta bien d'échapper en fuyant dans les bras de Morphée... fuite qui ne fit qu'accroître cette sensation de défaite et d'impuissance.

Autant dire qu'Ikaru était plus pâle qu'un spectre lorsqu'il arriva au cabinet le troisième jour. Chancelant, il traversa le couloir et referma la porte derrière lui sans même laisser le temps à sa secrétaire de lui annoncer les nouvelles du jour et combien d'affaires il allait certainement accepter encore. Il ne la vit même pas entrer, ne lui répondit même pas lorsqu'elle lui demande inquiète s'il ne voulait pas se reposer, se contentant d'un vague "Une tasse de thé... et un doliprane je vous prie. Merci, vous pouvez disposer à présent, j'ai autre chose à faire."
D'humeur exécrable le shingiin? Vous êtes trop gentil, le terme serait un euphémisme pour décrire l'état du jeune prodige du barreau.

Midi...
Il avait finalement saisi son portable, le regard un peu vide...
Et soudain il comprit d'où venait ce vide croissant.

Elle devait déjà l'avoir oublié à l'heure qu'il était. C'était une star, des mecs elle pouvait en avoir mille à ses pieds d'un claquement de doigt, pourquoi s'embarrasser d'un banal homme de loi? Et pourtant... elle lui avait paru tellement différente de toutes ces midinettes capricieuses qui ne tiennent même pas un an. Il avait commencé à composer son numéro, avec l'intention, de lui demander, de savoir de...
non... Midi, elle doit être en train de manger...
Les yeux cernés, les joues creusées, il avait pris un nouveau cachet avant de se replonger dans la paperasse et quand il releva la tête... il était déjà 14h
Non, elle doit avoir repris le boulot...
16h c'est encore un peu tôt non?
18h c'est pas le moment de dîner?

Mais lui ne mangeait rien, se sentant incapable d'avaler quoique ce soit...

20h...
C'est fini, elle a dû passer à autre chose, elle t'a oublié...

Et, comme il ne l'avait plus fait depuis longtemps, comme le ferait un petit enfant qui se sent seul et perdu... Il finit par craquer. Fondant en une myriade de pleurs colorant de parfum de tristesse ses bras osseux, il pleura ainsi, pendant de longues minutes qui lui parurent des heures...

C'est alors que le téléphone se mit à sonner...
une fois...
Laissez-moi... j'en ai assez de tous ces pourris que je passe mon temps à défendre
Deux fois...
Je veux juste rentrer chez moi, je suis si fatigué... fatigué... de devoir attendre.. de devoir...
Trois fois
Il finit par se saisir de l'appareil qui affichait...

Seiren.
Le portable eut le temps de vibrer encore une quatrième fois avant qu'il ne se rende compte vraiment de qui l'appelait, puis, son coeur s'affolant, séchant rapidement quelques larmes, les doigts tremblants manquant louper la touche pour décrocher et enclencher la conversation, il ne finisse, après un instant de silence par laisser entendre une voix anormalement vibrante sous le coup de l'émotion...


"Seiren...? C'est bien toi..?"
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MessageSujet: Re: Ces fils rouges qui relient les petits doigts des gens...   Ces fils rouges qui relient les petits doigts des gens... Icon_minitimeVen 25 Avr - 13:23

Biiip…
C’était vrai ça ? Pourquoi est-ce qu’elle l’appelait ?

Biiip…
Elle n’allait tout de même pas lui dire qu’elle l’avait appelé juste pour… entendre sa voix ?

Biiip…
Si ? … Non non non. Elle allait passer pour une folle furieuse, Ikaru ne voudrait plus jamais la voir et ce serait pire que tout. Il ne se souvenait peut-être même plus d’elle. Oui, c’était possible après tout. Et ça expliquerait tout…

- " Seiren...? C'est bien toi… ? "

Si elle ne reconnut pas tout de suite la voix d’Ikaru, déformée par leurs appareils, son cœur, plus impatient qu’elle, ne s’y trompa pas. Soudain débarrassé d'un poids, il se mit à battre sa joie allegro. Et comme une forte pluie permet au fleuve de s’échapper de son lit pour embrasser les rives plus hautes, une vague de soulagement s’abattit sur elle alors que toutes ses angoisses se faisaient emporter par un éclat de rire, nuée multicolore de papillons affolés.

- " Bien sûr. Qui d’autre ? "

Les mots, enrobés de tendresse et de moquerie, s’étaient échappés de sa bouche avant qu’elle n’ait même le temps de goûter leur saveur. Réalisant trop tard ce qu'elle venait de dire, ses doigts vinrent soudain appuyer contre ses lèvres comme si elle espérait pouvoir les attraper pour enfermer de nouveau les oiseaux indociles.

- " ... Je suis contente de te parler. " confia-t-elle, la voix plus basse, en faisant signe à son chauffeur de regarder un peu la route au lieu de la surveiller dans son rétroviseur.

Déposant son porte-feuille et son sac sur la banquette arrière, elle s’installa plus confortablement avant de poursuivre :

- " Je voulais juste savoir si tu allais bien. Je ne te dérange pas, j’espère ? "
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MessageSujet: Re: Ces fils rouges qui relient les petits doigts des gens...   Ces fils rouges qui relient les petits doigts des gens... Icon_minitimeVen 25 Avr - 14:06

Le rire qui se communique comme des lèvres répondent naturellement à un baiser, deux joies, pourtant différentes qui se mêlent... Le jeune avocat en oublia sa migraine et les nuits blanches pour le coup, simplement... heureux.

"Qui d'autre oui..."

Le jeune homme sourit, amusé. Personne ne savait faire battre ainsi son coeur à cent à l'heure...
...
Non, ce doit être normal... n'est-ce pas?
Enchaîner, ne pas réfléchir, ne pas laisser le temps à ses multiples barrières de se redresser...


"Ta voix est toujours aussi belle tu sais, même au téléphone... Quoique je préfère t'entendre en vrai."

Mon dieu, mais qu'est-ce que je raconte moi? Je dois vraiment être très fatigué pour me laisser aller...
Un peu gêné il revient aux propos précédents de la belle.


"Non, je suis encore au bureau, pour ne pas changer... Tu peux m'appeler quand tu veux, au contraire cela me fera plaisir. Désolé de ne pas avoir appelé avant... je ne sais pas... je n'ai pas osé... certainement par peur de déranger."

Sa gorge se noue légèrement, et un léger sourire, qui sonne un peu faux sur ce visage pâle étire imperceptiblement sa lèvre... Un soupir où se mêle la lassitude et, étrangement, un certain soulagement lui échappe alors qu'il contemple cette pièce qui lui semble soudain très vide, très... impersonnelle? Ou plutôt, cette cage où il se sent seul. Curieusement, elle semble avoir une âme pour une fois, avec tous ces dossiers éparpillés, ces rapports, ces recherches, le code pénal ouvert et quelques feuilles où sont griffonnés à la va-vite des inscriptions accompagnées de quelques ratures...

"Tu vas bien...?"

Finit-il par demander après ces premières bribes presque... incohérentes et décousues. Il semble presque inquiet, comme si le monde avait pu s'écrouler au-dehors pendant qu'il s'enfermait dans ces amoncellements d'arbres métamorphosés... Inquiet pour celle qu'il devine sans connaître et envers laquelle il se sent pourtant irrésistiblement... attiré?
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MessageSujet: Re: Ces fils rouges qui relient les petits doigts des gens...   Ces fils rouges qui relient les petits doigts des gens... Icon_minitimeVen 25 Avr - 18:24

Au compliment inattendu, Seiren sent ses joues s'échauffer d'un coup alors que le sang afflue pour les teinter de carmin. Autant dire qu'elle n'a pas rougi aussi rapidement depuis longtemps. Si longtemps qu’elle en a oublié ce que ça fait, et comment réagir…

Kamis... et ce cœur qui ne veut pas se calmer... la jeune femme le sent prêt à recolorer de rouge tout l’intérieur de la voiture.

- " Il ne faut pas dire ça. Je risquerai de te prendre au mot et de t’appeler n’importe quand. "

Elle rit, sourit. Mais plaisante à peine.
Parce que les heures les plus sombres, celles où son angoisse la prend à la gorge et l’étouffe, sont justement celles où chacun est occupé ailleurs avec ses espoirs, ses peurs et ses fantasmes. Pendant ces moments-là, Seiren aimerait pouvoir se raccrocher à quelqu’un, sentir des bras entourer ses épaules pour lui murmurer que tout va bien, que le soleil se lèvera à nouveau pour dissiper les brumes de cauchemars. Alors il ne faut pas lui dire ça. Parce que maintenant qu’elle s’est habituée à se cacher sous la couette pour ne pas voir les ombres qui hantent sa chambre, ça va. Elle survivra comme elle peut. Mais si quelqu’un apparaît, et si ce quelqu’un finit par disparaître, elle ne saura plus comment faire et devra tout apprendre de nouveau.

Et ce serait trop douloureux… de devoir se réveiller.

- " Je vais mieux maintenant. " avoue-t-elle.

Maintenant qu’elle entend sa voix, qu’elle s’est assurée que tout ça n’était pas un fantasme né de son désespoir. Qu’il se souvient d’elle et pas de Yûko…

- " Je viens de finir aux studios. Je rentre. Nous pourrions dîner… si tu as faim et le temps. Et l’envie surtout. " finit-elle par proposer, hésitante.

C’est une invitation innocente…
Ou peut-être pas finalement. Le sentir si proche et si loin d’elle ne suffit pas. L’entendre seulement ne suffit plus. A dire vrai, c’est même frustrant : elle a envie de le voir sourire, ou même de le voir tout simplement. S’assurer que lui, qui vient à peine d’entrer dans sa vie et n’y dépare pourtant pas, va bien.
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MessageSujet: Re: Ces fils rouges qui relient les petits doigts des gens...   Ces fils rouges qui relient les petits doigts des gens... Icon_minitimeVen 25 Avr - 19:17

Les rires innocents succèdent aux phrases que laisse percevoir l'appareil. Bénie soit la technologie... Pouvoir, à la faveur de quelques touches, s'entendre, imaginer... Il en a le coeur affolé le si fier et si froid jouvenceau... les non-dits flottent et se déposent comme des nuages sur cet éther éclatant reliant en fil d'azur les deux enfants... une certaine gêne teintée de nervosité...

Il ne sait plus ce que cela fait... Lui ce qu'il connaît avant tout, c'est cette solitude éternelle... implacable... cruelle. Fuir les autres pour éviter d'être placé face à soi-même. Mais pour une fois, même s'il ne se l'explique, il veut fuir...
En sens inverse, dans ses bras tomber à la renverse...

Alors pourquoi panique-t-il quand elle lui propose de se voir?
A cause de son allure presque maladive?

Nous...
Ce mot semble si doux à ses oreilles, résonne comme les prémisses fabuleux d'un songe enchanteur, comme des langes de soie pour accueillir l'amoureux nouveau né qui ignore encore que le soleil s'apprête à le faire éclore afin que la belle le cueille et le pose contre son coeur pour l'embaumer un peu...


"Je... he bien écoute...
Oui."

Mon dieu, tu es devenu fou!
Regarde dans quel état tu te trouves! Elle va s'enfuir en courant en te voyant...

Mais non, allez savoir pourquoi... L'envie de la revoir est plus grande que la crainte de la décevoir.


"..."
Comment cela fonctionne-t-il? Normalement c'est le garçon qui passe chercher la fille, c'est bien cela...? Il hésite quelques instants avant de demander, presque timidement.

"Tu as un lieu de prédilection? Envie de dîner quelque part en particulier...? Je passe te chercher, ou tu veux..."

Calme-toi mon garçon, calme-toi... il soupire pendant un instant, comme oppressé alors que l'angoisse de son premier rendez-vous... galant? Non... ce ne peut pas être cela... C'est une star et toi tu es... juste... un anonyme.
Briller au tribunal, se montrer un virtuose du barreau ne suffit souvent pas pour concurrencer tous ces artistes au charisme incroyable... sa gorge se serre un instant, et une larme menace de perler...

Mais tant mieux n'est-ce pas...?
N'est-ce pas ce que tu voulais, ce que tu as toujours désiré? Seul... ce sentiment lui saute à la gorge et l'opprime comme un chien enragé, menace de l'étouffer...
Toujours...
Non. Un jour j'ai eu des rêves, des espoirs... c'était si dur de retrouver les morceaux, de tout rabibocher... ça ne ressemble plus à grand chose maintenant, mais au moins il s'y trouve, un peu, rien qu'un peu... l'idée originelle...

Pourquoi t'échiner à vouloir réutiliser ce qui est déchiré? Tu veux faire de ton existence des guenilles trouées, un patchwork hasardeux...? Allons, Ikaru...
Ikaru...
Tu te souviens quand ta mère t'appelait ainsi, petit...?

Si fier... quand tu avais reçu ton diplôme d'avocat. Pour faire comme papa, ce père que tu ne voyais quasiment pas mais que tu idéalisais pour cela... Parce qu'il aidait à sauver des gens, à sa façon, sans concessions...

La réalité s'est bien jouée de toi, regarde-la rire...
Mais cette réalité, je ferais taire son rire strident, d'un peu de magie je le rendrais mélodieux... Même si je ne sais pas encore pourquoi, même si je ne sais pas encore comment... Je trouverais. Je le sens...


"Excuse-moi...
Je n'ai pas l'habitude des imprévus, sauf dans les affaires, alors... Je suis un peu perdu. Tu comprends...?"

Un silence

Et puis il envoie son moi pleurnichard et hésitant à la corbeille et se décide, enfin... à prendre des risques. De vrais risques: pas pour défendre des salauds, se plonger dans les entrailles de ce monde pour voir jusqu'à quel point il est pourri...
Non, pour s'épanouir, pour embellir sa vie.


"Bref, je te laisse décider. Je suis à ta disposition. De toute façon je suis seul au bureau, personne ne viendra me tirer les oreilles parce que je me suis octroyé un peu de repos."

Un léger sourire, alors qu'il songeait que c'était même tout le contraire. Ses collègues étaient connus pour être de vraies carnes ou des requins, pourtant même eux lui avaient conseillés de rentrer chez lui en le voyant débarquer ce matin. Se levant de son siège, le fluet damoiseau vérifia qu'il lui restait bien au moins un doliprane, au cas où, et de ces médicaments avec des concentrés de caféine pour le booster un peu après une nuit blanche suivie d'une autre tourmentée.
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MessageSujet: Re: Ces fils rouges qui relient les petits doigts des gens...   Ces fils rouges qui relient les petits doigts des gens... Icon_minitimeSam 26 Avr - 6:22

- " Oh… Je n’ai pas beaucoup l’occasion de sortir en fait… je te laisse me faire découvrir. "

Menteuse, c’est que tu ne veux pas. Le monde te paraît trop… lumineux ? trop vivant ? Tu as l’impression de te noyer à chaque fois que tu sors, que chaque sourire que tu vois te brûle les yeux. Tout y rayonne tellement que regarder le Soleil directement n’aurait pas été différent. Toi, ton univers se résume à ton appartement et à ton chant.

Et à lui maintenant…

Déjà ? Si vite ? Il vient à peine d’arriver et prend déjà tellement de place dans son cœur. Est-ce que ça devrait l’effrayer ? Au fond, Seiren s’en moque de ce qu'elle devrait faire. Elle écarte sans ménagement son foutoir et jette ses meubles par la fenêtre pour qu’il puisse s’installer un peu plus dans sa vie, espérant qu’il s’y sente à l’aise, qu’il veuille revenir. Cela fait tellement longtemps que personne n’a frappé à sa porte qu’elle avait même oublié ce que ça fait de sentir son cœur s'accorder sur le rythme de ses pas pressés tandis qu’elle se demande : c’est lui ?

- " On est arrivé, Yûko. " lance Koei en entrant dans le parking souterrain du luxueux hôtel : " Tu veux que je reste pour te déposer quelque part ? "
- " Non, ça ira. A demain. " tranche-t-elle d'une voix neutre.

Elle sourit mais son sourire ressemble plus à un masque fendu, une grimace découpée au scalpel dans la glace. Et elle s'éloigne sans un geste de la main, sans même se retourner. Foutez-moi la paix.

Yûko n’a rien à voir avec ce rendez-vous. Alors laissez-moi tranquille, vous et votre foutue morale pour pas cher, votre sollicitude mais pas de trop près des fois que ça serait contagieux ou trop contraignant. Aucun de vous n’est capable de voir que c’est Yûko qui me bouffe, aucun de vous ne veut même savoir qui est Seiren. Vous pensez tous qu’il s’agit d’une loque que Yûko traîne avec elle comme on garderait chez soi un parent impotent dont on ne peut pas se débarrasser. C’est Yûko le poids, vous ne comprenez pas ? Elle ne fait que m’aider à rester debout, coincée entre passé et avenir, incapable d’avancer.

Imperceptiblement, ses doigts se crispent contre le téléphone alors qu’elle entre dans l’ascenseur avec un soupir. Soudain alors que son regard glisse vers le sol, elle se souvient qu’il y a quelqu’un pour se soucier d’elle. Quelqu'un juste au bout du fil...

- " Ikaru ? … Excuse-moi. Je suis à l’hôtel Conrad, je dois déposer mes affaires. Où est-ce que je te rejoins ? " demande-t-elle, presque affolée qu'il ait pu raccrocher.
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Tensui Ikaru
Gueule d'ange
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MessageSujet: Re: Ces fils rouges qui relient les petits doigts des gens...   Ces fils rouges qui relient les petits doigts des gens... Icon_minitimeSam 26 Avr - 19:48

Le silence...
Comme une angoisse, comme un cri inaudible qui plane et résonne après le glas traînant dans son sillages d'ondes frémissantes le souvenir des morts...
Pendant un instant il panique, se demande à qui elle parle, si elle l'a oublié... A demain, mais...? Et ce soir...? Pourquoi reprends-tu ce timbre d'étrangère...?
Et puis ses craintes s'envolent, comme la main d'une mère vient chasser les cauchemars amassés sur le front pâle de l'enfant ainsi que le vent frais rend au ciel sa sereine clarté, Seiren revient à lui.

J'ai eu tellement peur pendant un instant...
Encore abandonné.
Pourquoi l'idée seule de te voir t'éloigner m'est déjà insupportable, énigmatique créature tissée de méandres de feu et de rêves fragiles qui se consument et pourtant ne demandent qu'à renaître... Joli phénix, il faut parfois mourir, goûter à la froideur des cendres...



Cendres... elles se déposent lentement dans le cendrier... noir. Noir sur ce bureau... noir. Noir comme le Yin alors qu'il est plutôt Yang.



... pour mieux renaître.


"Me rejoindre? Allons, ne fais pas de folies, c'est dangereux pour une jeune fille de sortir seule le soir..."

Et pourtant...

Le Conrad.
Lieu maudit. Hôtel damné...
A cause des machinations de deux mères, Okane et lui s'étaient retrouvés fiancés sans même avoir pu s'opposer aux décisions parentales.

Fiancés...
Un instant son coeur se serre, il a peur...
Toute cette mascarade ne signifie rien pour lui, rien! Et pourtant...
Comment lui avouer?
Il va la perdre s'il lui dit, mais il n'a pas le choix...
Foutu honneur.


"Seiren... Je ne sais pas où aller...
Si je vais au Conrad, j'ai peur qu'on le dise à ma mère et... je n'ai pas encore le moyen de m'opposer à elle... je t'expliquerais tout cela, c'est compliqué."

Il s'en veut tellement, il se sent faible, lâche, se dégoûte et s'écoeure plus encore que toute cette foutue société...

"Je suis désolé, si tu savais...
Désolé parce que j'aimerais être celui qui te fait sourire, non pas le gamin pleurnichard qui te parle des soucis qu'il ne sait pas régler par peur de blesser celle qui l'a mis au monde...
Mais si tu veux bien de ma compagnie, encore... alors... Je t'attendrais d'ici 30 minutes devant la place non loin de l'hôtel. J'espère que tu pourras y être... ou plus tard si tu le souhaites...?"

Ce désir qu'elle accepte, que malgré ce qu'il va lui annoncer, ce qu'il doit lui annoncer, elle comprendra, saura lui pardonner...
Ce n'était pas ma volonté.
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MessageSujet: Re: Ces fils rouges qui relient les petits doigts des gens...   Ces fils rouges qui relient les petits doigts des gens... Icon_minitimeLun 28 Avr - 15:46

Son sourire s’était soudain mis à faner à mesure que s’égrainaient les mots, les excuses qu’elle ne comprenait pas, ces sous-entendus qu’elle devinait sans parvenir à les saisir, des ombres dans le noir qui ne l’en effrayaient que plus.

Désolé ? Mais désolé de quoi ?
Pourquoi s’excusait-il pour si peu ? Pourquoi avait-il l’air si coupable ?
Pourquoi avait-elle l’impression qu’il s’éloignait d’elle sans qu’elle ne puisse rien y faire ?

- " Je… Ne t’en fais pas. Je vais venir, laisse-moi seulement un quart d’heure de plus. A tout à l’heure. "

C’était tout ce qu’elle avait trouvé à répondre alors que ses angoisses étaient revenues avec la force de l’eau qui brise le barrage. Les mains tremblantes, elle était parvenue à grand mal à refermer le clapet sans faire tomber son portable.

Les scénarios naissaient dans son esprit, poussant comme des herbes folles qu’elle ne parvenait jamais à arracher assez vite et aboutissant toujours à la même fin : il allait l’abandonner. Non. Pas encore, pas si vite… de nouveau, elle se retrouverait seule. Et pas même un " peut-être que… " auquel se raccrocher.

La porte de sa chambre refermée, Seiren n’eut qu’une envie : ne plus jamais l’ouvrir. Rester là, cloîtrée dans le noir. Plus de serrures, plus de clés. Effacer la sonnette, effacer la porte. Ne plus sortir pour ne pas avoir à se rappeler à quel point la vie était… belle ? cruelle ? enivrante ? La princesse voulait retourner dans sa chambre, sceller les fenêtres, tirer les rideaux, incapable de supporter la vue de ce ciel si bleu qui restait sans cesse hors de portée.

Ô cruels Kamis, arrêtez de me faire espérer si c’est pour m’arracher mon bonheur aussi vite.

Mais bats-toi ! Enfant capricieuse ! Tu ne sais que réclamer, tu ne fais aucun effort. Va le voir, parle-lui. Dis-lui que tu ne veux pas, que tu veux rester auprès de lui, qu’il ne doit pas t’abandonner. Accroche-toi à ses chevilles, à ses poignets. Fais ce que tu veux. Pleure, supplie, menace mais ne le laisse pas partir ! Lève-toi donc !

Alors elle se lève et avance, titubante et chancelante jusqu’à son armoire.

Une place non loin, a dit Ikaru. Il ne faut pas qu’on la reconnaisse dans la rue… Ses mains fouillent machinalement dans les tiroirs préparés à son attention par le personnel de l’hôtel et dénichent une casquette gavroche où elle pourra dissimuler ses cheveux. Elle échange sa veste kimono avec un col roulé fin puis elle passe dans la salle de bains où elle se débarrasse du maquillage qu’on lui a fait pour le shooting. Le visage défait qui lui fait face dans la glace lui est tellement familier qu’elle détourne le regard et soupire…

- " Tu lui as dit que tu serais là... Tu as promis. Fais au moins ça avant de te dégoûter complètement... "

Se saisissant d’un manteau léger et d’une écharpe assortie, Seiren hésite encore un moment et se décide à sortir.

Arrow Et les ombres nous offrirons le couvert de leur feuillage...
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