Je suis une sorcière (Libre)

Elle n’avait eu aucun client de la journée, Mikami fut découragé… Arrivera-t-elle à joindre les deux bouts encore à la fin de ce mois ? Depuis qu’elle avait commencé cette profession… si elle pouvait appelez ça un métier, les choses ont toujours été dures. Ne serait-ce que survivre dans une mégalopole où tout est cher, Mika comprenait certaine filles qui vende leurs corps pour quelques biens matériels et ne portait plus le même jugement sur elle comme avant.

La jeune femme s’adossa au mur attendant qu’on la remarque, cependant personne ne prêta attention à elle à part un petit vieux tout ridé qui semblait trop collant et qu’elle envoya balader avec un « Je ne fais pas dans le troisième âge dégage où je te froisse plus que tu ne l’est déjà.»

Ce fut le tour d’un homme d’âge moyen, il insistait sur le combien coûte la prestation… après avoir regardé l’homme de haut en bas, sous toutes les coutures Mika hésita. Si Dieu existait, il était décidément bien dur avec notre chère péripatéticienne qui refusa en énonçant un prix astronomique qui fit que l’homme s’en alla sans demander son reste et pour corsé le tout elle ajouta un « Rapiat ! ».

Après un long moment, Mika se décida à abandonner pour aujourd’hui… et se dirigea vers « son appart » miteux, avec un petit loyer modéré, il ne restait rien dans le frigo et elle comptait sur un client beau et friqué se soir pour qu’elle se remplisse l’estomac c’est bien dommage. Cependant quelqu’un attira son attention dans la foule, un jeune homme tout ce qu’il y a de plus normal qui avançait de ça et là insouciant et qui avait une tête de pigeon… Elle savait que ce n’était pas bien de faire ça à des petits jeunes mais il apprendrait la vie tôt ou tard.

*Il est mignon le petit gars* se dit-elle dans son fort intérieur…

Et hop elle commença à l’accoster lui sortant son baratin habituel.

« Hey beau mec sa te dirait de venir t’amusé avec moi peut être que je serais assez gentille pour que se soit gratuit pour toi, tu as une belle tête… »

Ainsi débuta le jeu de séduction de Mikami qui ont le reconnaître ne pris pas de gant pour aborder le jeune homme.

Invité

William regardait hilare la scène. Un petit bourgeois aux bonnes manières, friqué et bien pensant abordé par une dévergondée qui lui proposait de se faire payer pour aut' chose que jouer au carte et en dehors du cadre du mariage. Enfin le bonhomme n'était peut-être pas si coincé que ça, puisqu'une lueur sembla fugitivement s'éveiller dans son regard "inocent" au mot gratuit. C'est vrai que la jeune fille valait le cout. Alors gratuit en plus...
L'irlandais mordit une bouchée du Big Mac qu'il avait embarqué dans un MacDonald's pas loins. On dira ce qu'on veut sur la malbouffe, lui il faisait plus de sport que tous ces diététiciens en blouse blanche et bronzés au UV (en Europe en tout cas, ici il avait des lunettes fines et des chemises trop fermées). Et au moins, on sait ce qu'il y a dedans, pas comme les su-shi... Du poisson cru, quelle idée saugrenue !
Enfin toujours est-il que Will, prit d'une incompréhensible pitiée pour le jeune godelurot, rajusta sa guitare sur son épaule, et s'approcha du couple d'infortune, tout en machonant un morceau de steak un tout petit poil trop cuit et à peine tiède - un délice.

- Hellow...

Le gamin tourna la tête avec un regard chargé d'espoir - on comprend aisément pourquois. L'irlandais lui adressa un clin d'oeil qui signifiait "File si tu veut mon gars, c'est le moment ou jamais." Et le concerné ne se fit pas attendre, dès que la jeune femme relacha son étreinte pour se tourner vers le nouveau venu, il mit les bouts plus vite qu'un faussaire devant une patrouille de flics.

- Ah, on dirait que ton pigeon vien de mettre les voiles - ca te dérange pas le "tu" ? - désolé, mais bon, faut pas les prendre aussi jeune, éthiquement c'est pas viable, l'argent de ses parents pour ce genre de truc... Il aurait jamais osé !

Malgrès lui, l'irlandais ne pouvait s'empêcher d'afficher un demi-sourire des plus amusé (après tout, on rigole quand on peut, et là c'ets une occasion.)

« Hey, ne t’en vas pas comme ça ! » S’écria-t-elle… Trop tard ça cible s’en était aller en courant.
Elle se demanda si elle avait été trop attirante. Intérieurement elle se le dit, *ce putain de pays est remplis de coincer.* Rien qu’en jetant un œil au nouveau venu qui venait de lui retiré le pain de la bouche, Mikami s’énerva.

« Oi, Gaijin-san tu ne devrais pas te mêler de ce qui ne te regarde pas, je l’aurais chopé si tu ne t’étais pas amener. »

Un air des plus désinvolte s’afficha sur le visage de la fille de joie. Analysant la situation et pesant le pour et le contre, elle décida de faire son job jusqu’au bout. S’avançant vers l’inconnu saboteur de petit plan elle déclara.

« Tu me paye un verre et je te pardonne, ok ?. » ou dans l’esprit de Mikami. *Tu fais ce que je te dit où je fait une scène.*

Ce n’était pas qu’elle n’aimait pas les étranger, mais en général ceux ci avait mauvaise réputation avec les femmes de son métier. Donc méfiance ! Comme ils disent en occident, prudence est mère de sûreté.

« Aller accepte, invite Mika à boire un verre Gaijin-san. »

Elle attendait la réponse de celui-ci avec un sourire assez prometteur.

Invité

L'irlandais regarda avec un espèce d'air à mi chemin entre le blazé et le surprit la jeune fille - Mika puisqu'elle se nommait comme ça. Alors il déclara d'une voix relativement amusée par la situation :

- Je suppose que je dois bien ça.

Puis attrapa en un coup de dent ce qui restait de son pauvre petit sandwiche - et ce dernier atterit bien au chaud dans la bouche de William. Bouche dont les machoires se chargèrent avec grand plaisir de réduire en bouillie avalable le miracle de la restauration moderne.
Puis, alors qu'il machouillait encore un reste ce qui avait été du pain et une vache, il annonça.

- Hum, tant qu'a faire, je m'appelle William.

Aucun des deux n'avait bougé vers une direction quelquonque. L'irlandais fit alors un signe de tête vers une vague direction tout en proposant, cette fois ci la bouche exempte d'un morceau de nourriture, et ce d'une vois qu'il considérait comme au maximum de ce qu'il pouvait faire d'enjoué.

- Bon, alors on y va ou on s'assied en tailleur autour d'un feu, je déballe ma gratte et on chante du jonh lennon toute la nuit avant d'aller faire une grande orgie ?

Déballer un truc comme ça à la première personne venue... au Japon c'est impensable, et même en irlande, y'a que les pochtrons bourrés que l'on considère capable de le faire, hé bien Will n'est ni un pochtron ni bourré (enfin pour l'instant). Il est tout simplement un peu dérangé - il faut l'être pour déclarer ça d'un ton monocorde sans même éprouver une gène quelquonque ou partir en fou rire.
Puis, comme étant sujet à une grande illumination, il dit d'une voix teintée d'une ironie un petit poil moqueuse, avant même que son interlocutrice ai eut le temps de digérer ce qu'il venait de proférer.

- Hum, au fait, comment ça se fait que tu ne m'envoie pas ballader sous prétexte que 1) je suis un étranger, 2) je t'ai fait perdre un client agréable et potentiellement friqué, 3)je n'ai apparament pas le moindre dollard en poche - ou alors pas assez pour payer ne serais-ce qu'une prestation mineure.

« Yatta ! » Le gaijin venait d’accepter. Finalement la journée n’aura point été inutile et Mikami mangera finalement à sa faim encore aujourd’hui…

*William…* Quel nom d’une non-originalité excessive pensa la jeune femme, mais elle devait faire avec. Tient cela lui rappelait la série Arnold et Willie qu’ont télédiffusait sur la chaîne nationale quand elle était plus jeune. *Argh* Et oui le bon vieux temps lui rappelait combien elle avait vieillit depuis, elle en est même arriver a mentir sur son âge… Après tout une femme de 21 ans et non marier et sans un bon job au japon c’est assez mal vu.
Maintenant il fallait qu’elle fasse son boulot et se montrer très très très aimable avec le client pour avoir tout ce dont elle à envie… Du moins si le Gaijin était asse friqué.
Poitrine bombé, décolleté super voyant. Mika s’agrippa au bras du jeune étranger l’invitant à jouir du contacte physique.

Elle n’écouta pas le speech insensé de William…

« John Lenon ? C’est qui ? Un acteur de ton pays ? Pas grave… Tout ce qui compte c’est que je sois à toi pour la soirée Honey »

Voilà maintenant que la magie opérait, la petite péripatéticienne commença à se diriger vers le coin de ses rêve qui se trouvait dans le district de l’Hiroo. Un bon restau français c’est ce dont elle rêve depuis le commencement du mois… La bouffe française elle y est devenue accroc depuis que ce gros porc de Takeda n’a cessé de la demander… Encore heureux que se ne soit pas lui qui dirige le business. Mikami devait reverser 30% de ce qu’elle gagnait a certaine personne dont elle ne nommera le nom. Enfin voilà que le Gaijin était sceptique sur le bien fondé de ces faveurs.

Elle fit la moue, et lui répondit.

« Willi-chan, soit pas comme ça voyons, Open your mind est l’une de mes devises, je n’ai rien contre les petit blancs » Quel gros gros mensonge. « Je suis sur que tu es bien meilleur au lit que ce petit mec qui sentait le puceau boutonneux. » Au moins ta bite est sûrement plus grande est ce qu’elle pensait.

La vie n’était pas facile pour les étranger ces temps ci, Mikami eu de la peine et voulu presque ne pas se diriger vers la où elle avait envie d’aller… Mais c’est de Mikami dont ont parle, la barjo de Shinjuku est son surnom.

« Si tu me paye un verre et a manger je verrais ce que je peux faire pour toi, ne t’en fais pas. Mika fera en sorte que tu n’oublie pas ton séjour au japon. » Dit-elle tout en empoignant délicatement ses bourses.

Invité

Damned, pensait l'irlandais, et elle connait pas Jonh...
Autant dire qu'il était catastrophé... Alors si en plus elle commencer à mal interpréter l'acceptation de son "invitation"... C'était mal barré.
Il commenca par imobiliser son bras baladeur avec subtilité (en y fourrant un verre de bière qu'il acheta prestement dans un bar "à emporter", se doutant que l'alcool n'était pas forcément une bonne idée vu le comportement... entreprenant de sa "compagne".)
Quand à son séjour au Japon quoi qu'il arrive, il risquait pas de l'oublier... Mais c'était une histoire sans aucun rapport avec cette soirée.
Alors William décida de jouer le quiproco, ou en tout cas de ne clairement pas faire comprendre que lui, il fesait juste ça histoire qu'elle crève aps la dalle ce soir, et qu'elle profite pas d'un adolescent trop timide.
Ca le tuera d'être gentil.

- Hum, à propos de ton anglais, y'a de l'accent à revoir. Et pour Lennon, c'est un visage de dieu.

Il adressa un sourire un peu sarcastique à Mika.
Puis la laissa rentrer devant lui dans le restaurant où la démarche qui faisait se retourner tous les hommes sur leur passage, et laissait l'irlandais de marbre (enfin non, les efforts que Mika faisait pour gagner sa soirée le mettait à la limite d'un fou rire, qui aurait été plutôt inconvenant.)
A l'intérieur du restaurant, tous le monde fixa l'étrange couple qui venait d'entrer. Il faut dire qu'un gaijin avec une guitare et des habits pas au top de la classe en compagnie d'une splendide japonaise aux frusques excitantes... c'est premièrement, pas commun, et deuxièmement ça fait étranger qui profite moyennant finance des attraits du pays (ce qui à quelques détails près est la situation, ce qui aggrava encore plus l'envie de rire de Will, être un cliché l'amusait toujours.)
Le serveur s'avança tout en leur adressant un regard légèrement méprisant. Une pute et un étranger... la honte pour son établissement !
Avec un sourire exagéré par rapport à ce que la politesse générale autorise (et là le serveur devenait franchement suspicieux, après tout, à l'équation "sex drugs and rock'n'roll, la seule qui n'était pas apparente était la drogue...) William demanda une table pour deux dans un coins tranquille.
Ce que le serveur leur fournit, il ne voulaient pas qu'ils soient en évidence bein évidement.
(Et William fut à peut près sur que le bonhomme fréquentait régulièrement les collègues de Mika.)
Lorsqu'ils furent assis, l'irlandais posa sa guitare avec une délicatesse infinie (le seul objet auquel il tenait dans ce pays fourmilière) puis il regarda Mika avec insistance avant de demander sur un ton léger, comme si ils étaient amis depuis toujours :

- Alors qu'est-ce que tu prends ?

Mikami n’apprécia pas particulièrement la réflexion sur son anglais. Il est vrai que depuis deux ou trois ans elle n’avait plus beaucoup pratiquer, mais c’est homme pouvait montrer un semblant de délicatesse… Et pour se venger elle décida de dire cela, après l’avoir embrasser sur la joue.

« Will-san, si ton John Lenon est un dieu, je préfère être Athée. »

Tenant William par le bras, coller à lui de très près, Mika se demandait où il l’emmenait comme ça. En tout cas elle avait compris qu’elle pouvait faire une croix sur le restau français… Comme William l’avait dit, il était pas mal fauché… Rien qu’a son apparence physique l’ont pouvait voir qu’il n’avait pas les moyens. Enfin les deux jeunes gens se dirigèrent vers un restaurant des plus décent. Comme Mika pouvait s’y attendre, l’étranger fit quand même un effort pour prendre en considération ces demandes… Elle pensa finalement qu’il n’y avait pas de mal à sortir avec un gars comme cela même si sa façon de parler vous irrite. Les regards porter sur les deux comparses du moment ne gênèrent en rien la petite Mika, au contraire elle y était habituer maintenant. A l’époque, quand elle y réfléchit encore Mikami était encore embarrasser rien qu’a l’idée de pénétrer dans un établissement rempli de personne accoutré de la sorte.

*Qu’elle fille timide j’était.*
Oh miracle, un petit sourire s’afficha sur son visage ce moment. Peu après ils cherchèrent des sièges après qu’un serveur plus que suspicieux sur leurs relation les amènent à une table. Une fois à l’aise, William proposa à Mikami de choisir ce qu’elle désirait. Bien sûr elle eut envie de choisir un plat des plus cher… Mais bon vous savez elle ne va pas être une peau de vache tout le temps… Elle se mis dans une intense réflexion en prenant une pose des plus sexy, Index caressant ses lèvres et les yeux en l’air. Quand tout à coup, elle fini par se décider.

« Je ne veux rien comme salade… Je ne suis pas une de ces malade des calories. Je voudrais un plat composé de viande… Mais je ne suis pas familière avec les noms occidentaux, tu sais Will-san. »

Mika posa une de ces mains sur celle de l’Irlandais et la caressa.

« Je te laisse donc choisir pour moi. » Dit-elle avec un grand sourire. (Non mais qu’elle allumeuse.)

Invité

William leva fugitivement les yeux au ciel alors que Mika vérifiait si son décolté était assez profond. Il se permit de lacher un court soupir exaspéré, mais que la jeune fille prit sans aucun doute pour une forme ou une autre d'exitation à en juger par le petit sourire satisfait qu'elle lança.
D'une certaine manière il fut prit d'une sorte de pitié pour Mika, elle était contrainte de vendre son corp et de feindre une idiotie digne des plus grandes bimbo du cinéma pour gagner sa vie. Et puis il se sentit dégouté par le commerce du sexe. Brutalement dégouté. Bien sur, il était conscient que ça, il ne pourrait jamais le dire à Okane sans être obligé d'avoir à décharger son Sig Sauer d'une balle dans la tête de Hiran un jour ou l'autre. De même qu'il ne pourrait pas fonder une association pour tenter d'améliorer les choses. Mais, il se dit que si il avait l'occasion il ferait quelque chose.
C'est après ce raisonnement qu'il déclara avec une voix légèrement sarcastique.

- Hum, tu sais, je suis pas si à la ramasse que ça, tu peux prendre ce que tu veux. Vu que je suppose que tes clients sont pas présisement avec toi pour passer du temps à table, tu dois pas manger des masses tous les soirs.

Autant dire que son envie de rire ne faisait que s'accentuer. Il faisait de la charité. Pas dans le genre filer six cents dollards à un SDF, mais en gros c'était du même ordre.

- Enfin, si tu dis que je vais choisir, alors je vais choisir pour toi. Je te conseille un hamburger à la cow boy avec plein de frittes... Et puis moi, j'ai bien envie d'accompagner ce même hamburger avec un Milk Shake à cinq dollard.

Il espèrait intérieurement que Mika soit au courant de ce débat mythique sur le prix d'une boule de glace dans du sait. Et il soupçonnait le gérant du restaurant d'avoir nommé sa préparation dans ce but (d'autant plus que son prix en yen était deux fois inférieur à 5 dollard). Et bien sur lui il mordait à l'hammeçon.
Mais bon, au fond, vut qu'elle n'était pas au courant de l'existence de Jonh Lennon, il n'avait pas grand espoir que Pulp Fiction fasse partie de ses préférences cinématographiques.

« Heu… merci bien Will-san » dit-elle avec un brin d’indécision dans le ton de sa voix.

C’est sur maintenant, Mikami allait en prendre sur les fesses avec le menu steak/frite… Enfin quoique les graisses des bonnes vache japonaise ne représentait pas un danger comparer à leur consœurs Américaine. Mika se mit à rire intérieurement, elle n’espérait vraiment rien de la soirée, mais se remplir le ventre et survivre par tous les moyens est quelque chose de normal pour les gens de sa condition. Après tout, elle n’avait plus aucun scrupule à vendre son corps comme autrefois, pour elle c’est devenue comme faire du vélo, pourtant elle possède d’autres moyens de persuasion n’étant pas stupide comme la plupart des ses « collègues ».
Il est souvent arrivé à Mika de se dire « et si ma mère me voyait ? » Franchement elle savait qu’elle la renierai dans la seconde.

Enfin, Mikami sortie de ses pensées grâce à une de ces chansons d’ambiances du restaurant tout à fait nippone, la chanteuse lui rappelait quelqu’un et après quelques secondes elle s’écriat.

« Dawn Marie Moore - Black Roses !! »

Une chanson culte de l’anime de city-hunter qu’elle aimait tout particulièrement. Mikami n’avait pas remarquer que les autres personnes la regardait avec un regard des plus rond… Mais elle s’en foutait la musique comptait plus que le regard des autres. La jeune femme s’adressa à William.

« J’imagine que tu n’y connaît rien en musique nippone Will-san… Allez impressionne moi. Dit moi que t’en connaît un peu. » Dit-elle en souriant.

William avait intérêt à répondre s’il ne voulait pas se retrouver sans porte-feuille à la fin de la soirée, car après tout Mikami est le genre de fille à manipuler et truander ceux qui ne capte pas son attention. C’est une prostituer des plus spéciale… ce ne sont pas les clients qui la choisissent, mais elle qui choisie les clients.

Invité

William soupira. Le terrain le plus glissant et dangereux de conversation en ce qui le concerne. Et grâce à une chanson assez moyenne, il se trouvait en plein milieux. Les pieds dans la merde peut-on dire.
Car, il faut l'avouer, ce n'est pas pour un pèlerinage musical que l'irlandais était venu au Japon. Non, pour ça il aurait plutôt choisit les Stades, du genre Seattle, New York, Memphis...

- Disons, vraiment très peu... Le générique de quelques animes, comme Naruto... et puis Ana Tsuchia, X-Japan même... Après affirmer que je suis complètement fan n'est absolument pas raisonnable.

Regard perçant et assassin de Mika. Bon ben quitte à marcher dans la bouse, autant y patauger. Mais avant commander. Si elle mangeait, il pouvait espérer qu'elle tempêterait d'autant moins.
Il leva le bras. Le serveur arriva, étonné de ne pas voir cet étrange couple l'un sur l'autre en train de se peloter allègrement.
Il enregistra la commande, et avec une politesse tout à fait japonaise, il dit que le plat serait prêt dans peu de temps.
William bailla et chaussa mentalement ses botes Aigle en plastique. Puis se lança d'un ton joyeux et provocant.

- Enfin de toute manière, tu en pense ce que tu veux, mais personnellement, je trouve que la musique japonaise manque cruellement de relief. C'est peu être la faute du japonnais. J'ai pas l'impression que ce soit une langue qui soit vraiment taillée pour accompagner des guitares électriques distordues. Par contre, les japonnais on une vrai volonté de faire quelque chose. C'est paradoxal j'ai envie de dire.

Pas vraiment une réponse à ce qu'avait demandé Mika, mais plutôt sa réflexion personnelle de gaijin sur la musique (plus précisément le rock) japonnais.
En même temps qu'il parlait, les boissons arrivèrent. Il sirota son milk-shake avec délice. Et attendit la suite.

» Qui vit la mort... [Libre]
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